Crise économique et sociale en Guinée Equatoriale « l’urgente nécessité d’une alternative démocratique »
COMMUNIQUE DE PRESSE :
Le parti politique CORED a initié à Paris sa campagne internationale pour des élections présidentielles 2016 libres et transparentes en Guinée Equatoriale, avec l’organisation d’une soirée débat et concert de solidarité pour la Démocratie le dimanche 6 septembre 2015 et ce point de presse pour parler de la grave crise économique, sociale et politique.
La Guinée Equatoriale est en récession depuis presque trois ans, le président Obiang tentant vainement de trouver des investisseurs pour relancer l’économie. Malgré cette situation le régime Obiang a été incapable de réorienter l’économique et s’obstine avec sa stratégie de constructions infrastructures, un énorme gaspillage qui entretient un système de corruption généralisée : palais présidentiels, villes nouvelles fantômes de Sipopo et Oyala, cliniques luxueuses inaccessibles aux revenus des citoyens, la liste de ce gaspillage est longue. Cette stratégie lui avait permis d’assurer une certaine paix sociale avec les emplois précaires générés.
Or avec la baisse de la production et les récentes chutes du prix du pétrole, le pays est en crise totale et quasi banqueroute. La réalité de la situation de la Guinée Equatoriale, est aujourd’hui une économie basée à 90% sur les recettes pétrolières sans aucune diversification, un système de corruption étatique généralisée, une défection des investisseurs internationaux, la perte massive d’emplois augmentant le chômage de masse des concitoyens les plus démunis.
Malgré le déclin économique, le pays est encore riche de 1200 millions de barils à venir mais, le dictateur Obiang va se battre jusqu’au bout pour trouver les partenaires prêts à l’aider à exploiter ces richesses et finir de détruire l’économie de Guinée équatoriale.
Force est de constater aujourd’hui que le pouvoir de Malabo se radicalise : préparation d’élections en refusant toute possibilité de transparence, pressions constantes sur les oppositions dites légalisées, jeux troubles à travers l’opposition en exil pour discréditer le parti politique CORED, dénigrement systématique des partenaires occidentaux afin de retourner les responsabilités de la situation de crise économique actuelle, alliances internationales militaires et sécuritaires vers des pays peu sensibles à la démocratie comme l’a fait, son oncle, l’ancien dictateur Macias, utilisation de différents médias pour mener des campagnes de désinformations et de dénigrements, annonces menaçantes vers le retour au parti unique.
Or la seule issue pour éviter un chaos en Guinée Equatoriale est l’instauration d’un régime démocratique, qui peut restaurer les institutions, en finir avec la corruption et donner confiance aux investisseurs.
Les élections 2016, sans être annoncées, sont entrain de se préparer pour être truquées par son puissant parti le PDGE en utilisant encore l’opposition interne dite légalisée, pendant que l’opposition en exil, notamment la CORED, subit des pressions et des manipulations constantes. Le dialogue national reste un théâtre où les hommes politiques deviennent des acteurs du pouvoir et le panafricanisme un slogan pour dictateur en mal de longévité.
La question de fond qui se pose au regard de l’histoire : Allons-nous laisser cette situation se dégrader avec comme seul recours une éventuelle réponse populaire violente et spontanée ou faire pression sur le régime Obiang afin qu’une véritable transition démocratique intervienne avant que ce pays ne s’enfonce une fois de plus dans la misère et le chaos. La CORED ne veut pas que la chute de la tyrannie implique pour le peuple équato-guinéen encore plus de souffrances. Nous voulons éviter que la Guinée équatoriale ne soit la prochaine Somalie, la Libye ou l’Irak de l’Afrique centrale.
Paris, 8 Septembre 2015
Le parti politique CORED,
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