Procès des biens mal acquis : Parti CORED rejette les arguments de complot politique s’appuyant de la soi-disant partie civile.
Communiqué
Avant le début du procès des Biens mal acquis, le parti CORED rejette les arguments de complot et de déstabilisation politique que le régime d’Obiang attribue à l’affaire de bien Mal Acquis lors de la conférence de presse de vendredi tenue par l’ambassadeur de Guinée Equatoriale à Paris[1], Miguel Oyono Ndong, où il a pris comme référence la partie civile constituée par l’opposant politique résident en Espagne Severo Moto en association avec la Coalition CORED.
Nous avons dénoncé et continuons de dénoncer les connexions avec preuves à l’appui qui existent entre ces prétendus opposants et le régime d’Obiang[2], ce qui leur permet d’avoir des arguments pour crier au complot politique de la France.
Au cœur de cette manipulation, Salomon Abeso Ndong, proche de la famille d’Obiang[3], exilé politique au royaume uni depuis début 2000, après avoir connu des difficultés avec son protégé, le frère d’Obiang Armengol Ondo Nguema qui s’oppose à Teodorin Nguema Obiang. Il a été recruté depuis lors pour travailler comme faux opposant en exil. Notons qu’il n’exerce jamais d’activités politiques à Londres où il est même connu comme ami des diplomates Equato-Guinéens[4].
Il dispose de gros moyens économiques que le régime met à sa disposition pour avoir à son solde les soi-disant opposants politiques en exil comme Severo Moto, qui accepte de venir exécuter ces manœuvres de façade à Paris une fois légalisée une association du nom de la Coalition CORED pour faire confondre les noms et affaiblir notre organisation politique.
Le Parti CORED ne s’oppose pas à la constitution de partie civile Equato-guinéen dans l’affaire des Biens mal acquis, et reconnait que la partie civile puisse produire des témoignages véridiques qui illustrent les abus du fils d’Obiang comme ce fut le cas de l’entrepreneur Italien Roberto Berardi.
Néanmoins il faudra veiller à ce que cette action n’apporte pas des arguments au régime et affaiblisse le travail d’une formation politique qui se bat pour la démocratisation du pays depuis la France.
Salomon Abeso Ndong et Nieves Jahr Nchama avaient été exclus de notre organisation politique[5] quand nous avons découvert qu’ils travaillaient pour le régime. Ils ont contacté les services de Severo Moto, lequel avait refusé de faire partie de notre coalition et par manque de visibilité a accepté leur offre de collaboration. Aujourd’hui, Nieves Nchama qui été initialement la Secrétaire Générale de cette fausse CORED est nommée conseillère à la présidence de la République de Guinée Equatoriale[6] et les autres ont obtenu une légalisation en France en tant qu’association et se sont insérer comme partie civile dans l’affaire de BMA.
Nous croyons que le procès qui démarre en 2007, que les organisations Sherpa et Transparacy international ont conduit avec courage, ne devrait pas voir l’intromission de personnes qui puise mettre à mal la crédibilité du procès. Ce procès est le premier du genre et de son issue dépend le sort d’autres peuples qui attendent que justice soit faite contre les détournement des élites corrompus.
Dans ce cadre, le Parti CORED rejette les arguments de l’ambassadeur de la Guinée Equatoriale accusant le procès d’un complot politique avec l’argument de supposés opposants.
Demande à tous les organes de presse Internationale de faire attention avant de donner une couverture médiatique à ces supposés opposants politiques et faire vérifier les faits que nous avançons dans ce document. Le financement de plus d’une dizaine de voyages à Paris dans les hôtels de luxes, en conférences et les honoraires de leurs avocats. Dans un moment où la moralisation de la vie politique est au cœur de sujets en France, une lumière sur le financement des activités de ces supposés opposants est nécessaire.
Nous demandons aux organes de presse qu’ils donnent la voie à la dure réalité du peuple Equato-Guinéen, qui avec la crise économique subit actuellement la dure répression de l’appareil d’Etat qui cherche à se maintenir au pouvoir en empêchant toute velléité de contestation populaire.
Paris 19 juin 2016
Pour une Guinée Equatoriale Libre et Démocratique
[1] http://www.jeuneafrique.com/448571/societe/biens-mal-acquis-2/
[2] https://coredge.org/stratageme-du-regime-dobiang-pour-creer-la-confusion-sur-la-cored/
[3] http://www.guinea-ecuatorial.net/inicio.asp?cd=ni9225
[4] http://www.abaha.es/que-busca-salomon-abeso-ndong-en-la-embajada-de-guinea-ecuatorial-en-londres-siendo-un-exiliado-politico/
[5] http://www.france-guineeequatoriale.org/madrid-des-dissidents-de-la-cored-donnent-une-conference-de-presse/
[6] http://www.guineaecuatorialpress.com/noticia.php?id=7339&lang=fr