SITUATION ACTUELLE
Les actuelles conditions de vie des Equato-guinéens sont rudes et l’insuffisance des services de santé publique entraînent le décès d’un grand nombre de personnes, notamment parmi les personnes les plus vulnérables (nourrissons, enfants, vieillards, malades alcooliques, atteints du sida, du paludisme, etc) et favorisent toutes sortes de dérives (propagation volontaire du sida, vente de médicaments périmés et non autorisés, etc).
La pandémie du sida en Guinée Equatoriale a été ignorée pendant de nombreuses années par le gouvernement d’Obiang Nguema et c’est depuis peu seulement que des mesures ont été prises, comme la gratuité des médicaments, mais l’absence d’organisation des services de santé dans le pays fait que l’épidémie, non seulement ne diminue pas, mais continue de progresser de manière alarmante dans toutes les couches sociales.
Dans les deux principales villes, Bata et Malabo, on sait que des gens meurent tous les jours du sida, bien qu’aucune statistique officielle n’existe à ce sujet. Dans les derniers forums, on a même parlé du risque de diminution de moitié de la population pendant les 10 prochaines années.
Malgré la fabuleuse richesse du pays, les hôpitaux publics ne fonctionnent pas convenablement à cause du manque de médecins, d’installations modernes et de matériel médical, et il n’existe pas d’assistance sociale pour la grande majorité de la population qui se trouve dans la pauvreté.
Les cliniques construites avec l’argent de l’Etat deviennent des propriétés privées de la famille Obiang (comme la clinique La Paz de Bata) ou d’associés israéliens (comme la clinique La Paz de Sipopo). Le coût des soins n’y est pas à la portée des Equato-guinéens, puisque tout patient doit régler une caution de 750 euros avant même de recevoir des soins.
NOTRE PROPOSITION: LA SANTE
La santé des Équato-Guinéens, abandonnée par la main du diable, souffre à la fois d’une pénurie de main-d’œuvre – médecins, infirmières et personnel administratif – et d’équipement – hôpitaux, cliniques, soins ambulatoires, laboratoires, médicaments, seringues et autres pansements. Il faut ajouter à cela une mauvaise répartition des soins de santé sur le territoire et l’absence de sécurité sociale qui garantit les soins de santé pour chaque citoyen-ne equato guinéen-ne. De même qu’il n’existe pas de système de pension pour la retraite, les orphelins, les veuves.
En ce qui concerne les soins de santé, nous voulons mettre en place immédiatement, deux gros hôpitaux : l’un à Bata et l’autre à Malabo. Avec un équipement en matériel et un personnel au complet. Ensuite, un hôpital serait construit et entièrement équipé, dans chaque capitale de district. Et pour renforcer cette infrastructure de base, des centres de santé seront mis en place dans tous les districts, avec l’objectif de les convertir par la suite, en hôpitaux de district.