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Guinée Equatoriale : le clan Obiang doit quitter le pouvoir

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Teodoro Obiang Nguema est arrivé au pouvoir en Guinée Equatoriale en 1979 grâce à un coup d’Etat militaire qui lui a permis de renverser son oncle Francisco Macias Nguema dont il était le Vice-Ministre de la Défense. Cela fait donc quarante cinq ans que le clan Nguema pille cette ancienne colonie espagnole. Et ce en toute impunité depuis que l’exploitation pétrolière, commencée il y a vingt ans, a fait de ce pays le troisième pays producteur en Afrique et lui a permis de disposer du plus haut revenu par habitant de tout le continent. Cette richesse ne profite pas au peuple (l’indice de développement humain situe le pays au 136ème rang sur 186) mais permet au tyran prédateur Obiang d’échapper aux pressions internationales quant à une transition démocratique.

Le régime a certes autorisé la création d’une multitude de micro-partis alimentaires pour faire croire à l’existence d’une opposition mais il réprime toute initiative visant à construire une vraie opposition démocratique dont ce pays a tant besoin.

Les initiatives prises récemment par la CORED (Coalition d’Opposition pour la Restauration d’un Etat Démocratique) : tenue d’une conférence de presse à Paris, production d’un manifeste et envoi d’une lettre réclamant l’ouverture d’un dialogue national devant déboucher sur des élections libres tout en proposant à Obiang de partir dans la dignité, ont suscité une réaction de rejet violent de la part du régime.

Ces initiatives mettent en danger les membres de la CORED et en particulier Raimundo Ela Nsang, son Secrétaire exécutif, fils de Raimundo Ela Mve, l’un des combattants pour l’indépendance du pays et député de la première Assemblée Nationale.

Le danger est réel si l’on en juge par l’enlèvement de l’opposant Cipriano Nguema Mba réfugié en Belgique avec sa famille : kidnappé lors d’un séjour au Nigéria, il a été « acheté » par Obiang aux autorités nigérianes et déporté en Guinée Equatoriale, sans que l’on sache ce qu’il est advenu de lui depuis lors. Un précédent a déjà eu lieu en 2010 : 4 militaires réfugiés au Benin, ont été enlevés et exécutés sommairement le lendemain, après une parodie de procès, en Guinée Equatoriale.

Un pays où les juges intègres comme Antonio Ntutumu Nkulu sont emprisonnés dès qu’ils déplaisent au clan. La justice française fait quant à elle son devoir dans l’affaire des BMA (Biens Mal Acquis) concernant le fils Obiang, Teodorin mais elle n’a pas à céder aux pressions du clan visant à ce que l’affaire soit confiée à un magistrat de Malabo.

Le Parti de gauche soutient les initiatives prises par la CORED et demande au gouvernement français de prendre toute disposition pour que son Secrétaire Exécutif Raimundo Ela Nsang, à qui a déjà été reconnu le statut de réfugié politique en France, son épouse et ses deux enfants mineurs soient protégés afin d’assurer leur sécurité.

Le Parti de gauche exige du gouvernement français qu’il ne cède pas aux pressions des intérêts économiques implantés en Guinée Equatoriale et qu’il laisse la justice française aller jusqu’au bout dans l’affaire des BMA du fils Obiang.

Le Parti de gauche exhorte le peuple guinéen à se regrouper derrière la vraie opposition au régime et à ne pas céder pour quelques Francs CFA sa dignité face au régime tyrannique qu’il subit depuis trop longtemps.

Vive la révolution citoyenne et souveraine Equato-guinéenne !

http://www.lepartidegauche.fr/actualites/communique/guinee-equatoriale-le-clan-obiang-doit-quitter-le-pouvoir-27259

MANIFESTE DE PARIS – Janvier 2014

Les  Forces  politiques  équato-guinéennes,  regroupées  dans  la Coalition d’opposition pour la Restauration d’un État Démocratique (CORED), réunie à Paris en République Française pour discuter de la situation  actuelle  de  la  Guinée  équatoriale,  et pour  construire l’avenir qui consiste à créer un Etat social et démocratique. Un Etat dans lequel  tous  les équato-guinéens  et  équato-guinéennes  vivent  en sécurité  et  se  développent  dans  la  liberté  et  dans la  démocratie. La CORED à convenu de faire connaître au peuple équato-guinéen, aux instances et acteurs de la communauté internationale, le présent:

 MANIFESTE

PREMIER POINT -. La CORED a un projet politique élaboré et fiable destiné à être appliqué en Guinée équatoriale pour la restauration d’un Etat démocratique  avec  le  peuple, par le peuple  et  pour  le  peuple,  avec le soutien des pays et acteurs de la communauté internationale, favorable à une transition démocratique en Guinée équatoriale.

DEUXIEME POINT -.  Ces  Forces  Politiques  n’ont  rien  perdu  au  pouvoir. Elles ne vont pas au pouvoir pour y demeurer, mais pour faire et reconstruire les choses. Par conséquent, nous voulons disposer du pouvoir politique parce qu’il est le meilleur outil pour un responsable politique désireux de servir son peuple.

TROISIÈME POINT -. Déterminé à mettre fin à l’actuel état d’anomie qui prévaut  en  Guinée  Équatoriale, qui  a transformé  notre pays  en  un  État  catatonique,  vivant dans l’insécurité  et la précarité,  qui produit des riches mais pas des richesses, la CORED invite les pays et les acteurs  de  la  communauté  internationale  afin  qu’ils contribuent,  d’une  manière résolue et déterminée, à mettre fin à la situation actuelle, en apportant notamment tout  l’appui nécessaire  pour la  mise  en place d’un véritable État  de droit en  Guinée Équatoriale.

QUATRIÈME POINT -. De même, la CORED lance un appel au régime actuel en Guinée Équatoriale pour que celui-ci rende un dernier service au pays, comme l’auraient fait les patriotes, en permettant une transition politique ordonnée et d’éviter, avec son blocage, l’instabilité politique et sociale que connaît la région actuellement. Cela implique une sérieuse négociation, limitée dans le temps, qui conduira à un changement qui garantisse la vie et la liberté de tous, dans le respect absolu des biens et des actifs acquis normalement. Mais aussi de clarifier la situation antérieur, en suivant un processus approprié permettant à l’État équato-guinéen d’exercer la  générosité  d’un  Etat démocratique.

 CINQUIÈME  POINT -.  Convaincue  que  le  plus  difficile  dans les indépendances  n’est  pas tant de les  obtenir, mais  de les préserver, la CORED demande  aux  pays  et  aux  acteurs  de  la communauté internationale  le soutien indispensable pour  préserver notre intégrité nationale  dans  un  monde  et dans une  région  de  plus  en plus secouée par l’absurdité et par une misère injustifiée.

 SIXIÈME POINT -.  Le CORED veut  réconcilier  l’Etat  et  la  société  équato-guinéenne,  redonner  sa  dignité au  peuple  équato-guinéen,  le libérer  d’une misère séculaire et atavique,  afin  de positionner  la Guinée Équatoriale  parmi les  pays  développés  et  démocratiques  dans le monde.

 SEPTIÈME  POINT -. Telle est  la  volonté  des  signataires  de  ce MANIFESTE, lequel sera distribué aux représentants des pays  et aux acteurs de la  communauté  internationale  bienveillant à l’endroit de la  transition démocratique  en  Guinée  Équatoriale afin  que ces derniers  agissent  en conséquence : ce que le peuple équato-guinéen appréciera dans toute sa valeur.

 Paris, Janvier 2014.

 Por la CORED

Raimundo Ela Nsang

Secrétaire Exécuti

Conférence de presse de la CORED (Guinée Equatoriale) à Paris le 28 2014

 

Communiqué de presse

Conférence de presse de la CORED (Guinée Equatoriale)
à la Chambre de commerce et d’industrie de Paris
2 Place de la Bourse, 75002 Paris, Métro Bourse
mardi 28 janvier 2014 de 14h30 à 17h30

 

La Coalition d’Opposition pour la Restauration d’un Etat Démocratique (CORED), qui  rassemble 12 partis et associations d’opposition dans plusieurs pays où sont exilés les défenseurs de la démocratie pour la libération de la Guinée Equatoriale, organise une conférence de presse. Les membres de la CORED, qui viendront de plusieurs pays d’Europe, souhaitent en effet rencontrer la presse internationale et les organisations soucieuses de la situation actuelle que vit le peuple équato-guinéen.

Les affaires de Biens Mal Acquis en France et aux USA ont révélé au grand jour la réalité politique et économique équato-guinéenne. Elles ont eu des conséquences politiques sur le régime Obiang,. La situation s’est encore aggravée: tensions diplomatiques avec la France touchant les intérêts économiques, accusation de complot et de déstabilisation, virage vers la Chine, augmentation de la répression, enlèvement d’opposants  en exil, et fermeture des frontières. Les risques d’instabilité implique aujourd’hui d’y porter une attention particulière.

Cette rencontre consistera tout d’abord à faire un bilan général du régime du président Teodoro Obiang Nguema, au pouvoir depuis 1979, qui exerçe une répression permanente et un accaparement des ressources économiques. Ensuite, à présenter la CORED, ses objectifs et ses actions immédiates. La conférence se déroulera autour des thématiques que suivantes :

–          Présentation de la CORED

–          Quelle transition démocratique en Guinée Equatoriale ?

–          Gouvernance politique : Démocratie et l’Etat de Droit

–          Gouvernance économique: Gestion des ressources du pétrole

–          Conséquences politiques de l’affaire des Biens mal acquis

Pour ce faire, la CORED invite la presse nationale et internationale, les organisations de la société civile française et le public à venir partager avec elle cette rencontre, la première du genre en France.

Fait à Paris, le 18 janvier 2014

Conférence de presse de la CORED

Coalition d’Opposition pour la Restauration d’un Etat Démocratique (Guinée Equatoriale)

Mardi 28 janvier 2014 de 14h30 à 17h30
à la Chambre de commerce et d’industrie de Paris
2 Place de la Bourse, 75002 Paris, Métro Bourse

14 h30 – 16 h30 : Conférence de presse

Intervenants :

M. Raimundo Ela Nsang, secrétaire exécutif de la CORED (France)

M. Fernando Dekeno Djemis, secrétaire exécutif adjoint de la CORED (Espagne)

M. Francisco Ela Abeme, membre de la CORED (Espagne)

Mme Nieves Jahr Nchama, membre de la CORED (Allemagne)

M. Salomon Abeso Esono, membre de la CORED (Royaume-Uni)

M. Filiberto Mabale Ntutumu, membre de la CORED (Espagne)

M. Carlos Abaga Ayingono, membre de la CORED (Allemagne)

Questions de la salle, échanges de points de vue et contributions entre les responsables de la CORED et les différents invités

Le débat sera modéré par Benjamin Bibas, journaliste spécialiste de l’Afrique centrale

 

16 h30 – 17h30  : Prises de contact, conversations informelles autour d’un café.

Communiqué de presse sur le kidnapping de CIPRIANO NGUEMA MBA

CIPRIANO NGUEMA MBA kidnappé au Nigéria puis extradé en Guinée Equatoriale !

La Coalition d’Opposition pour la Restauration d’un Etat Démocratique (CORED) en Guinée Equatoriale exprime sa profonde inquiétude suite à l’enlèvement, le 14 décembre 2013 au Nigéria, de M. CIPRIANO NGUEMA MBA, citoyen équatorien réfugié politique qui vit en Belgique avec sa famille et ses enfants.

En effet, selon des sources dignes de foi, M. CIPRIANO NGUEMA MBA, qui effectuait une visite privée à Lagos au Nigeria, a été victime, le 14 décembre dernier, d’un d’enlèvement dont la responsabilité est inéluctablement imputable au régime équato-guinéen.

Pour rappel en 2008, alors qu’il était réfugié au Cameroun et bénéficiant de la protection du Haut Commissariat des Réfugiés (HCR), CIPRIANO NGUEMA MBA, a été enlevé avec la complicité des policiers camerounais. Il a été ensuite clandestinement ramené en Guinée-Equatoriale et incarcéré à la prison d’Evinayong. Cet enlèvement a provoqué un incident diplomatique entre la Guinée Equatorial et le Cameroun qui a même exigé le retour à Malabo de M. Florencio Maye Ela Mangue, Ambassadeur équato-guinéen. Ciprriano Nguema Mba a reçu, Le 17 octobre 2010, à s’évader et à rejoindre le Cameroun, puis l’Espagne et la Belgique où il a obtenu le statut de réfugié politique.

L’enlèvement le 14 décembre dernier du Cipriano Nguema Mba, est une atteinte grave au droit humanitaire internationale et remet en cause la convention de Genève de 1951 sur la protection des réfugiés et des apatrides. Le Gouvernement belge a officiellement réagi par le biais du ministère des affaires étrangères. Il a exigé la libération immédiate et sans condition de Cipriano Nguema Mba.

La CORRED, pour sa part a déjà saisi M.Laurent Fabius, ministre des affaires étrangères français et plusieurs organisations des droits de l’homme pour qu’ils interviennent auprès des autorités équato-guinéennes afin d’éviter à M. Cipriano Nguema Mba, de subir des actes de représailles de la part du Président Nguema et surtout d’assurer sa sécurité physique et morale.

Devant cet acte d’extrême gravité, la CORRED :

Condamne avec la dernière énergie l’enlèvement de Cipriano Nguema Mba.

Met en garde le régime d’Obiang Nguéma contre toute atteinte portée sur la personne,

Exhorte le Gouvernement Nigérian à prendre conscience de sa part de responsabilité et a veiller à ce que Cipriano Nguema Mba puise retourner sain et sauf dans sa famille en Belgique

Lance un appel aux organisations sous-régionales et internationales d’exercer une forte pression sur les autorités guinéennes afin de leur faire respecter le droit humanitaire international.

Et enfin, invite tous les citoyens épris de paix, de justice et de liberté à dénoncer à ce terrorisme d’Etat auquel se livrent les autorités équato-guinéennes avec la complicité du Nigéria.

Paris, le 08 janvier 2014