Message de condoléance au peuple français

Le terrorisme a encore frappé dans notre chère France pour la troisième fois,  avec  des méthodes barbares et inhumaines.

En ce moment de douleur, je souhaite vous faire part, au nom du peuple Equato-guinéen, de la CORED et en mon propre, de ma solidarité avec les familles des victimes et du peuple français.

Paris 15 juillet 2015

Raimundo Ela Nsang
Secrétaire Général du Parti CORED

Lettre Ouvert à Mme la Chancelière Angela Merkel à propos du Président Obiang

Mme. Angela Merkel
Chancelière de la République Fédérale d’Allemagne
Bundeskanzleramt
Willy-Brandt-Straße1
10557 Berlin

Copies à :

– M. François Holland, Président de la République française,

– M. Mariano Rajoy Brey, Président du gouvernement espagnol,

– M. Barak Obama, Président des Etats Unis d’Amérique

Objet: Lettre Ouvert à propos de la Visite Président Obiang à la République Fédérale d’Allemagne

Madame  la Chancelière de la République Fédérale,

Au nom du Parti CORED et du peuple de la Guinée Equatoriale je viens vous faire part des intentions réelles du Président Obiang suite à son voyage à Berlin les 8 et 9 juin. Reçu par un parlementaire, annonce par le biais de son parti, le PDGE, avoir été invité officielle du gouvernement allemand afin de renforcer sa légitimité auprès de la population équato-guinéenne.

Suite à sa réélection pour un mandat de 7 ans, le 24 avril 2016, s’attribuant une victoire à 93% dénoncée par l’Espagne, la France et les Etats Unis (les trois pays occidentaux les plus influents en Guinée Equatoriale),  le Président Obiang entame une tournée européenne, en commençant par l ‘Allemagne comme contrepoids médiatique justifiant de ses bonnes relations avec l’occident.

L’illégalité constitutionnelle de la tenue de ces élections organisées précipitamment, n’a fait qu’accentuer la dérive du pays qui se trouvait alors dans un contexte de crise économique, politique et sociale. Pour s’imposer, le Président Obiang a dû réprimer les oppositions et le peuple, annulant ainsi tout espoir d’alternance démocratique en Guinée équatoriale.

Par ailleurs, la possibilité d’une transition dynastique de  pouvoir avec son fils pour lui conférer une immunité diplomatique contre les poursuites dont il fait l’objet en France dans l’affaire des Biens Mal Acquis, semble être à présent une perspective de protection illusoire si la justice française décide de le poursuivre.

Dans un tel contexte le Président Obiang ne fait  pas de différence entre les affaires d’Etat et les affaires familiales. Il ne respecte pas l’indépendance de la justice et des institutions comme la presse, criant au complot de l’occident, notamment la France, qui dénonce ses discours, traitant dans le même temps l’opposition en exil dans ces pays comme étant l’ennemi de la patrie et collaborateur de l’occident.

Pourtant, notre Parti politique a appelé le pouvoir au dialogue à maintes reprises. Nous avons exprimé notre volonté de participer aux élections et à ce titre, nous avons adressé au Président Obiang nos conditions pour des élections libres et transparentes, faute de réponse, nous nous sommes joint aux autres partis politiques à l’intérieur du pays, pour demander le boycott de ce scrutin.

En cohérence avec notre position nous ne reconnaissons pas à Monsieur Obiang comme président de la République de Guinée Equatoriale.

Nous lançons en même temps une alerte sur ses dérives paranoïaques, susceptibles de mettre en danger la stabilité du pays voire de la sous-région.

Depuis de nombreuses années, Monsieur Obiang met en œuvre une stratégie de provocation et intimidation envers les pays occidentaux, les personnalités présentes lors de sa cérémonie d’investiture en témoigne.

A l’exception de quelques chefs d’Etats Africains qui le soutiennent, dont l’Afrique Centrale, Jean-Marie Le Pen  fondateur du Front National et le Président du Présidium de l’Assemblée populaire suprême et chef de gouvernement de la Corée du Nord, Kim Yong-nam ont également répondu présents à cette cérémonie.

Les accords de sécurité avec la Corée du Nord et la présence militaires étrangères telles que le Zimbabwe pour sa sécurité, sont sans équivoques sur la volonté de Monsieur Obiang de conserver le pouvoir en maintenant notre peuple en otage.

Madame  la Chancelière,

Nous constatons que Monsieur Obiang n’a été reçu par aucun membre de votre gouvernement, ce qui montre la cohérence de votre politique relative aux valeurs de votre nation. Votre pays accueil des réfugiés politiques de notre pays et ce, depuis la première dictature du Président Macias dont Monsieur Obiang était le bras armé.

Sur ces faits, le Parti CORED sollicite votre  gouvernement à :

  • Etre attentif à la situation de la Guinée Equatoriale et à user de votre influence au sein de l’UE au même titre que les Etats occidentaux pré-cités, afin de venir en aide au peuple démuni pris en otage par Monsieur Obiang et son régime.
  • Soutenir l’opposition de Guinée Equatoriale, notamment celle en exil qui échappe au contrôle du régime, pour construire un contre-pouvoir et organiser une Conférence Internationale pour la Démocratisation.

Veuillez agréer, Madame la Chancelière de la République Fédérale, l’expression de nos respectueuses salutations.

Paris le 15 juin 2016

Raimundo Ela Nsang
Secrétaire General du Parti CORED

RESPUESTA DEL PARTIDO CORED A LAS FALACIAS Y TENDENCIOSAS INFORMACIONES DIFUNDIDAS EN LOS FOROS DE DEBATES DE GUINEA ECUATORIAL CONTRA SU SECRETARIO GENERAL, RAIMUNDO ELA NSANG

Desde hace unos días, circula en los foros de debates de Guinea Ecuatorial una serie de informaciones todas falacias y tendenciosas sobre el Secretario General del Partido Político CORED, Raimundo Ela Nsang.

El Partido CORED haciendo uso de su derecho a la réplica para no hacer real el dicho que: “quien calla, otorga”, sale al paso de esas vergonzosas informaciones que sólo pueden ser publicadas por una escoria humana, personas acomplejadas, analfabetas y maliciosas. Curiosamente esa gentuza que ataca desde perfiles e identidades falsas, demuestran a todas luces que son unos descerebrados cuando piensan que la gente que lean esas charradas con un español arcaico creerán en ellas.

El Partido CORED recuerda que su objetivo es luchar por la democratización de nuestro país y que llegado el momento, sólo el Pueblo de Guinea Ecuatorial sellará la representación de cada quién. Nuestro adversario entendemos que es la dictadura que nos mantiene secuestrados tanto en el interior como en el exilio y nuestras estrategias de luchas deberían ser dirigidas contra ella y no contra los que luchamos por su erradicación.

El Partido CORED ya tiene superado esa etapa de diatribas cuando tomó la decisión de apartar de su seno a cierta gente que su única aportación era buscar protagonismo y crear un ambiente de crispación constante, lo que pudo sin esa expulsión acabar con la Coalición que se creó con la vocación de cambio real y efectiva de la actual situación en nuestro país. Lejos de estar contentos con la usurpación fraudulenta de las siglas y andar haciendo el paripé por medio mundo, no cesan en intoxicar a la opinión pública nacional e internacional con informaciones sacadas de la manga, en un afán de enturbiar interesadamente la labor emprendida por el Partido CORED con su Secretario General, Raimundo Ela Nsang al frente.

Desde el Partido CORED esperamos que las pruebas de la burrada de estupideces que se ha dicho sobre el Secretario General del Partido CORED sean documentadas pero sabemos que todo es una estrategia perenne para frenar el trabajo que estamos realizando a favor de la democracia en Guinea Ecuatorial. E tema de las elecciones que se quiere tergiversar y utilizar como caballo de batalla para acusar al Secretario General del Partido CORED es archiconocido desde el pronunciamiento del Partido en su Asamblea en Madrid en Mayo del 2015. Pues, la Declaración de Madrid fue explícita y para ningún guineano que sigue la actualidad del país desconoce que presentamos al régimen una serie de condiciones para que el Partido pueda participar en las pasadas elecciones. Cuando el régimen nos respondió con el silencio, el Partido optó por no concurrir sumándose después al boicot de otros partidos en el interior del país. El Partido CORED no es una persona sino un equipo de personas que toma sus decisiones tras deliberaciones y por consenso. El Secretario General no puede pedir ayuda cualquiera que sea su origen sin el consenso de todo el equipo. Para que los que nos siguen vean vuestra obsesión por el Secretario General, Raimundo Ela Nsang, le acusáis como persona física que según vosotros ha “estafado” a los franceses utilizando las siglas de una persona moral como es el Partido CORED.

Guinée Equatoriale : après élection, dérive prévue et annoncée

Communiqué de Presse
Guinée Equatoriale : après élection, dérive prévue et annoncée

Le vendredi 20 mai 2016, Obiang a organisé la cérémonie d’investiture pour un nouveau mandat de 7 ans après le simulacre d’élection présidentielle du 24 avril 2016 par lequel il s’est donné vainqueur à 93%.

Le Parti CORED, qui avait demandé avec d’autres partis politiques de l’intérieur du pays le boycott de ce scrutin, annonce à travers de ce communiqué qu’il ne reconnait pas Obiang comme président de la République de Guinée Equatoriale  et lance en même temps une alarme sur sa dérive paranoïaque, susceptible de mettre en danger la stabilité du pays, voir de la sous région.

En effet, tel que nous l’avions exposé, le passage en force d’Obiang pour se légitimer dans la précipitation a été motivé par la nécessité pressante d’effectuer une succession héréditaire, avec une démission prévue en faveur de son fils Teodorin Nguema Obiang poursuivi en France dans l’affaire des BMA et procurer ainsi une immunité diplomatique, avant son éventuel procès. Dans le temps Obiang occuperait la fonction de membre du conseil d’Etat, un organe supérieur à la présidence, créé par la réforme de la constitution en 2011, lui permettant aussi de conserver une immunité à vie.

Or, en regardant de près les conditions du déroulement du simulacre d’élection, puis de l’organisation de la cérémonie d’investiture et finalement la demande du parquet financier de Paris de poursuivre en justice le fils d’Obiang nous pouvons en  tirer les conclusions suivantes :

1/ Avec les conditions de l’illégalité constitutionnelle, la répression des oppositions et du peuple en général, Obiang a clos tout espoir d’alternance démocratique en Guinée équatoriale.

2/ Le choix des invités pour la cérémonie d’investiture, mis a part le soutien des autres chefs d’Etats Africains notamment ceux d’Afrique Centrale, la présence de Jean-Marie Le Pen  fondateur du Front National et du Président du Présidium de l’Assemblée populaire suprême et chef de gouvernement de la Corée du Nord, Kim Yong-nam, est le signe d’une rupture affichée par le régime d’Obiang avec l’occident qui reste encore le principal partenaire économique.

3/ La demande du parquet financier du renvoi de Teodorin Nguema en procès, si la justice confirme, est un facteur d’instabilité se rajoutant à l’état de paranoïa d’Obiang  vis-à-vis de l’occident.

Sur la base de cet exposé, le Parti CORED sollicite toutes les instances de la Communauté internationale à :

  • Etre attentif à la situation de la Guinée Equatoriale et soit prêtes à intervenir pour venir en aide au peuple qui se trouve pris en otage par Obiang et son régime.
  • Soutenir l’opposition de la Guinée Equatoriale, notamment celle en exil qui échappe au contrôle du régime, pour construire un contre-pouvoir et organiser une Conférence Internationale pour la Démocratisation.

Paris le 27 mai 2016

Raimundo Ela Nsang
Secrétaire General

Le parti CORED dénonce la répression en Guinée équatoriale

Le parti CORED, s’adressant aux citoyens équato-guinéens, aux forces politiques de la nation, aux instances internationales, vient dénoncer avec force les violences commises à l’encontre des militants du CI en Guinée équatoriale.

Depuis deux jours, les militaires, sur ordre de la présidence et dans un climat de tension déjà important, ont procédé à des arrestations arbitraires avec des violences inqualifiables envers les militants de cette organisation politique pourtant autorisée dans la campagne électorale officielle des élections présidentielles qui se tiendront ce dimanche 24 avril.

En premier lieu, le parti CORED adresse ses condoléances et son soutien à toutes les victimes et familles victimes de ces exactions, une fois de plus la Guinée équatoriale connait des heures sombres, une fois de plus ce sont les fils et les filles de la Guinée équatoriale qui sont touchés au plus près de leurs existences et de leur liberté fondamentale.

Ainsi, le pouvoir en place depuis 37 ans renoue avec les méthodes les plus expéditives en vue de maitriser le processus électoral en cours, déjà entaché d’irrégularités à tous les niveaux : constitutionnel par une date anticipée qui ne respecte pas les termes, de recensement qui s’est effectué de façon partiale et maintenant en tentant de réduire les forces d’opposition qui ont acceptées malgré tout de s’inscrire dans ce processus.

Le parti CORED rappelle donc sa position initiale exprimée depuis plusieurs semaines avec le choix du boycott pour ne pas accréditer une légalité à des élections qui ne le sont pas. La seule conduite et perspective du pouvoir est de donner, une fois de plus, une façade de démocratie qui vient d’être une fois de plus bafouée dans ces actes de répressions.

Nous appelons toutes les forces de la nation à se désolidariser des élections de dimanche, nous demandons aux instances internationales de faire pression pour que cesse ces actes de violences. La responsabilité de tous est engagée afin que la situation déjà grave ne dégénère pas en un affrontement généralisé et violent.

Une réponse est possible, seul un engagement vers un processus réellement démocratique, comme nous le préconisons depuis des mois avec la « déclaration de Madrid » [1], permettra une transition maintenant nécessaire et obligatoire pour la Guinée équatoriale.

Le parti CORED, à travers une lettre ouverte du « collectif avec les luttes sociales et politiques en Afrique » [2] vers les instances internationales, vient de rappeler à quel point la situation est devenue critique, nous réitérons une fois de plus notre appel, les actes que nous dénonçons étant intolérables et inadmissibles.

[1] http://www.europapress.es/internacional/noticia-opositor-ecuatoguineano-nse-denuncia-intento-asesinato-ordenado-obiang-20160422152941.html?utm_source=botones_desktop&utm_campaign=compartir_interno&utm_medium=facebook

[2] https://coredge.org/declaration-de-madrid/

[3] https://electionsafrique.wordpress.com/2016/04/20/guinee-equatoriale-lettre-ouverte-a-ue-et-aux-gouvernements-francais-espagnol-et-americain/

Communiqué du parti CORED sur la décision du CPDS de ne pas participer aux prochaines élections présidentielles

Le Parti CORED a reçu avec grande satisfaction la déclaration du Parti Convergence pour la démocratie sociale (CPDS) déclinant  sa participation aux prochaines élections présidentielles, prévues le 24 avril de cette année.

Malgré les différences entre nos deux formations politiques, le Parti CORED se félicite pour cette décision historique et courageuse du CPDS venant à la suite de celle de notre parti, qui, en son temps, a condamné les manœuvres du régime pour convoquer ces élections, violant de manière flagrante toutes les règles et les lois du pays sur le processus électoral, tout en négligeant les appels et les demandes de l’opposition démocratique sur la convocation et la tenue d’élections libres, démocratiques et transparentes sous les auspices de la communauté internationale.

Le Parti CORED, conscient de sa responsabilité morale et patriotique envers le peuple de Guinée équatoriale et sans se poser en leader, invite solennellement tous les démocrates de notre pays à unir leurs efforts pour mettre fin au régime déshonorant  de Teorodo Obiang Nguema en parlant d’une seule voix , oubliant nos différences mineures et en faisant passer les intérêts nationaux avant tout autre.

Le parti CORED, dans son congrès constitutionnel de mai 2015, a élaboré et adopté « la Déclaration de Madrid » dans laquelle il a demandé au gouvernement de Teodoro Obiang Nguema la convocation d’élections libres et transparentes sous les auspices de la communauté internationale. Ce document a été envoyé au gouvernement de la Guinée équatoriale et présenté à la plupart des groupes politiques pour l’étude et la possibilité d’émettre des amendements, des propositions et des recommandations en document de références et de consensus à tous ceux qui luttent réellement pour mettre fin à la barbarie imposée par la force en Guinée équatoriale.

C’est dans ce contexte que le Parti CORED fait un appel fort à tous les démocrates de notre pays, pour se joindre au boycott, initié tant par le parti CORED que le CPDS, et publier une déclaration commune dénonçant sans équivoque les manœuvres du régime pour convoquer des élections sous l’égide de la terreur, avec l’objectif ultime d’une succession planifiée de père en fils, qui serait garantie par des mercenaires recrutés au Zimbabwe et d’autres pays, et donc exigeant des élections libres et transparentes sous les auspices de la Communauté internationale.

Paris 20 Mars, 2016

Le Parti CORED exécutif

Nouvelles élections frauduleuses en Guinée Équatoriale

Communiqué de Presse

Le Parti CORED annonce qu’il ne participera pas aux élections présidentielles du 24 avril 2016, précipitamment annoncée par le régime d’Obiang, après avoir constaté que celles-ci ne tiennent pas compte des conditions d’organisation d’élections libres et transparentes stipulées dans la « Déclaration de Madrid ».

Cette annonce impétueuse de ces élections présidentielles en dehors de la date légale sur la base de « conditions particulières », est illégale dans la mesure où il n’existe aucune circonstance particulière  justifiant cette prérogative. La seule circonstance particulière est la manifestation d’une volonté de changement politique pressante de notre peuple par des élections démocratiques, libres et transparentes. Selon le Parti CORED les seules raisons qui justifieraient cette convocation sont :

  1. Éviter l’organisation d’une vraie force d’opposition à l’intérieur du pays, malgré les nombreuses tentatives vaines du régime pour freiner et annuler notre action politique en utilisant des agents infiltrés qui avaient été expulsés (Salomón Abeso Ndong, Emily Jarh Nchama et Filberto Ntutumu Mabale) le Parti CORED dispose déjà d’une présence effective en Guinée équatoriale. Le régime, qui suit de près nos activités, a été informé de notre meeting du  22 février dernier au cours duquel ont été élus 12 représentants régionaux et de districts, ainsi que les coordinateurs de l’organisation de la jeunesse du Parti CORED. Notre deuxième action était  donc la grande rencontre nationale qui aurait renforcé la légalisation du Parti CORED, tout en continuant d’exiger des élections libres et transparentes. Le régime sait qu’il ne peut plus considérer le Parti CORED comme un parti en exil.
  2. Suite à l’incident du dernier meeting autorisé d’un nouveau parti de l’opposition récemment légalisé, le régime a pris la mesure de la frustration du peuple, aujourd’hui disposé à suivre n’importe quel parti se présentant comme leader. Pourtant conscient que ces partis légalisés ne sont créés que pour jouer un rôle de figuration, le régime sait aujourd’hui qu’une campagne plus longue pourrait avoir des conséquences défavorables pour lui.  C’est pourquoi  le régime a décrété 14 jours de la campagne électorale seulement, l’opposition – supposée divisée – sera  strictement contrôlée. Ils recevront comme compensation la somme de 400 millions de francs CFA pour chacun de ses candidats.
  3. Compte-tenu de ces paramètres, le régime d’Obiang avance la date des élections dans cette période où d’autres dictatures telles que celles du Congo, Gabon, du Tchad et Djibouti organise eux aussi des élections, sachant que ces élections sont susceptibles de troubles par la contestation de leur peuples et  attirerons sur elles l’attention de la Communauté Internationale. Obiang espère donc que l’actualité électorale  en Guinée Equatoriale passe inaperçue à l’international, s’il parvient à contrôler tout mouvement populaire. Le régime opte ainsi pour une stratégie de risques partagés, et pourra justifier son recours à la violence pour réduire au silence toute protestation comme le font les autres pays.

Comme nous le dénoncions, Obiang est déterminé à opérer une succession héréditaire en Guinée Équatoriale, puisque ses intentions se confirment : Il se légitimera par de nouvelles élections frauduleuses et démissionnera en faveur de son fils.

Ce comportement d’Obiang laisse entendre qu’il n’abandonnera pas le pouvoir de manière démocratique et met tout en œuvre pour être à nouveau légitimé d’une manière frauduleuse.

Parmi ses nombreuses violations de la Constitution  telles que,  le recensement électoral d’à peine 27 % de la population (représentant 332 040 électeurs) sur  1 222 442 d’habitants (publié en 2015), l’annonce en hâte de la date des élections,  le Parti CORED dénonce tout particulièrement  la violation de l’article 35 constitution pour créer  un nouveau adversaire .

En effet, connaissant le désespoir du peuple de la Guinée équatoriale, son désir de changement et le manque de soutien populaire au CPDS, jusque-là présenté internationalement comme le principal parti d’opposition, a continué de légitimer le régime au cours des trois dernières élections : le régime gagne à 97%  en moyenne et accorde au CPDS un seul député dans une chambre en comportant 100. Obiang a décidé de créer un nouvel « adversaire larbin » du pouvoir, autorisé à organiser des réunions publiques et à participer aux élections sans avoir changé la loi de  création partis politique qui reprends les articles de la constitution, modification demandée par le Parti CORED dans la « Déclaration de Madrid ». En effet, Gabriel Nze Obiang, ex officier de l’armée et ancien chef militaire du cabinet d’Obiang exilé en Espagne, se transforme en adversaire politique, fait légaliser son parti et se voit autorisé à se présenter aux  prochaines élections sans que le point c) de l‘Art 35 de la constitution,  qui exige d’avoir vécu les cinq dernières années en Guinée Equatoriale ne soit modifié.

Le régime entend poursuivre sa dictature dans une succession héréditaire avec son deuxième vice-président inconstitutionnel, Teodoro Nguema Obiang et un nouveau leader politique inconstitutionnel, Gabriel Nze Obiang, toléré mais impliqué dans l’histoire de la répression militaire : le génocide de l’ethnie  minoritaire Bubi de l’île de Bioko en 1999, en prenant la tête du tribunal militaire qui aura condamné 127 jeunes de cette ethnie, dont la plupart sont morts torturés en prison.

Ces évènements se produisent au cœur d’un mécontentement social croissant dû à la crise économique causée par la baisse de la production et les prix du pétrole, impactant sur la fermeture des entreprises, la perte d’emploi, le manque de combustible et d’électricité dans les principales villes du pays etc.

Par ces faits, le Parti CORED :

  1. Fait savoir qu’il entame avec le peuple, à partir de cette date, toutes les actions non violentes à sa portée, pour boycotter les élections présidentielles et exiger du régime la mise en place d’un processus démocratique.
  2. Sollicite toutes les instances de la Communauté Internationale à ne plus fermer les yeux face aux  abus permanents du Président Obiang envers son peuple et d’exercer sur son régime les pressions nécessaires pour ne pas donner caution aux résultats de ces élections, en se prononçant dès maintenant sur l’illégalité de cette élection.

La Guinée Équatoriale est sur le point d’être déstabilisée, un éclatement de violence pourrait avoir de nombreuses conséquences imprévisibles.

Paris le 15 mars 2016

Raimundo Ela Nsang
Secrétaire General

Déclaration du parti CORED concernant l’arrestation et l’enlèvement de plus de 20 étudiants de l’Université Nationale de Guinée Équatoriale (UNGE)

Le Parti CORED a appris avec consternation et indignation l’intervention des forces de la sécurité d’État dans l’arrestation et la détention de plus de vingt (20) étudiants de l’Université Nationale de Guinée Équatoriale (UNGE), le 12 de ce mois de février 2016. Le sort de beaucoup de ces élèves reste inconnu.

Par cette nouvelle démonstration de répression du régime dictatorial envers des citoyens innocents et inoffensifs, le Parti CORED avant-garde du peuple de Guinée Equatoriale, condamne totalement ces actes de violence et d’intimidation envers la population et exige la libération immédiate et inconditionnelle des étudiants arrêtés.

Le Parti CORED rappelle à la population que le régime traverse l’un des pires moments de crise économique, politique et sociale en raison de la gestion désastreuse par l’institutionnalisation de la corruption, le pillage et le gaspillage des ressources du pays par son chef, sa famille et leurs amis.
Les conséquences sociales sont nombreuses, y compris les pertes massives d’emplois, l’augmentation de la violence et de la criminalité dans sa propre jeunesse. Par ailleurs, cette crise s’est intensifiée au début de l’année 2016, avec une pénurie de carburant, de gaz et d’électricité.

Suite à l’agression par balles d’un ancien étudiant par l’un des sénateurs du PDGE les étudiants de l’Université de Guinée équatoriale avaient prévu d’organiser une manifestation pacifique pour exiger du système des améliorations.
Par cette dernière tentative désespérée de mater la population, le régime incapable de résoudre les problèmes sociaux a préféré, enlever, intimider et museler les jeunes étudiants en quête d’une société fondée sur le respect des droits fondamentaux des citoyens et de justice sociale.

Le Parti CORED lance un appel solennel aux missions diplomatiques de la Guinée équatoriale pour intervenir auprès des autorités et demander la libération immédiate et inconditionnelle de ces étudiants, qui d’après nos sources, subiraient mauvais traitements et actes de torture.

Le Parti CORED demande également à son peuple qui souffre et à toute la jeunesse de faire face à ces injustices en ne cédant pas à la peur, celle-ci est l’arme la plus redoutable des dictatures.

Les générations craintives ne font pas l’histoire. Le régime est sur sa fin, l’utilisation de la violence pour continuer à imposer son autorité est sa seule alternative du fait qu’il ne contrôle plus la situation.

Paris Février 16, 2016
L’exécutif du Parti CORED

Droits de l’Homme en Guinée Equatoriale : Omerta ou désinformation ?

L’Université Carlos III de Madrid organise une conférence-débat sur les droits de l’homme en Guinée Equatoriale, Jose Maria Calleja journaliste du quotidien El Pais et auteur de nombreux ouvrages, rythme les interventions et les débats.

 

Suite aux nombreuses interventions de dénonciations de exactions et abus en Guinée Equatoriale, Raimundo ELA NSANG Secrétaire Général du parti CORED et candidat aux prochaines élections présidentielles est invité à l’Université Carlos III de Madrid afin d’intervenir sur la question des droits de l’homme en Guinée Equatoriale.

Ce parti dont la volonté principale est la restauration d’un état Démocratique mettant un terme ces trente années de dictature. Le Parti CORED présente un bilan social, politique et économique de la situation en Guinée Equatoriale par l’absence de démocratie et de respect des Droits de l’Homme.

Isabel CACHINA DOMINGO porte-parole du partie CORED est intervenue sur les conséquences sociales par ricochet et les abus et les violences faites aux femmes leurs conséquences sur les générations à venir sont lourdes. Jose Maria Calleja modérateur de la conférence notera le caractère féodal de la condition des femmes, réduites à de simples objets de consommation et de plaisirs dont le pouvoir peut disposer à souhait. De jeune filles et épouses sont la propriété de ses hommes de pouvoir au su de tous et dans la plus grande impunité.

Les conséquences de cette négation de liberté individuelle dans le système politique, l’opposition en exil pour sa sécurité ne peut participer aux prochaines présidentielles 2016, malgré les accords d’ententes proposés au gouvernement et à tous les parties pour des élections libres.

Raimundo ELA NSANG interviendra sur les conditions de leurs exils et les représailles de leurs représentants locaux et mettra l’accent sur les impacts de cette dictature sur la politique Nationale et Internationale du pays, les dernières audiences accordées par la France les Etats-Unis et l’Allemagne. Face à l’inertie de l’Espagne les membres de la CORED ont tenu à sensibiliser l’Assemblée sur les liens qu’ils entretiennent avec leur unique colonie

Les répercussions économiques lourdes de conséquences impactent sur l’exploitation du pétrole d’après le bilan de Carlos ABAGA AYINGONO Responsable de la Sécurité Intérieure, la découverte et la production de l’or noir se fait au détriment des autres ressources naturelles et agricoles dont dispose le pays. Le PIB de la Guinée Equatoriale le place comme le pays le plus riche du continent africain or, la réalité est tout autre, malgré les répressions de toutes sortes dans toutes les instances de la société et au sein même du gouvernement, (emprisonnement massifs et abusifs…) , le mécontentement de la population qui se manifeste aujourd’hui par la montée de la violence suscitée par les nombreuses pénuries (essence, électricité..) créent un climat de de tensions internes qui ne seront pas favorables à des prochaines élections sans heurts.

A travers cette conférence sur les Droits de l’Homme, le parti CORED fait appel à l’article 3 du protocole1 de la CEDH (le droit à des élections libres) et à l’histoire commune de l’Espagne avec la Guinée Equatoriale par leur histoire de commune afin que le gouvernement actuel s’engage à organiser, à des intervalles raisonnables, des élections libres au scrutin secret, dans les conditions qui assurent la libre expression de l’opinion du peuple sur le choix du corps législatif.

Le parti CORED rappelle qu’il ne peut préparer une présidentielle dans les conditions d’exil et de répression de ses sympathisants. Au regard de la Convention des Droits de l’Homme, un arbitrage des institutions internationales afin de garantir des élections libres et transparentes et la sécurité de tous les candidats l’opposition est inévitable et dans le cas du parti CORED, contribuera à la rétablir une démocratie en Guinée Equatoriale.

Réaction du Parti CORED aux propos du Président Obiang au 26ème de l’Union africaine

COMMUNIQUE DE PRESSE :

Réaction du Parti CORED aux propos du Président Obiang au 26ème de l’Union africaine

Le parti CORED, réagit à la prise de position du Président Obiang qui est à l’origine de l’hostilité des chefs d’Etats africains qui se sont opposés au déploiement des forces africaines de maintien de paix au Burundi.

Le parti CORED estime que cette position du Président Obiang, va à contresens des intérêts des peuples qui subissent la répression des dictateurs accrochés au pouvoir. Il considère qu’en adoptant cette attitude, le Président Obiang, cherche plutôt à se prémunir et se protéger contre toutes interventions similaires en Guinée-Equatoriale. Car, le pays est au bord de l’explosion sociale et qu’il redoute le scénario burundais.

En effet, les longues années de dictature du régime Obiang, ont conduit le pays au chaos économique et social. La Guinée Equatoriale dont le PIB le positionne comme le pays le plus riche du continent africain, subit actuellement une crise due à la baisse de la production et à la chute des prix du pétrole qui mettent en relief la mauvaise gouvernance de ces longues années de dictature. Les entreprises ferment et n’investissent plus en Guinée Equatoriale. Les répercussions sociales sont nombreuses dont la perte massive d’emploi, la montée de la violence et de la délinquance d’une jeunesse livrée à elle-même. Cette crise s’intensifie en ce début d’année 2016 avec une pénurie de carburant dans les stations-services, de gaz de ville et d’électricité. Cette situation impactera par conséquent les autres secteurs économiques puisque la Guinée Equatoriale importe presque tout.

Le Président Obiang sachant que le Parti CORED ne cesse de rappeler la nature politique de la crise actuelle et réclame du régime l’organisation d’élections libres et transparentes en 2016 sous l’égide de la Communauté Internationale, il adopte une attitude contestataire. Car, nous sollicitions l’intervention de la communauté internationale pour résoudre le contentieux politique actuel afin d’éviter de reproduire le scénario burundais.

Pour ce fait, le parti CORED :

  • Se démarque des propos tenus par le Président Obiang et se déclare favorable au déploiement des forces africaines au Burundais pour sauver la population conformément aux résolutions du Conseil Paix et Sécurité de l’Union africaine.
  • Refuse l’instrumentalisation de l’Union africaine pour des calculs politiques personnels. Car Obiang est à la tête contre toute initiative visant à la protection des peuples africains qui engage la responsabilité des dirigeants africains comme c’était le cas de la CPI où il avait incité ses paires de quitter en bloc cette institution judiciaire.
  • Appelle à l’extrême vigilance ; la presse, les organisations  internationales et  les Etats face au contexte et au silence apparent à l’approche des élections présidentielles. Le régime se trouve plongé dans une impasse politique et sociale, fait croire  à  l’inexistence de l’opposition tout en restant incapable de fixer la date officielle des échéances électorales.
  • Demande à la communauté internationale d’exercer de manière urgente une forte pression sur le régime de Malabo afin qu’il accepte la tenue des élections libres et transparentes avec toutes les garanties conformément à la Déclaration de Madrid.

Fait à Paris, le 1er février 2016

Raimundo Ela Nsang
Le Secrétaire Général du Parti CORED