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Libération inconditionnelle de Pedro Nguema Bindang

Pedro Nguema Bindang

Pedro Nguema Bindang

La CORED parti politique vient vous informer que notre demande inconditionnelle de libération de Pedro Nguema Bindang , interpellé sans raison légale, a bien été suivie d’effets à la date du 01/10/2015. Nous pouvons précisé qu’il a été détenu du 28/09/2015 au 01/10/2015, c’est-à-dire au-delà du délai légal de détention provisoire.

Si toutefois  Pedro Nguema Bindang est à ce jour en liberté, nous souhaitons revenir sur les termes de son arrestation avec plus de précisions et d’analyses d’après les éléments d’informations confirmées que nous avons. De plus, nous soulignons que sa mise en liberté est soumise à certaines restrictions, menaces d’être arrêté à nouveau, interdiction d’enseigner, nous faisons part de notre soutien indéfectible afin qu’il recouvre pleinement ses droits.

Pedro Nguema Bindang a donc été interpellé officiellement pour calomnies contre des membres du PDGE et du président Obiang. Officieusement, il apparait que ce sont ses activités d’opposant relatif à la CORED qui sont visées. La CORED ayant son siège provisoire en France, notre parti politique fait l’objet d’allégations mensongères de la part du régime Obiang qui l’accuse d’être dans la volonté d’une déstabilisation avec l’aide occidentale. Pourtant et comme le prouve l’arrestation de Pedro Nguema Bindang, si la CORED est installée provisoirement à Paris c’est du simple fait qu’aucune sécurité n’est garantie sous ce régime et non par choix.

Nous rappelons avec force et vigueur que le combat de la CORED est celui d’un parti politique démocratique contre une dictature. La CORED reste intransigeante sur le point central de la démocratie et des moyens pour obtenir cet état de droit. Cette volonté a été retranscrite dans « la déclaration de Madrid » qui situe exactement l’enjeu de la situation contre le régime Obiang, c’est-à-dire une possibilité d’élection présidentielle 2016 libre, transparente, contrôlée par la communauté internationale. A ce jour le président Obiang et son parti, le PDGE, n’ont pas répondu à cette proposition pour mettre en place un véritable processus de transition vers la démocratie.

Nous soulignons, aussi, que ce pouvoir peut avoir une crainte légitime d’être déstabilisé, cette crainte se fonde par sa propre ligne de conduite, tant sur le plan politique qu’économique : liberté individuelle inexistante, opposants harcelés, partis politiques interdits de tout débat, récession intense dans un climat d’affaires et de corruptions calamiteux. Ce pouvoir peut donc véritablement craindre une réaction spontanée de la population qui a vécu 46 années de dictature, nul besoin d’une ingérence extérieure sur ce point.

Le véritable combat de la CORED est d’accéder à une transition démocratique en évitant un drame de plus pour le peuple équato-guinéen. La déstabilisation de notre pays existe, mais elle est du fait de cette dictature qui n’entend pas les aspirations de sa population, la peur de ce régime est de perdre ses privilèges et d’avoir à rendre des comptes sur son bilan.

Ironie du calendrier, l’arrestation de Pedro Nguema Bindang est arrivée au moment où Téodorin Obiang, fils du président, est intervenu à la tribune de l’ONU pour promouvoir sa future accession à la présidence. Dans son intervention il déclare que : « la Guinée Equatoriale fait l’objet d’une campagne d’allégations infondées » au sujet des droits de l’homme, cette déclaration vient en parfaite contradiction avec la réalité et l’actualité du pays.

Loin de la tribune confortable de l’ONU où est installé illégitimement Téodorin Obiang, les sbires du régime poursuivent les opposants pour seul délit d’opinion et empêcher toute possibilité d’expression et d’organisation politique comme le voudrait un véritable état des droits de l’homme.

La CORED appelle une fois de plus le peuple de la Guinée Equatoriale, les diasporas, la communauté internationale, à intervenir avec nous de façon énergique pour exercer une pression légale sur le régime du président Obiang, afin que les droits des citoyens et des opposants soient respectés.

Paris, 2 Octobre 2015

L’exécutif de la CORED

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