Après le verdict en appel de l’affaire des Biens mal acquis de Teodorin Obiang, la répression se poursuit en Guinée équatoriale

Le verdict en appel du procès des Biens mal acquis du fils d’Obiang a été prononcé le 10 février 2020 : une condamnation de 3 ans de prison avec sursis comme en première instance et 30 millions d’Euros d’amende sans sursis, contrairement à la première instance, l’amende devant maintenant être payée intégralement. Au procès en appel, le procureur avait requis trois ans de prison ferme, 30 millions d’amende et un mandat d’arrêt international, pour dissuader Téodorin Obiang de ne pas accepter la condamnation.

La CORED, qui avait déjà félicité les organisations Transparency International et Sherpa d’être allées jusqu’à la condamnation en première instance, réitère ses félicitations et sa reconnaissance à ces organisations. La CORED félicite également la justice française au regard de la complexité de l’affaire tant dans la caractérisation des crimes en droit français que dans les répercussions niveau des relations entre Etats.

Du côté du président Téodoro Obiang et de son fils, au lieu que cette nouvelle condamnation soit considérée comme un avertissement pour ses abus contre le peuple, elle a été perçue comme une victoire en raison de l’absence de peine de prison ferme et de mandat d’arrêt international. Pour eux, la voie de la succession dynastique du pouvoir reste ouverte.

La campagne de répression pour éliminer tout obstacle et toute personne qui résiste à leur abus n’a pas cessé, car le lendemain du verdict, le 11 février, sur l’ordre de Teodoro Nguema Obiang et sans ordre judiciaire 15 agents sont allés au domicile celui qui fut jusqu’à récemment le Président de la Cour suprême de justice, Juan Carlos Angue Ondo, pour l’arrêter. Averti à l’avance, il a sollicité l’aide des diplomates, en particulier les ambassadeurs d’Espagne, la France et des Etats-Unis à Malabo, qui se sont rendus sur place pour empêcher son arrestation. Juan Carlos Angue Ondo a ainsi pu sortir de sa maison pour gagner un autre endroit. Il est actuellement recherché et accusé abusivement d’avoir participé à une tentative de coup d’état en 2017, alors que la dictature accuse également l’Espagne et les Etats Unis d’ingérence.

Pour la CORED, la condamnation du fils d’Obiang, qui montre son irresponsabilité, serait positive pour le peuple si elle était suivie de pressions et de l’isolement international du régime, qui semble toujours capable de réussir une transmission de pouvoir dynastique. Alors que les familles des présidents congolais et gabonais sont également concernées par l’affaire des Biens mal acquis, les populations africaines victimes de ces régimes pourront juger une nouvelle fois les acteurs internationaux en observant leurs réactions aux verdicts. Elles seront également sensibles au mécanisme de restitution des Biens et pourraient considérer comme un échec tout mécanisme qui ne tiendrait pas compte de la situation dramatique réelle de ces pays.

Au vu de ces faits, la CORED
– demande aux gouvernements des pays occidentaux ayant des relations historiques avec la Guinée Equatoriale, l’Espagne, la France et les Etats-Unis, de faire pression sur le régime d’Obiang, pour qu’il cesse sa répression contre l’opposition politique et toutes les personnes qui n’acceptent pas de faciliter la succession dynastique, en particulier Juan Carlos Ondo Angue, ancien président de la cour suprême de justice,
– demande à l’Union européenne, à l’Union africaine et aux Nations-Unis de faire pression sur le régime d’Obiang de la même manière,
– demande aux ONGs internationales de défense des droits humains et à la presse internationale de continuer de dénoncer les abus du régime,
– demande au régime d’Obiang la fin des poursuites contre Juan Carlos Ondo Angue et la mise en liberté de tous les prisonniers politiques détenus à ce jour.

Paris 12 Février 2020
Raimundo Ela Nsang
Président Fondateur de la CORED
www.coredge.org
www.raimundoela.com

Participation de Raimundo Ela Nsang à la rentrée politique de Valerie Pécresse

Raimundo Ela et Valerie Pecresse

Le président fondateur de la CORED, Raimundo Ela Nsang, a participé à la cérémonie de rentrée politique, de Mme Valérie Pécresse et de son parti politique Soyons Libres.

Valérie Pécresse, ancienne Ministre de Budget, ancienne ministre de l’enseignement supérieur, est actuellement présidente du conseil régional d’Île-de-France. Après avoir quitté le parti Les républicains, elle propose au peuple français l’alternative d’une droite moderne, écologique et sociale.

L’événement a été marqué par la participation de communautés de la France plurielle, avec une forte présence de la diaspora africaine de tout bord, de la société civile, des militants politiques et d’opposants politiques africains.

Dans son discours de clôture, parmi les thématiques exposées de son projet politique, les positions sur l’immigration et la nécessité impérieuse de s’attaquer aux sources des problèmes en Afrique constitue le point à souligner.

Raimundo Ela Nsang a offert et dédicacé à Mme Pécresse le livre « Dictatorland : The Men who Stole Africa » de Paul Kenyon, qui décrit et dénonce la dictature en Guinée Equatoriale, ainsi que la note de la Fondation de l’écologie politique « Réparer les injustices climatiques en Afrique », à l’élaboration de laquelle Raimundo Ela Nsang a participé dans le cadre de la conférence sur le climat à Paris COP21.

Paris, 1 septembre 2019

Discours écrit de Raimundo Ela Nsang au Trocadéro : Manifestation contre l’anniversaire de 40 ans de pouvoir dictatorial d’Obiang

La souffrance des peuples de devrait pas être une fatalité et une situation à laquelle on s’habitue.

Cher public

Il y a une semaine, avec la canicule qui s’était abattue sur la France, rester sur cette place, aurait été impossible.

La canicule nous a frappé à tous de même façon : quelles que soient nos origines, que nous soyons jeunes, plus âgés, riche, pauvre, de gauche, de droite ou du centre.

En résumé, l’effet des changements climatiques due à l’activité humaine nous frappe de façon indiscriminée, nous montrant que nous avons tous un seul endroit pour vivre, notre planète. Si nous voulons trouver des solutions pour la préserver et la laisser pour les futures générations, nous devons les trouver ensemble.

Au Nord, ici en France, la population commence à être sensibilisée qu’il faut agir. Les actions sont réalisées ou annoncées d’ici : il se discute ici comment changer de mode de société, de consommations, des défis et enjeux énormes auxquels l’humanité est confrontée.

Agir au nord et laisser le sud ne peut fonctionner. Espérer résoudre les grands enjeux auxquels humanité es confronté est incompatible à la permanence sur places de dictatures, répressives et corrompues.

En Afrique centrale, les immenses forêts sont considérées comme le second poumon du monde après l’Amazonie. C’est précisément la zone où se concentrent le plus de dictatures répressives et corrompues au monde, région dans laquelle se trouve la Guinée Equatoriale.

Aujourd’hui 3 août 2019, le chef d’Etat de la Guinée Equatoriale, Teodoro Obiang, fête ses 40 ans de pouvoir absolu, après avoir réalisé un coup d’Etat contre son oncle Francisco Macias Nguema, dont il était le bras droit, le 3 août 1979. Mais en réalité, le dictateur Obiang est au pouvoir depuis 50 ans, car il avait été promu chef des armées le 6 mars 1969 juste après une tentative de coup d’Etat contre son oncle qui venait d’être élu démocratiquement comme premier président lors de l’accession du pays à l’indépendance de l’Espagne en 1968.

Nous dénonçons 40 ans du pouvoir d’Obiang, et, je vais relever quelques données sur l’ampleurs des crimes politiques, économiques et sociales qui se sont abattus sur le peuple de la Guinée équatoriale au travers de la dictature familiale qui l’accapare depuis son indépendance.

Crimes politiques et droits humaines

Les premières années de pouvoir de son oncle s’est installé l’une des pires dictatures d’Afrique. Presque tous les pères de l’indépendance furent assassinés, tout comme des intellectuels, des cadres professionnels et finalement une partie de la population. On estime à 40 000 le nombre d’équato-guinéens massacrés et 125 000 furent contraints de prendre le chemin de l’exil, ceci pour une population de seulement 350 000 habitants.

Obiang lui-même était à la base de cette dictature, comme le bras exécutant des ordres ou commandité lui même. Obiang a d’abord acquis l’expérience de la dictature de son oncle et ensuite a su se maintenir au pouvoir seul pendant 40 ans. Il a continué les mêmes méthodes de répression mais cette fois sans avoir besoin des exécutions massive car le travail avait déjà été réalisé sous la dictature de son oncle. Il l’avait lui-même exécuté et a effacé les preuves.

Il a décrété le multipartisme au début des années 90, pour se maintenir au pouvoir par l’organisation d’élections frauduleuses qu’il gagne avec des scores de 95% en moyenne. En même temps, il ne laisse pas l’organisation d’une opposition interne se faire et désorganise l’opposition en exil. Les emprisonnements arbitraires des opposant politiques, activistes, militants de droits de l’homme sont courant, tout comme la création des coup d’Etats imaginaires pour l’arrestation des opposants comme celui de 2017 pour lequel 131 personne ont été jugées et condamnées à des peines allant de 3 à 90 ans de prison

Crimes économiques

La Guinée Equatoriale était classée parmi les pays les plus pauvres de l’Afrique après la destruction totale de son tissu économique sous la première dictature et l’incapacité d’Obiang a instauré un état de droit et de relancer l’activité économique.

Vers les années 90 le pétrole est découvert et le pays devient alors le plus riche d’Afrique, au niveau du PIB par habitant.

Pour se rendre compte de l’ampleur des crimes économiques, malgré l’opacité de l’information du régime, une donnée est connue, le pays a perçu environ 45 milliards de dollars US (USD) de revenus du pétrole entre 2000 et 2013, pour un pays de moins de 1 millions d’habitants.

Au lieu d’investir cet argent pour améliorer la vie de ses citoyens, cet argent est passé dans les circuits de la corruption. Pour se faire, le gouvernement s’est lancé dans une stratégie de construction de grands projets d’infrastructure, routes, bâtiments publics et même villes entières, qui sont devenues des éléphants blancs en plein cœur de la forêt.

La création des entreprises de construction contrôlée par Obiang, sa famille et quelques collaborateurs du régime qui font des contrats sans appel d’offre et font appel à des entreprises étrangères comme des sous-contractants. Voici comment le clan Obiang et certains collaborateurs ont bâti des fortunes personnelles à partir des richesses pétrolières.

Par son train de vie dépensier et son indiscrétion, le fils aîné d’Obiang, est icône des crimes économiques du pays à travers l’affaire des biens mal acquis jugée en France – dans laquel des achats des biens mobiliers et immobiliers d’une valeur de centaines de millions d’euro ont été saisi – il a été condamné en France a une peine de 3 ans de prison avec sursis.

Les révélations des BMA restent la partie émergée de l’iceberg par rapport à l’ampleur des crimes économiques. Son demi-frère, l’éternel ministre du pétrole aurait détourné plus que lui.

Crimes sociaux

La dictature a décidé de ne pas améliorer la vie de la population, malgré ces revenues colossaux : près que 80 de la population de la Guinée Equatoriale vie sous le seuil de pauvreté.

Seul 2 à 3 % du budget de l’Etat est consacré à la santé et à l’éducation. Le gouvernement n’a même pas construit une seule école publique. La malnutrition touche les enfants de moins de 5 ans. 50% de la population n’a pas accès à l’eau potable, etc…

Tous ces crimes poussent encore les Equato-guinéen à prendre le chemin de l’exil gonflant les rangs de l’immigration, un problème majeur aujourd’hui pour les populations occidentales.

Voici en quelque traits résumé le bilan de 40 ans de Obiang, aujourd’hui le plus ancien chef d’Etat au pouvoir dans le monde en dehors des monarchies.

Cher public

Des chefs d’état encore en place dans nos pays, s’organisent pour éviter de subir des pressions des pays occidentaux, ils restent sur place, sont habitués aux critiques de médias occidentaux et feront tout pour se maintenir au pouvoir.

Obiang a déjà nommé son fils comme vice-président, pour lui succéder, en cas de décès, il prendra le pouvoir jusqu’à la fin du mandat et, ensuite d’autres élections frauduleuses seront organisées.

Obiang prévoit une transmission dynastique du pouvoir en Guinée Equatoriale, à contre-courant de l’évolution actuelle de l’Afrique. Nous ferons tout pour l’en empêcher.

Voici notre combat, le combat pour la dignité de notre peuple, de l’Afrique. Les enjeux sont de taille. Les gouvernements occidentaux ne se rendent pas compte qu’il faut urgemment changer et placer l’intérêt de la préservation de la planète comme priorité et que, dans ce cas, des régimes comme ceux d’Obiang doivent disparaître.

Merci pour votre attention et faites passer le message autour de vous.

Raimundo Ela Nsang
Président Fondateur de la CORED
wwww.raimundoela.com

Le verdict du procès des Biens mal acquis du Fils d’Obiang :

Communiqué de la CORED, Paris, 24 octobre 2017

Au lendemain du procès des Biens mal acquis contre le fils d’Obiang, et juste avant le verdict du 27 octobre 2017, la Coalition d’Opposition pour la Restauration d’un Etat Démocratique Guinée Equatoriale (CORED), vous invite à une conférence de Presse
le Jeudi 26 Octobre de 14h30 à 16h30
au 13bis avenue de la Motte Picquet, Paris 7e,
M° Ecole Militaire, La Tour-Maubourg.

Le verdict du procès des Biens mal acquis du Fils d’Obiang :
Quelles conséquences pour l’avenir du peuple de la Guinée Equatoriale ?

Depuis le début de l’affaire des Biens Mal Acquis, le régime de Malabo aura tout essayé pour éviter ce procès : pression sur les médias internationaux critiques en portant plusieurs plaintes, création de médias alternatifs pour contrecarrer ces dernières (Africa24), pression sur la partie civile accusatrice, Sherpa et Transparency International, pressions diplomatiques sur le gouvernement français accusé par Obiang d’ingérence politique et de refuser d’interférer sur la justice française.

Le régime d’Obiang aura tenté jusqu’à la fin de faire pression sur le gouvernement français avec, récemment, l’audience de l’ambassadeur de Guinée Equatoriale par le Conseiller Afrique de l’Elysée et sa réception par le directeur Afrique du MEAE, auquel il a été rappelé l’immunité diplomatique du fils d’Obiang comme vice-président.
Fautes d’arguments juridiques pour justifier les abus des fils Obiang, le régime est resté sur l‘argument d’un complot politique évoqué depuis le début de l’affaire. Il justifie cet argument par la participation de l’association nommée « Coalition CORED » en tant que partie civile. La CORED qui s’était constituée en parti politique en vue des élections présidentielle de 2016, rappelle qu’elle dénonce depuis des années la nature fallacieuse de l’association « Coalition CORED ». Par ailleurs, la véritable CORED, s’est légalement constituée en association en France sous le nom de CORED (Coalition d’Opposition pour la Restauration d’Un Etat Démocratique) avec la déclaration préfectorale Réf n° W751240904.

La CORED a tiré les leçons du déroulement du procès et souhaite maintenant aborder la suite politique à donner à cet événement clé de l’histoire de la Guinée Equatoriale. Elle invite les journalistes pour leur transmettre les attentes du peuple de Guinée Equatoriale, pour expliquer les manœuvres prévisibles du régime pour assurer la survie de la dictature, et, indiquer le rôle que compte jouer l’opposition suite au procès, quel qu’en soit le verdict.

La conférence réservée aux journalistes sera retransmise en direct pour sur le site internet de la CORED ainsi que sur les réseaux sociaux Youtube et Facebook.

Intervenants :

Raimundo Ela Nsang : Président Fondateur de la CORED
Maitre Brise : Avocat du barreaux de Paris
Par Video Presentation : Juan Epita, Secrétaire Général de la CORED
Maki : Membre du Bureau exécutif

Guinée Equatoriale : lettre à Monsieur Ela Nsang Raimundo

Paris, le 5 juillet 2017

Guinée Equatoriale : lettre à Monsieur Ela Nsang Raimundo

Vous nous avez fait part de l’agression verbale dont vous avez été récemment l’objet et du harcèlement que les représentants en France du régime dictatorial au pouvoir et les faux opposants créatures stipendiées du régime exercent à votre égard. S’ajoute à cela la malhonnêteté des media financés par le régime Obiang qui cherchent à détruire votre image de seul opposant légitime.

Toutes ces personnes cherchent visiblement à vous décrédibiliser dans un moment où la dictature se trouve dans une mauvaise posture vis à vis du peuple, avec la crise économique et avec le procès des BMA. Nous savons que ce moment politique est lorsque le peuple équato-guinéen prenant conscience de la situation va chercher à se ranger derrière les leaders politiques les plus crédibles.

Nous vous connaissons depuis que vous êtes en France, et nous savons le courage qui est le votre dans cette lutte politique. Nous vous réitérons notre soutien politique et vous assurons de notre amitié.

Pierre Boutry

Responsable de la Commission Afrique

Bien Mal Acquis : vers un procès politique suite à l’intervention comme témoin de l’ancien-mercenaire britannique Simon Man

Communiqué du Parti CORED

Suite aux deux premiers jours d’audience du procès des Biens mal acquis, après les échanges et les annonces des témoins des parties, le parti politique CORED met en garde sur les manœuvres du président Obiang, autour des témoins choisis et au travers de la participation de l’association CORED comme partie civile.

Les avocats de Téodorin Nguema ont annoncé que l’ex-mercenaire Simon Man qui avait raté le coup d’Etat contre Téodoro Obiang en 2004 mené par l’opposant Severo Moto, sera leur témoin. Alors que l’association CORED est considérée comme partie civile, le procès ne peut maintenant que glisser sur le terrain que souhaite le régime. Simon Man lui permet d’argumenter sur un complot politique. Le régime d’Obiang au travers de son ambassade à Paris, avait déjà annoncé qu’il considérait la procédure comme un complot politique avec à la base Severo Moto et la Coalition CORED[1]. Le témoignage de Simon Man, au solde du régime d’Obiang, viendra réconforter l’idée du complot de l’occident, notamment la France avec son ex-compagnon d’aventure, Severo Moto Nsa. NB : Vidéo sur le coup d’Etat raté : https://coredge.org/coup-detat-a-obiang/

En se référant à la déclaration de l’avocat de l’association CORED qui a dévoilé les objectifs de son client à savoir que leur association voudrait administrer les biens qui peuvent être saisis par la justice française au nom du peuple de Guinée Equatoriale. Le peuple équato-guinéen n’a pas la possibilité de s’exprimer librement, mais il ne pourrait pas accepter que l’argent issu de ce procès puisse être administré par une association avec à sa tête, Salomon Abeso Ndong, souvent qualifié de faux opposant et soupçonné d’enrichissement illicite par le site internet d’un des opposants qui vient pourtant de s’unir avec lui pour être membre de la coalition de la partie civile[2].

L’association CORED a, dans plusieurs de ses 8 sites internet en français, déjà listé, sans aucune étude en référence, 310 assassinats par le régime d’Obiang[3][4], pour désigner des familles à indemniser, laissant de côté plusieurs dizaines de milliers d’assassinats de la dictature familiale après l’indépendance en 1968.

En outre, les avocats de l’association CORED ont aussi plaidé que les opposants de la partie civile ne peuvent pas rentrer en Guinée Equatoriale, or deux d’entre eux y résident habituellement. Ils ont voyagé pour ce procès et devraient rentrer tranquillement après. En réalité, aucun opposant politique pouvant réellement nuire aux intérêts de la famille Obiang ne peut venir et retourner tranquillement en Guinée Equatoriale pour un tel procès.

L’association Coalition CORED est malheureusement une organisation qui agit dans le sens des manipulations du régime. Elle n’a pas aucune légitimité pour représenter le peuple de la Guinée Equatoriale. Elle ne peut montrer clairement qui sont ses 18 partis politiques membres, leurs leadeurs, ou leurs représentations nationales.

Le parti politique CORED ne s’oppose pas à la constitution d’une partie civile équato-guinéenne, mais constate qu’en fonction de la réalité actuelle, le peuple ne peut pas s’exprimer librement et que l’opposition en exil véritable n’avait pas les moyens pour se constituer partie civile.

Comme l’a déclaré l’avocat de sherpa, le procès est historique et le jugement rendu sera historique. Dans le cas de la Guinée Equatoriale, avec ou sans partie civile, tous les éléments nécessaires sont présents pour pouvoir rendre un jugement exemplaire, afin que justice soit faite pour le peuple de Guinée Equatoriale.

Nous demandons une seconde fois à la presse internationale de considérer avec rigueur tous les acteurs participants au Procès des Biens Mal acquis en Guinée Equatoriale, à enquêter au-delà des apparences factices, pour faciliter la tenue d’un procès qui puisse ensuite devenir exemplaire.

Le Parti CORED

Paris, 22 Juin 2017

[1] http://www.jeuneafrique.com/448571/societe/biens-mal-acquis-2/

[2] http://www.guinea-ecuatorial.net/inicio.asp?cd=ni9225

[3] http://www.cored.website/

[4] http://cored.tv/

 

A la rencontre des candidat(e)s aux législatives 2017-Antoinette Guhl, Candidate EELV


A quelques jours du premier tour des élections législatives, le parti politique d’opposition en exil CORED Guinée Equatoriale a pris l’initiative d’interviewer des candidat (es) aux élections législatives français 2017 (Paris, Ile de France) pour connaître leur position sur la situation en Afrique, notamment sur les dictatures concentrées en Afrique centrale.