FORCES ARMES
FORCES TERRESTRE
On estime les effectifs des forces terrestres à environ 1.350 hommes auxquels s’ajoutent environ 350 soldats marocains qui constituent le noyau de la Garde présidentielle et des instructeurs israéliens. Le niveau de formation est faible et le manque de professionnalisme et de discipline est à l’origine des nombreuses exactions causées par des militaires dans ce pays, et souvent en toute impunité.
L’équipement des forces terrestres est constitué principalement d’armes légères (AKM, FN FAL, SPR, RPG-7), de véhicules blindés et de mortiers d’artillerie.
En 2013, on recense ainsi :
Véhicules militaires :
20 véhicules de combat d’infanterie IFV BMP-1. Véhicules de construction soviétique conçus dans les années 1960.
10 véhicules de reconnaissance BRDM-2. Automitrailleuses de construction soviétique, puis russe, le BRDM-2 dispose d’une réserve de 2.500 cartouches et sa mitrailleuse KPVT est capable de percer un blindage de 32 mm à une distance de 500 mètres.
10 véhicules blindés de transport de troupes APC BTR-152. Conçus en Union soviétique, au lendemain de la Seconde Guerre mondiale.
Des camions Ural de fabrication russe.
En outre, en novembre 2011, au Salon MILIPOL du Bourget (France) la Guinée équatoriale aurait passé commande de 48 véhicules ALTV (véhicule tactique léger tout-terrain), des 4×4 de 3,5 tonnes construits par ACMAT, une filiale de Renault Trucks, et qui peuvent embarquer chacun jusqu’à dix soldats. A la demande de la Guinée équatoriale, ces véhicules anti-émeute, destinés aux forces de l’ordre, ont été équipés de vitres blindées afin de protéger leurs passagers des jets de pierres.
Armement :
Mortiers de 82 mm M-43
Fusils d’assaut AKM, FN FAL
Mitrailleuses RPD
Lance-roquettes RPG-7
MARINE NATIONALE
Si le territoire national de la Guinée équatoriale est d’une taille modeste, son espace maritime est quatre fois plus grand et recèle de grandes richesses minérales et halieutiques. c’est en effet dans les eaux du golfe de Guinée que se trouvent la totalité des gisements pétroliers et gaziers qui font la richesse de ce pays. Il est donc impératif pour lui d’assurer la sécurité de cet espace maritime et de se prémunir contre la piraterie.
La marine équato-guinéenne compte environ 300 hommes et emploie encore des marins étrangers, notamment des Ukrainiens. Pour sa sécurité maritime, le pays a passé des contrats en 2010, avec la société militaire privée américaine MPRI, dirigée par un ancien commandant de l’OTAN. Ce marché de 250 millions de dollars (187 millions d’euros) couvre aussi les forces de police du pays.
La Guinée équatoriale possède déjà une dizaine de bateaux dont un navire amphibie et, en 2011, le pays a acheté à Israël deux patrouilleurs de haute mer.
En 2010, la Direction de la Coopération de sécurité et de défense du Ministère des affaires étrangères français a installé, à Bata, l’une de ses 17 écoles nationales à vocation régionale (ENVR) africaines, la seule dans un pays non francophone. Des coopérants forment ainsi chaque année une cinquantaine de spécialistes de la sécurité maritime. Grâce à ce point d’ancrage, deux missions navales françaises passent désormais chaque année par la Guinée équatoriale. En juin 2013, huit cadets de l’école navale de Bata, ont ainsi embarqué à bord de la frégate de lutte anti-sous-marine Latouche-Tréville, alors présente dans le golfe de Guinée dans le cadre de la mission permanente de surveillance engagée par l’armée française. C’est la troisième fois depuis 2011 que des marins équato-guinéens voguaient sur un bateau de guerre français.
Selon les sources les plus fiables, la marine équato-guinéenne disposerait des moyens suivants :
1 patrouilleur hauturier OPV (Offshore Patrol Vessel), construit en Bulgarie avant d’être armé en Ukraine, portant le n° de coque 047 . Il a été reçu en Guinée équatoriale en octobre 2012. Baptisé « D47 Bata » (Photo) (Photo) (Photo)
2 patrouilleurs hauturiers OPV de type 62, achetés à Israël en 2011, armés par Israel Shipyards ltd (ISL) et baptisés « Litoral » et « Kie-Ntem » (Photo) (Photo)
1 patrouilleur côtier danois nommé « Daphne », acquis en 1999.
2 vedettes de surveillance côtière classe Zhuk (provenant de la marine ukrainienne)
1 navire de soutien logistique et de débarquement amphibie, baptisé « David Eyama Angue Osa« , construit en Ukraine et acquis en 2009.
1 corvette acquise auprès de la Bulgarie
2 corvettes lance-missiles de type Saar 4, construites sur un chantier naval privé d’Haïfa et livrées par Israel Shipyards ltd (ISL) en 2011.
En juillet 2010, des sources portugaises avaient évoqué la vente par le Brésil d’une corvette de type Barroso, suite à la visite qu’avait faite à Malabo le président Luiz Inácio Lula da Silva, puis en novembre 2010, l’agence de presse Yonhap avait annoncé que la Guinée équatoriale négociait auprès de la Corée du sud l’achat de trois corvettes pour une valeur de 90 millions de dollars. Nous ignorons cependant si ces bateaux ont été finalement acquis par le gouvernement équato-guinéen.
L’ARMÉ DE L’AIRE
Il est difficile de connaître avec précision l’ensemble des aéronefs que possède la Guinée équatoriale. La plupart sont entre les mains de pilotes et de techniciens étrangers, moyennant quoi l’état d’entretien des appareils est relativement bon.
Suivant les sources les plus fiables, on peut les classer ainsi en distinguant d’une part la flotte gouvernementale, et d’autre part la garde nationale et les forces aériennes.
Equipements:
Aero Vodochody L-39C – 2appareils – Avions biplaces d’entraînement avancé et d’assaut léger- Achetés à l’Ukraine en 2007 – Immatriculation : 024 et 025 (Photo)
Antonov An-72P Coaler-C – 1 appareil – Avion de transport tactique – Acheté à l’Ukraine en 2009 – Immatriculation : 032 (Photo)
Mil Mi-24P Hind-D – 2 appareils – Hélicoptères d’assaut – Achetés à l’Ukraine en 2001
et Mil Mi-24V Hind-E – 3 appareils – Hélicoptères d’assaut (Garde nationale) – Achetés à l’Ukraine entre 2004 et 2007 – Immatriculation : 010, 012, 018, 020 et 022 (Photo) (Photo) (Photo)
Sukhoï Su-25TM/Su-39 Frogfoot – 2 appareils – Avions biplaces d’assaut, modernisés avec un radar Kopyo permettant des capacités air-air et air-mer (missiles Vympel R-77 et Zvezda Kh-35) – Achetés à l’Ukraine entre 2007 et 2009 – Immatriculation : 026 et 027 (Photo) (Photo)
Sukhoï Su-25UB – 2 appareils – Avions d’assaut – Achetés à l’Ukraine entre 2007 et 2009. – Immatriculation : 031 et 032 (Photo)
Enstrom TH-28/480B – 2 appareils – Hélicoptères de formation – police maritime/côtière – Immatriculation : 015 et 017 (Photo)
