PRESENTATION DE LA CORED
DESCRIPTION GENERALE
La Guinée Equatoriale est un tout petit pays africain dirigé depuis 34 ans par Teodoro Obiang Nguema. Il y a 20 ans, en 1993, du fait de pressions internationales qui le poussaient à une transition démocratique, Obiang Nguéma décréta le multipartisme ; au moment même où la compagnie pétrolière américaine Walter International réalisait son premier forage dans les eaux territoriales équato-guinéennes.
Depuis lors, la Guinée Equatoriale est devenue le troisième producteur de pétrole en Afrique subsaharienne après le Nigeria et l’Angola, ce qui permet au pays d’avoir les plus hauts revenus en moyenne par habitant à l’échelle continentale.
Malgré les atouts indéniables du fait de sa forte croissance issue de la manne pétrolière, la Guinée Equatoriale reste le pays le plus inégalitaire au monde (cf. tableau ci-après de comparaison avec les pays limitrophes également producteurs de pétrole).
Par ailleurs, sur le plan politique, il n’existe quasiment plus d’opposition à l’intérieur du pays : tous les adversaires au régime Obiang sont, soit réduits à la clandestinité dans le pays, soit assimilés mais la grande vague de l’opposition reste disséminée en exil. Dans le même élan, on observe un déficit notoire des libertés fondamentales : absence de médias et d’organes de presse privés, la société civile réduite au silence du fait des représailles du régime, etc. Le régime guinéen est considéré comme l’un des plus répressifs du continent, rendant veine toute perspective de développement durable. Cette situation nécessite une mobilisation et des actions en faveur du Peuple Equato-Guinéen. Voilà ce qui justifie notre démarche.
LA CORED: DE COALITION D’OPPOSITION AU PARTI POLITIQUE
C’est au regard de cette situation que la Coalition d’Opposition pour la Restauration d’un État Démocratique (CORED) a été créée, le 5 décembre 2013. Lors d’une première Conférence de presse à Paris, le 28 janvier 2014, elle a présenté son projet qui est de donner un nouvel élan à la lutte du peuple équato-guinéen contre la dictature en restaurant un État Démocratique.
Avec le siège social à Paris et la Coalition avait est dirigée à Mr. Raimundo Ela Nsang, comme son Secrétaire Exécutif. Le manifeste de constitution de la coalition est accessibles dans ce lien: https://coredge.org/manifeste-2/
La CORED opte pour une voie non-violente afin d’atteindre les objectifs de transition démocratique. La seule issue possible en Guinée Equatoriale est le départ d’Obiang et de son clan, et la formation par l’opposition rassemblée d’un gouvernement de transition qui conduira à des élections libres et transparentes.
Suite à une forte mobilisation de la CORED, et ce, depuis janvier 2014, premier congrès de notre organisation, le régime n’a cesse de tenter de nous discréditer à travers plusieurs manœuvres politiques :
- En instrumentalisant l’opposition interne contre la CORED, en signant un manifeste pour la condamner.
- En organisant un prétendu dialogue politique visant à attirer la CORED dans le but d’assassiner ses membres.
- Par ailleurs, la Coupe d’Afrique des Nations 2015, dont la décision a été annoncée à la cérémonie de clôture du Dialogue National, n’a été qu’une distraction politique pour détourner l’attention de l’échec du dit Dialogue.
- Le régime tente de neutraliser notre action politique en utilisant les membres expulsés par notre formation politique. Ils ont créé une deuxième CORED et signé une alliance de circonstance avec l’opposant historique Severo Moto et mènent des activités politiques à notre nom pour susciter la confusion dans l’opinion publique nationale et internationale.
En outre, un document détaillé sur ces manouvres du régime contre la CORED est aussi disponible en ligne: https://coredge.org/dialogue-national-en-guinee-equatoriale-manoeuvres-du-regime-dobiang
Nos différentes activités ont été largement diffusées par les médias comme en atteste une revue de presse qui fait état des actions de la CORED et de réactions de régime est jointe à ce document et disponible en ligne : https://coredge.org/revue-de-presse/
Force est de constater que la CORED représente aujourd’hui, au sein de la population équato-guinéenne, une force politique qui fait d’elle, le principal parti d’opposition, par conséquent, elle a décidé en bonne intelligence d’assumer sa responsabilité de participer aux élections présidentielles avec l’annonce le 24 Avril 2015 depuis Paris dans un message vidéo:
https://coredge.org/annonce-de-la-cored-pour-les-elections-presidentielles-2016/
Après cette annonce, la CORED s’est réunie à Madrid du 18 au 21 mai 2015, pour célébrer le congrès de constitution, ainsi que pour contacter la communauté équato-guinéenne résidente en Espagne. D’un coté, la CORED à pris la décision d’abandonner sa structure fédérale pour se constituer en parti politique, avec la dénomination Coalition Restauratrice de l’Etat Démocratique, avec les mêmes sigles, connue pour tous, CORED. D’autre coté, Raimundo Ela Nsang a été élu en tant que Secrétaire Général et candidat aux élections présidentielles de la République de Guinée Equatoriale.
Les raisons qui ont conduit à la CORED de prendre une telle décision, ainsi que les conditions qui doivent être remplies pour que sa participation aux élections présidentielles soit effective sont exposé dans le document final de ce congrès appelé Déclaration de Madrid:
https://coredge.org/declaration-de-madrid/
La CORED est conscient qu’Obiang n’a aucune volonté d’organiser des élections libres, démocratiques et transparentes car les 36 ans de pouvoir dictatorial, les 20 dernières années, qualifiées par lui d’ « essai démocratique», ont été marquées par :
- des élections truquées et toujours remportées par le régime avec des scores de 98%[1] en moyenne.
- des modifications de la Constitution donnant encore plus de pouvoir au président Obiang[2],
Le régime veut utiliser ces élections pour contourner les pressions de la CORED, qui demandait jusqu’à présent la démission d’Obiang et la formation d’un gouvernement de transition, en organisant des élections truquées et ainsi légitimer la continuité de la dictature.
Face à cette énième manœuvre, la CORED annonce d’ores et déjà sa participation aux prochaines élections présidentielles et commence sa campagne pour des élections libres et transparentes.
[1] http://www.slateafrique.com/2409/afrique-top-10-accros-au-pouvoir
[2] http://pointafrique7.com/nouvelle-constitution-nouvelle-guinee/