Ce qu’il faut savoir
La Guinée équatoriale était un pays largement méconnu au niveau international avant l’exploitation du pétrole. Le président Obiang, au pouvoir depuis 1979, a décidé d’utiliser ces vastes ressources financières pour rester au pouvoir en adoptant une politique internationale de favoritisme économique et institutionnel et assainir son image. Pour cela il cherchait:
- A Gagner un respect sur l’apparence dans ses relations avec les dirigeants internationaux ou au moins empêcher les attaques externes faisant obstacles pour s’ouvrir aux pays influents et laissant leurs entreprises participer à l’exploitation des ressources.
- Influer sur l’Union africaine avec les grandes causes d’injustices en tant que chef panafricaniste, anti-occidental, exigeant une autre légitimité du continent sur de nombreux aspects comme le retrait des pays africains à la CPI, l’organisation d’événements majeurs: en quatre ans d’Union africaine deux sommets organisés en Guinée équatoriale.
- Se placer en tant que leader notoire le plus généreux en dons ou prix internationaux, comme le Prix UNESCO Obiang Guinée équatoriale pour les sciences de la vie.
- Montrer les progrès du pays avec la construction de grandes infrastructures, l’investissement massif dans la communication médiatique et création de médias télévisuels comme Africa24.
Bien que cette politique a été efficace pour sa continuité au pouvoir, car il a été entouré par un réseau de lobbies occidentaux et africains puissants, Obiang se vantant d’être reçu par les plus grands, la réalité est que tous ces efforts ont été un échec retentissant dans la politique internationale menées par son régime, sur deux aspects principaux:
- Le manque d’ouverture, la répression politique constante, la corruption et la stratégie consistant à garder la population dans la misère et l’ignorance.
- Les problèmes juridiques de son fils, Teodoro Nguema Obiang, héritier présumé du régime.
Ce que nous proposons
Recouvrer l’image, la crédibilité et la confiance que le pays et ses citoyens ont perdu à l’étranger, à cause d’une politique incohérente que nous venons de décrire, cela suggère:
1 / Missions Diplomatiques : Restructuration et réforme de toutes les missions diplomatiques, nomination de diplomates et personnels compétents, attachés à la défense de notre politique et en charge de rétablir la confiance perdue de nos citoyens nationaux et expatriés.
2 / Environnement : Une position internationale cohérente sur la protection de l’environnement et la conservation de la faune et la flore.
3 / Organismes et Institution Internationales : Assumer de façon responsable les droits et obligations applicables à la Guinée équatoriale en tant que membre de l’ONU, l’UA et pays associé à l’Union européenne en vertu de la Convention des pays ACP, adhérer à tous les traités de paix, du respect des droits de l’homme, de promotion de la démocratie.
4 / Révision des limites territoriales : Dans le cadre de l’UA, mise en conformité des relations avec les républiques sœurs et voisines du Cameroun, Gabon, Nigeria et Sao Tomé-et-Principe et ce avec le traité de Paris de 1900, les frontières définitives de la République de Guinée équatoriale et les limites de ses eaux territoriales, l’incertitude actuelle ayant été causée par la politique étrangère folle de Macias et Obiang Nguema.
5 / Politique d’immigration: Définir une politique d’immigration cohérente par la signature d’accords avec les pays frères, notamment en Afrique, pour mettre fin à la violation des droits de l’homme à l’encontre des immigrants, en particulier Africains.