Education

Obiang et son clan ont peur de tout ce qui est intelligence. L’essentiel des actions en matière d’éducation et de culture est le fruit de la coopération étrangère, notamment l’Espagne et la France.

Avant le pétrole, la coopération espagnole garantissait un niveau minimal de performance dans l’éducation primaire et secondaire, avec l’impression d’ouvrages, des donations, des enseignants coopérants espagnols travaillant dans les deux lycées des principales villes.

Avec le pétrole, la suppression des aides et le retrait des coopérants espagnols, la qualité de l’enseignement est devenue déplorable en Guinée Equatoriale. Le gouvernement n’investit qu’1,9% du PIB dans l’éducation. Les enseignants n’ont pas le niveau minimal requis et on déplore la corruption des enseignants et les abus sexuels sur des jeunes filles. Les deux collèges dignes de ce nom sont le Collège espagnol et l’Ecole française dans les deux principales villes du pays, Malabo et Bata, car ces établissements bénéficient jusqu’à nos jours de l’aide de l’Espagne et de la France.

L’enseignement supérieur est également dans une situation catastrophique. L’Université nationale, l’UNGE, n’a pas le niveau qu’on est en droit d’attendre d’une université. Les enseignants, eux non plus, n’ont pas le niveau requis. Au lieu de former des enseignants équato-guinéens, Obiang a préféré faire venir plus de 100 enseignants cubains, en leur accordant des salaires exorbitants par rapport aux salaires de leurs homologues nationaux.

Par ailleurs, Obiang et son clan sont incapables de prendre soin des étudiants boursiers à l’étranger. Certains étudiants équato-guinéens se trouvent même dans des pays éloignés comme la République Dominicaine où, très récemment, ils ont subi des traitements dégradants. D’autres familles sont obligées d’envoyer leurs enfants dans des pays voisins ou d’autres pays africains comme le Ghana, le Nigeria, etc.

Pour réaliser des études supérieures, les étudiants équato-guinéens doivent toujours espérer des bourses de pays comme la Chine, la Russie, le Maroc, Cuba. L’Espagne a octroyé récemment des bourses aux étudiants équato-guinéens, mais avec la crise économique, elle a dû les suspendre. Elle a même fermé l’Université d’Education à distance (UNED), seul centre éducatif où pouvaient se former les jeunes équato-guinéens ne disposant pas des moyens de se rendre à l’étranger

La conséquence de cette politique désastreuse est que, malgré les 20 ans de pétrole, il existe un manque criant de cadres compétents équato-guinéens dans tous les secteurs de l’activité économique.

Obiang et son clan n’ont pas besoin d’Equato-guinéens formés, ils ne s’intéressent qu’au pays pour le piller. Les jeunes sont désespérés et sombrent dans l’alcool, la drogue, le sexe, la délinquance, etc.

NOTRE PROPOSTION

éducation, culture, Recherche SCIENTIFIQUE.

Notre alternative politique prône une politique éducative qui mette en œuvre une réforme des contenus éducatifs du système actuel en les adaptant à la réalité de notre pays, en assurant la formation des citoyens, dans une société ouverte et démocratique, en préservant l’équilibre entre les sciences humaines, les sciences et la technologie. Un système inspiré par l’humanisme africain et judéo-chrétienne signe de notre identité en tant que peuple qui concilie les valeurs traditionnelles et les connaissances scientifiques, technologiques et humanistes de la civilisation occidentale, essentielles pour notre développement harmonieux, et qui devrait aussi répondre au volet économique et contribuer à la formation civique des personnes afin de structurer notre pays en tant qu’Etat de droit et qu’Etat providence.

Nous soutenons que la solution aux défis auxquels nous sommes confrontés dans notre riche pays est de renforcer l’éducation pour renforcer la démocratie. Par conséquent, le résultat final ou la fin ultime du système éducatif doit être de former des personnes libres, responsables et respectables. Avec des citoyens instruits, honnêtes, empathiques et capables de gérer leur propre vie, il n’y aura plus de dogmatisme, d’extrémisme ou de fanatisme, et rien ne sera indiscutable, les personnes n’obéiront plus avec une foi aveugle. L’éducation peut vaincre l’apathie, l’indolence et conduit à une action constructive et à des comportements civiques qui favorisent la paix, l’harmonie, la cohésion sociale et le progrès.

Notre système d’éducation sera composé de cinq niveaux:

1) Ecole maternelle : gratuite et non obligatoire, de 3 a 5 ans.

2) Education primaire : gratuite et obligatoire, de 6 à 12 ans.

3) Education secondaire ou baccalauréat : gratuite, non obligatoire, de 13 à 18 ans.

4) Formation Professionnelle : gratuite, non obligatoire, de 13 à 18 ans.

5) Education Universitaire : gratuite, non obligatoire, de 18 à 22 ans.

Le système éducatif est régi par les principes suivants :

a) Universalité

b) Gratuité

c) Efficience et excellence

d) Démocratisation

e) Egalité des chances

f) Libération et dignité populaire

Attendu que l’éducation est un des droits humains fondamentaux et est nécessaire pour le développement des peuples, et qu’il n’y a pas de développement sans éducation, la planification de l’éducation remédiera aux déséquilibres qui affligent notre système actuel. Elle mettra en œuvre le principe de l’égalité des chances éducatives pour les milieux les plus défavorisés de la société, et facilitera le développement social et économique de tout le pays.

Notre politique éducative aura comme défi d’assurer la qualité de l’enseignement, d’assurer la dignité et la formation des enseignants, des directeurs d’école, des conseillers psycho-éducatifs et des superviseurs et de stimuler le respect de la déontologie du secteur de l’éducation.

Attendu que tous les niveaux éducatifs sont également importants et nécessaires, et tenant compte les besoins du marché du travail et la promotion d’un développement économique durable, nous apporterons une attention particulière à la revalorisation de la formation professionnelle. Les programmes et les modalités de formation seront retravaillés  conformément aux objectifs de développement économique dont notre pays a besoin.

Le système éducatif sera complété par l’éducation informelle, à travers les médias sociaux et les nouvelles technologies, par le renforcement de la formation continue, de l’éducation récurrente, de l’éducation des adultes et de l’alphabétisation.

Une attention particulière sera portée à la protection des femmes, des enfants et des personnes âgées. Un budget de l’Etat sera alloué à ces questions. L’organisation du pouvoir judiciaire est essentielle dans notre conception d’un Etat démocratique.

Nous proposerons au peuple un vaste accès à la culture, à travers la création d’infrastructures culturelles sur tout le territoire du pays. Pour relever ce défi, nous normaliserons tous les médias sociaux, nous créerons une université nationale avec deux campus, à Bata et Malabo. Par la suite, un campus sera créé dans chaque capitale de district, afin que chaque étudiant-e équato guinéen-ne puisse achever son premier cycle universitaire dans sa région. Le second cycle que la licence, le master, le doctorat, et tous les troisièmes cycles se feront à Malabo ou Bata. Il sera également développé un système public de bibliothèques, d’archives, de musées, de théâtres et de parcs culturels. De même, nous allons promouvoir les activités physiques et sportives, avec la création d’un Centre pour la compétition de haut niveau dans toutes les disciplines et pour sauvegarder les traditions culturelles et /ou adaptables au monde actuel, en mutation rapide.

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