La parti politique CORED vous invite à suivre l’intervention de son secrétaire Général, Raimundo Ela Nsang, ce soir 15 Octobre 2015 de 18 à 19 heures de Paris, dans l’émission « Le Grand Débat » sur la radio Africa N°1 et présentée par Francis Laloupo.
Mis à part la thématique principale, le Secrétaire Général de la CORED va faire la lumière sur la confusion que des pseudo-opposants, au service du régime Obiang, ont créé auprès des medias français en obtenant la diffusion de leur conférence de presse par l’Agence France Presse.
Seule Radio France International (RFI), après avoir interrogé le Secrétaire General Raimundo Ela Nsang par téléphone, a eu la prudence de ne pas mentionner ces pseudo-opposants en relayant l’article d’AFP.
A deux mois de la création de la CORED (Coalition d’Opposition pour la Restauration d’un Etant Démocratique), le 28 janvier 2014, nous avions expulsé certains membres, après avoir constaté qu’ils travaillaient pour le régime et voulaient détruire la coalition en divulguant des informations. Une fois expulsé, ne pouvant plus la contrôler ou la détruire de l’intérieur, ils se sont constitués en une CORED dissidente et ont choisi Paris pour siège de leurs actions politiques, malgré qu’aucun d’eux n’habitent en France.
La personne clé de cette démarche est Salomon Abeso Ndong, un proche de la famille Obiang qui fut notamment le protégé du frère d’Obiang, Armengol Ondo Nguema, il réside à Londres et joue le rôle de recruteur. La plupart des pseudo-opposants qui l’accompagnent sont sans emploi et se servent de ces réunions pour mener grand train de vie dans les hôtels luxueux de Paris.
La figure emblématique de ce mouvement est Severo Moto qui, en mal de notoriété en Espagne, a accepté volontiers de signer l’alliance PP-CORED pour donner de la crédibilité auprès des médias.
La stratégie du régime, avec cette CORED dissidente, est de créer la confusion auprès du gouvernement français, des medias, l’opinion publique internationale et ainsi discréditer notre action politique.
Ils ont adopté trois stratagèmes. Le premier, au tout début, consistait à multiplier des visites à Paris pour porter des lettres en main propre à des personnalités françaises, soi-disant. Cela les a conduits à aller se faire photographier devant le Musée du Petit Palais à Paris et faire un article dans leur site comme s’ils avaient été reçus à l’Elysée[1].
Le deuxième point, sachant que notre parti est une force politique progressiste, a été d’orienter leurs contacts auprès du parti des Républicains. Finalement, ils ont organisé des manifestations devant l’ambassade de Guinée Equatoriale à Paris avec de multiples conférences, portant un message politique contradictoire au notre.
Ils ont ensuite organisé des conférences de presse à Paris, avec la seule présence de la chaine Africa24. Cette chaine de télévision a été dénoncée très justement par l’association Survie comme étant un outil de propagande du régime Obiang.
Dernièrement, ils ont finalement réussi « leur coup médiatique » en obtenant que l’AFP relaie l’information principale de leur conférence de presse qui concernait une liste précise de 310 assassinats politiques présumés depuis qu’Obiang est au pouvoir.[2]
Le seul but de cette annonce était de faire parler d’eux sous la dénomination CORED pour créer encore de la confusion et porter un message contradictoire au notre. Nous avons lu la déclaration finale de leur rencontre, à par la liste, ils déclarent boycotter les élections de 2016 et exiger la démission d’Obiang. Ils savent parfaitement que nous avons annoncé notre participation à ces élections. Nous avons publié une déclaration, à ce propos, des conditions que nous exigeons du régime Obiang pour que ces élections soient libres et transparentes. Nous avons aussi initié une campagne internationale pour faire pression sur Obiang. Sur le déroulé des actions de ces pseudo-opposants, vous pouvez ainsi mieux comprendre leurs contradictions et surtout leur véritable mission qui est de créer une déstabilisation de la véritable opposition.
En définitif une intrusion et manipulation de la dictature d’Obiang dans le rôle des oppositions en exil.
Cette stratégie est utilisée par d’autres dictateurs, nous espérons seulement, avec l’exposé envoyé à tous les organes de presse, que cette confusion puisse se dissiper.
La CORED parti politique vient s’adresser à toutes les personnes de bonne volonté en association avec notre mouvement : diaspora équato-guinéenne et plus largement africaine vivant en France, membres affiliés à notre parti, afin de délivrer un message de soutien aux forces de gauche françaises à l’occasion du « référendum pour l’unité » proposé par le Parti Socialiste le 16,17 et 18 octobre 2015.
Depuis la création de son siège provisoire à Paris, la CORED est invitée régulièrement aux évènements importants du PS et de l’EELV (écologies les verts), s’affirmant ainsi comme une force de gauche dans son combat pour la démocratie et le développement durable. Consciente aussi du contexte international qui favorise les partenariats de solidarité politique, la CORED vient donc en retour proposer son appui à l’initiative du PS.
Il est incontournable que l’unité de la gauche est à entendre tant sur le plan national qu’international, gage d’une cohérence de réciprocité, pour la pérennité des états de droits et l’engagement commun vers des sociétés capables de mettre en œuvre un développement durable, facteurs de justice sociale et de meilleure gestion des ressources partagées mondialement.
Aux dates indiquées ci-dessus, le PS propose un référendum à toutes les personnes qui se reconnaissent dans les valeurs de la gauche et vivants sur le territoire Français, afin de décider de listes communes aux élections régionales à venir. Ces listes ont pour objectif de renforcer l’union de la gauche dans ce scrutin très important son seulement dans la vie locale de la France, mais aussi sur le plan national. Une élection qui interviendra dans un contexte international de crise migratoire et économique avec la montée en puissance des partis d’extrême droite.
La vision politique de la CORED est axée bien sur vers l’avenir de la Guinée Equatoriale, mais se positionne aussi dans un cadre plus large qui sera celui de relations bilatérales dans le futur. Ces relations permettront d’engager des actions soutenues sur le plan international, notamment avec ses alliés de principes, PS et l’EELV entre autres, qui actent pour soutenir actuellement notre parti politique vers une transition démocratique en Guinée Equatoriale.
La CORED soutient donc pleinement la proposition de référendum du PS qui consiste à renforcer l’adhésion des forces de gauche en présence. A ce titre, nous invitons toutes les personnes se reconnaissant dans notre mouvement, à participer à l’appel du PS au référendum ouvert à toutes et tous le 16, 17 et 18 octobre 2015. Vous trouverez dans le lien inscrit ci-dessous de plus larges informations et la possibilité d’exprimer votre choix directement par vote électronique :
Dans le cadre de sa campagne électorale le bureau exécutif du parti politique CORED s’est rendu à Madrid du 28 septembre au 1 octobre 2015. Cette visite a permis des rencontres avec diverses personnalités politiques et des organisations non gouvernementales, afin de transmettre nos messages de campagne et obtenir leur soutien à nos initiatives pour l’élection présidentielle prévue pour 2016 en Guinée Equatoriale.
La première réunion a eu lieu avec les organisations non gouvernementales dans la matinée du 29 septembre au siège de l’association de presse de Madrid. Lors de cette rencontre le parti CORED a été présenté comme une véritable alternative pour les élections 2016. Nous avons également effectué la rédaction du document relatif à la déclaration conjointe de notre parti politique et celui de l’Union Populaire, pour rendre publique notre coopération d’union autour des exigences de la Déclaration de Madrid.
Dans le même contexte et suivant l’ordre du jour, le parti CORED a visité dans l’après-midi l’assemblée de la communauté de Madrid et a été reçu par Gabriel Gabilondo, porte-parole socialiste de l’assemblée et ancien ministre de l’éducation du parti socialiste ouvrier espagnol, accompagné de son porte-parole adjoint José Manuel Franco.
Le 30 septembre, la présidente de l’UNESCO Madame Luz Nodrono, avec son équipe composée de Juan Antonio Matusan, José Luis De La Cruz et les collaborateurs de l’université Carlos III, ont également reçu le bureau exécutif de la CORED.
La teneur des discours échangés dans ce dialogue avait pour thème le travail qui a été mené par la CORED jusqu’ici, les objectifs atteints et ceux qui restent à atteindre. En conséquence, la conclusion a été un soutien unanime pour l’ensemble du projet CORED, parti de la démocratisation de la Guinée Equatoriale.
Dans les deux sens des échanges à Madrid, nous retenons le même message de cohérence engagé autour des actions de la CORED, son engagement et la recherche du soutien des forces démocratiques internationales pour les élections de 2016 en Guinée Equatoriale. De plus, dans l’ensemble des réunions, la situation de la Guinée Equatoriale en matière économique, politique et sociale a été analysée dans le détail, ceci afin de permettre aux différentes parties d’objectiver les actions à envisager pour le développement futur de notre pays et faire des propositions concrètes tout au long de ce parcours à venir.
La CORED et le bureau exécutif remercient l’ensemble des hôtes de l’accueil qui lui ont été réservé.
Le « club éthique » a pris l’initiative de réunir à Paris le vendredi 25/09/2015, dans un salon de l’assemblée nationale Française, les interlocuteurs des oppositions en exil et de la diaspora africaine ainsi que des représentants de partis politiques au pouvoir en Afrique.
Cette réunion de réflexion s’est tenue sous le thème du développement durable, des possibles transitions démocratiques et le rôle que peuvent tenir les différentes composantes politiques, notamment celles tenues à l’écart par les régimes anti-démocratiques.
Raimundo Ela Nsang secrétaire exécutif de la CORED était donc présent dans le cadre des actions informatives menées pour la campagne des élections présidentielles 2016 qui se tiendront en Guinée Equatoriale. De façon plus large, il s’agissait pour le secrétaire exécutif de transmettre la nature des propositions que fait la CORED sur les thèmes proposés et abordés. Pour la CORED il ne fait nul doute que le développement durable est corrélatif d’un contexte politique démocratique, participatif et inclusif, car se sont toutes les couches de la population et institutions qui doivent être concernées pour mener à bien des projets d’envergures et durables, tant sur le plan économique que politique.
Assistait aussi à cette réunion la représentante du PDGE à Paris, Madame Brigida Mangue Edu, qui a fait une intervention sans surprise. A savoir, un éloge habituel du parti au pouvoir en Guinée Equatoriale sans la moindre capacité critique à l’égard des responsabilités de ce parti sur la situation économique et politique catastrophiques du pays. Cela n’est guère étonnant sachant que le président Obiang est aussi président du PDGE, nous savons tous qu’émettre une critique est synonyme de mise au ban. Madame Brigida Mangue Elu est donc intervenue dans une stratégie habituelle de communication qui consiste à faire croire à la possibilité d’un dialogue et de pluralité autour du régime de dictature. Elle a rappelé ainsi le message du président Obiang qui demande aux différents partis politiques en exil de rentrer au pays, sans préciser sous quelles conditions de sécurité. Pourtant et suite à la « table de dialogue » qui s’est tenue fin 2015 où furent sommées de participer les oppositions présentes dans le pays, rien n’a changé depuis, les quelques participants ayant émis des critiques sur le contenu de cette fausse ouverture en ont dû se plier à nouveau au fonctionnement rigide du pouvoir : personnalités politiques retenues de force dans leurs villages, aucune liberté de la presse, personnes toujours emprisonnées pour des faits politiques etc..
Raimundo Ela Nsang a donc pris la parole devant l’assemblée pour répondre à Madame Brigida Mangue Edu et souligner que les conditions actuelles ne sont en aucun cas propices à un dialogue national et inclusif. Car, la structure même du pouvoir reste inamovible, les discours d’ouverture sont en contradiction totale avec les faits et le fonctionnement de l’état qui est celui d’une dictature. Dans ces conditions, il est donc impensable d’organiser un retour des oppositions en exil qui seraient immédiatement soumises à des procédés de répressions directes ou indirectes. Quant aux élections présidentielles de 2016, le secrétaire général de la CORED a rappelé qu’il a été désigné candidat officiel de son parti. A ce titre et afin d’aller vers de vraies élections, transparentes, soumises à contrôle, une proposition en 10 points faite lors de la « déclaration de Madrid » a été envoyée au président du PDGE. Ces points concernent des principes basiques et incontournables pour admettre la validité d’une élection. A ce jour aucune réponse n’a été faite en retour, ce qui démontre, s’il le fallait encore, que la possibilité d’un dialogue autour de la transition démocratie n’existe toujours pas en Guinée Equatoriale.
Dans le cadre de la campagne de mobilisation pour des élections présidentielles libres et transparents 2016 en Guinée Equatoriale, le secrétaire général de la CORED, Raimundo Ela Nsang, s’est rendu au parlement Européen à Bruxelles à l’invitation des eurodéputés (donc nous gardons l’anonymat pour l’heure), afin d’échanger et analyser le contexte politico-économique au regard des élections à venir.
Cette première rencontre a permis de faire le point sur les possibles actions ou mesures à prendre de la part de l’union Européenne afin de faire pression pour la tenue d’un cadre démocratique réel et effectif autour des élections à venir
Cette réunion a également été l’occasion d’aborder les manipulations diplomatiques du régime Obiang auprès de l’union Européenne pour tromper habilement ses interlocuteurs pendant que le système répressif et tyrannique continue d’exister. Comme cette réunion organisée dernièrement à Bruxelles auprès de l’union Européenne, avec la participation des représentants de la pseudo-opposition et l’ambassadeur équato-guinéen, pour montrer au parlement Européen que le régime serait dans une dynamique d’ouverture et de dialogue.
Le comble, après cette réunion de dialogue factice, est qu’un des participants de la pseudo opposition est allé déclarer en Guinée Equatoriale que « L’union Européenne dit de rentrer au pays, la politique doit se faire ici et l’opposition recevra l’aide de l’union Européenne ». Obiang n’a qu’un seul but, trouver une crédibilité internationale tout en continuant en interne ses pratiques habituelles, c’est-à-dire juguler la vraie opposition, celle qui ne peut s’exprimer et se servir de cette fausse opposition qui collabore avec lui pour donner une façade de démocratie, si certaines de ces personnes pensent trouver une possibilité de s’inscrire ainsi dans un processus électoral normal et accéder au pouvoir, elles se trompent très lourdement.
La date précise des élections n’est pas encore annoncée officiellement, mais le gouvernement Obiang a déjà engagé une pré-campagne électorale. Il est donc important que la CORED mette en place des actions concrètes de campagne, en ce sens les eurodéputés ont promis au secrétaire général, Raimundo Ela Nsang, de prendre des mesures pour faire pression sur le régime Obiang pour des élections libres et démocratiques.
En effet, pour le secrétaire général de la CORED, il est impensable qu’Obiang puisse à nouveau organiser une élection présidentielle frauduleuse comme il l’a fait lors des quatre derniers scrutins. La secrétaire général a clairement fait savoir qu’il lutte pour toutes celles et ceux qui souffrent de la dictature en Guinée Equatoriale, la CORED mettra en place toutes les actions possibles pour empêcher que le régime dictatorial puisse continuer. Après 46 années de dictature ininterrompue il n’y a plus d’arrangement factuel politique possible, comme donner à ce régime une façade de démocratie qui ne changera rien.
La famille Obiang, son clan, ce régime, doivent accepter que se tiennent des élections où le peuple puisse choisir librement son gouvernement pour sortir des impasses sociale, économique et politique dans lesquelles il se trouve. Cela ne peut être réalisé que grâce à la médiation de la communauté internationale, comme la CORED l’a souligné dans sa « déclaration de Madrid ». Cette possibilité reste la dernière porte de sortie pour la famille Obiang et son régime d’éviter de nouvelles souffrances à la population sans en passer par une transition éventuellement violente avec effusion de sang et permettre à un nouveau gouvernement de mettre en place un programme inclusif et de renouveau.
La CORED vous informe ainsi de l’efficacité des actions en cours auprès de la diplomatie internationale afin d’atteindre l’objectif de démocratie. La balle est donc dans le camp du peuple équato-guinéen s’il veut mettre fin à la dictature en accompagnant la CORED et la feuille de route inflexible qui est à présent fixée
Les membres du bureau exécutif de la CORED se sont rencontrés à Paris du dimanche 6 au mardi 8 septembre 2015, pour initier la campagne internationale pour des élections libres et transparentes en Guinée Equatoriale en 2016, campagne qui débute donc au siège provisoire du parti.
Le principal événement de cette rencontre a été la soirée débat et concert de solidarité pour la démocratie en Guinée équatoriale et en Afrique qui s’est tenue le 6 septembre 2015. Cette cérémonie d’ouverture et de rencontres a compté l’assistance d’importants invités politiques français et africains. Côté français ont répondu à l’invitation le parti socialiste français, qui était représenté par Alexander Minet responsable de l’International de la Fondation Jean Jaurès et le parti Europe Ecologie les Verts EELV, représenté par François Hoffet membre de la commission Afrique qui a effectué notamment une mission en Guinée Equatoriale en 1982. Côté africain étaient là les représentants politiques des partis en exil de Djibouti, Mali, Rwanda et Togo.
La soirée a commencé par le discours du secrétaire général du parti politique CORED, Raimundo Ela Nsang, qui a développé différents aspects de la situation actuelle en Guinée équatoriale en faisant d’abord un rappel historique de la première dictature Macias et l’arrivée consécutive au pouvoir d’Obiang.
Ces rappels sur l’histoire de la Guinée équatoriale permettent de comprendre une certaine forme de logique qui nous conduit à la situation politique présente et l’état d’esprit du régime en place. Il serait très réducteur d’analyser le présent à la seule lueur de la crise pétrolière. Cette crise très dure que vivent tous les équato-guinéens connait un ensemble de facteurs autres que la simple chute des cours et du volume de pétrole. Nous sommes ici au sommet de 46 années de dictature qui a créé un système de préemption familiale et clanique, dilapidation du bien commun, gestion hors droit du patrimoine national. Si la crise pétrolière précipite le pays dans un gouffre financier évident ce n’est que proportionnellement aux pratiques du gouvernement Obiang. Ce pouvoir, à la veille des élections présidentielles de 2016, est aujourd’hui dans une impasse, dans l’obligation de prendre des mesures de plus en plus dures, non à l’encontre de son propre fonctionnement mais contre les citoyens et l’opposition qui demandent un changement de direction, le départ de la famille Obiang, la restauration d’un état de droit démocratique. Nous pouvons observer tous les signes d’une crispation autoritaire encore plus forte, avec des alliances internationales qui rappellent celles de la dictature Macias, les tentatives de discréditer l’opposition par tous les moyens, fermer la possibilité d’un déroulement transparent des élections à venir. Il s’agit là d’une fuite en avant de la part d’un régime qui est au pied du mur de son propre bilan, incapable de renverser la situation économique dont il est le seul responsable.
Attentive à cette analyse, l’assemblée présente a pu échanger de façon plus informelle sur l’ensemble des thèmes présentés ici en résumé. Chacun s’accorde à dire que cette situation en particulier ressemble, par certains aspects, à celles d’autres pays africains où perdurent depuis des décennies les mêmes systèmes de pouvoirs familiaux et claniques et l’absence de cadre démocratique.
La soirée s’est ensuite poursuivie autour d’un rassemblement, cette fois-ci musicale, pour reprendre aussi des thèmes d’actualités concernant la culture et la récente répression du centre culturel Rebola en Guinée équatoriale qui a été fermé par décision arbitraire du régime Obiang. La culture étant ce qui permet de penser, de se rassembler, de créer de l’échange, du lien et de l’entente sociale, nous constatons comme à l’habitude que les dictatures empêchent toute possibilité aux populations de se ressourcer sur le plan culturel.
Cette soirée musicale était animée par l’artiste franco-camerounaise Helma beker et le groupe « Afro Star » de Richard King du studio « Rking Productions ». Une soirée donc pour lier expression politique et culturelle dans un cadre de rencontres menant aux journées de travail qui ont suivies.
Les invités ont pu, tout au long de la soirée, déguster les plats typiques de la Guinée Equatoriale.
A partir de lundi les membres de la CORED ont aussi profité de leurs présences physiques pour travailler au siège du parti et planifier les actions à venir et faire un point de presse où ils ont communiqué le contenu de l’événement.
Les prochains événements de cette campagne internationale seront annoncés au fur et à mesure de la programmation des dates par le bureau exécutif.
La CORED remercie l’ensemble des participants de leur présence à cette soirée débat.
Dans une dynamique de sensibilisation de la diaspora africaine et des citoyens français et européens, la CORED en collaboration avec l’artiste franco-camerounaise Helma BAKER organise une soirée de débats et de concerts autour de la question de l’alternance démocratique en Guinée Equatoriale et dans le reste de l’Afrique. Cette soirée sera l’occasion de rencontrer les autres membres de la CORED.
Rappelons que, bien qu’en exil, la CORED est la principale force de l’opposition politique en Guinée Equatoriale, et en tant que tel, elle lutte pour que toutes les élections – notamment les présidentielles qui se tiendront en 2016 – soient libres et transparentes.
Cet événement permettra également de fédérer la diaspora africaine autour des principes primordiaux et universels que sont le respect de la constitution, le respect des libertés fondamentales et la transparence économique. Ces valeurs doivent plus que jamais animer les consciences des africains.
Et pour joindre le plaisir à la réflexion, plusieurs artistes indépendants viendront ajouter une touche musicale et festive au débat. Des rafraîchissements et des plats africains seront proposés à tarif préférentiel.
Nous serions tout à fait honorés de pouvoir compter sur votre présence. L’événement aura lieu le dimanche 6 septembre 2015 de 18h à 0h00 au GARAGE – 43/45 Rue Bérégovoy 92110 Clichy (Metro Mairie de Clichy). La participation aux frais est libre. Cette soirée étant ouverte à tous, n’hésitez pas à en parler autour de vous, et à le diffuser sur vos réseaux, blogs et émissions radiotélévisées à travers des publications, des tweets ou des articles.
En espérant avoir le plaisir de vous y croiser, nous vous envoyons nos salutations.
Au fait de l’actualité la CORED vient, avec cet article, démontrer une fois de plus les manœuvres dilatoires du gouvernement de Malabo concernant sa responsabilité de la crise économique et de l’emploi qui frappe durement notre pays :
Désinformation du gouvernement.
Suite à une information diffusée au journal télévisée de Guinée équatoriale et reprise par « Malabo news » [1] en date du 29/08/2015, on nous informe que la crise de l’emploi a fait réagir le « deuxième vice-président » à propos des entreprises Chinoises qui ne respecteraient pas le quota de 10% maximum d’étrangers employés, comme le prévoit la loi sur le travail. Face à cette situation Theodoro Nguema Obiang aurait demandé aux ministres concernés de réagir. Si la loi du travail s’appliquait à la plupart des entreprises occidentales, ce ne fut pourtant pas le cas avec les entreprises Chinoises et pour cause ! Comme le sait parfaitement Théodoro Nguema Obiang des accords spécifiques lient le gouvernement Chinois et celui du Président Obiang. Dans le cadre de ces accords les entreprises Chinoises n’ont jamais été soumises à la loi des 10% et peuvent employer les ressortissants Chinois à 100%.
Déresponsabilisation et dénigrement
Comme à son habitude quand il s’agit de prendre ses responsabilités en matière d’emplois et de résultats, le gouvernement Obiang, par la voix du « deuxième vice-président », rejette la responsabilité sur un tiers. Depuis quelques semaines le président Obiang accusait lui-même les entreprises partenaires occidentales d’être la cause de certains maux, ce sont à présent les entreprises Chinoises qui sont visées. Aucun citoyen équato-guinéen n’est dupe de cette situation, les contextes de coopération ont bien été gérés par le gouvernement Obiang et nul autre.
Défection de l’investissement étranger et aggravation du chômage
La situation de crise mondiale due à la baisse du prix du baril de pétrole n’explique pas à elle seule la crise sans précédent que connait la Guinée équatoriale aujourd’hui : dépenses insensées dans des infrastructures non adaptées aux besoins du pays, clientélisme et corruption généralisée dans le secteur de la construction, économie centrée à 90% sur les recettes du pétrole, sont les trois points clés de cet état de fait. L’économie de la Guinée équatoriale est à présent exsangue et les seuls responsables de cette situation sont le président Obiang et son gouvernement qui tentent des manœuvres de désinformation de plus en plus ridicules. Nous pouvons comprendre les conséquences d’une telle situation : plus aucune société étrangère ne voudra investir en Guinée équatoriale, le défaut de paiement de l’état étant maintenant un fait avéré, cela signifie clairement que la dégradation de l’emploi va continuer.
Exigence démocratique et retour à l’emploi
Devant l’urgence de cette situation, nous appelons tous les citoyens équato-guinéens à refuser de s’enfoncer plus loin dans le gaspillage, l’état de corruption et la discrimination politique. Le retour à une transformation et dynamisation de l’économie équato-guinéenne ne pourra se faire qu’avec de nouveaux acteurs et dans un contexte de démocratie exigeant. Les élections à venir sont un enjeu majeur, la gestion cohérente des ressources restantes sera la garantie d’un retour à l’emploi pour tous. Dans cette visée nous ne pouvons accepter que se tiennent à nouveau des élections truquées d’avance, nous devons lutter tous ensemble pour que les exigences de démocratie et d’une économie de développement durable puissent être mises en place dans un délai rapide voire immédiat.
Lors du journal télévisé de 12H en date du 19/08/2015 la chaine africa24 a diffusé un document concernant différentes structures supposées se nommer CORED avec une interview d’Emilia Nchama Jahr. Dans ce document la chaine fait allusion à la personne de Raimundo Ela Nsang avec une photo. En commentaires, ils qualifient ses prises de positions péjorativement comme étant « radicales » relativement à celle d’Emilia Nchama Jahr.
Outre le fait qu’ils ne devraient pas utiliser sa photo sans son autorisation, ce commentaire ne correspond pas aux prises de positions réelles de la CORED et dénigre notre structure politique.
En effet, La CORED était une structure politique fédérative officialisée en décembre 2013. L’ensemble des représentants des différents partis politiques et associations (13 au total) ont adhéré à cette structure en signant la « charte CORED ». Cette structure fédérative est devenue un parti politique lors du congrès de Madrid (tenu du 18 au 22 mai 2015), par approbation de l’ensemble de ses membres.
Emilia Nchama Jahr ainsi que cinq autres membres ont été exclus de notre mouvement. Les raisons de cette exclusion et manœuvres postérieures ont été largement expliquées dans nos différentes publications. Pour résumer nous avons découvert que Salomon Abeso Ndong, qui était le représentant du Royaume Uni et Emilia Nchama Jahr, collaboraient parallèlement avec le régime du Président Obiang avec l’objectif de prendre le contrôle de l’organisation ou la détruire. N’ayant pas pu détruire la CORED, les exclus ont créé une CORED « dissidente », nommant Emilia Nchama Jahr Secrétaire General. Depuis lors, bien qu’aucun des membres de cette pseudo CORED ne réside en France et fortement financé par le régime, ils ont choisi Paris comme siège associatif pour mener leur campagne de pseudo opposition dans le but d’entretenir volontairement la confusion en utilisant le sigle CORED.
Leur manque de résultats, malgré les dizaines des voyages dans des hôtels de luxes, pour semer le trouble dans l’information à propos des prises de positions de notre parti politique la CORED, les a même conduits à faire une photo devant le musée du Petit Palais à Paris accompagné d’un article expliquant qu’ils avaient été reçus officiellement à l’Elysée.
Malgré cela, le travail de la CORED contre la dictature est resté constant et reconnu, avec le soutien ouvert des partis comme l’EELV et le PG, ou l’invitation par le PS dans leur récent congrès à Paris.
Concernant les personnes exclus de notre mouvement, l’actualité du document d’Africa24 nous donne raison puisqu’Emilia Nchama Jahr s’est établie aujourd’hui en Guinée équatoriale avec l’accord des autorités en continuant à se servir du sigle CORED. Parallèlement à Paris France un troisième mouvement associatif appelé « coalition CORED », avec comme président Salomon Abeso et Secrétaire General Filiberto Ntutumu qui réside à Saragosse Espagne, a été créé. Ce groupe a réussi à rallier Francisco Ela Abeme comme « opposant historique ». Nous voyons là distinctement une stratégie d’ensemble pilotée par Malabo pour entretenir la confusion avec notre parti.
Prenant acte de ces faits, la CORED a déposé deux plaintes pour usurpation de nom, ces plaintes seront instruites comme il se doit afin de clarifier définitivement la situation. Nous pouvons rappeler ici à ces personnes que le SIGLE CORED est bel et bien protégé par différents statuts juridiques dont nous donnerons le détail à l’instruction des plaintes.
Africa24, connaissant cette situation, mène une campagne de désinformation en faveur du régime car cette chaine donne de la couverture médiatique à ces groupes à l’occasion de leurs rassemblements à Paris et tente de présenter la CORED péjorativement comme radicale face au régime Obiang.
Pourtant, et si Africa24 avait pris la peine de nous interroger, nous aurions pu expliquer que les positions de notre parti politique ne sont en rien radicales. S’il a été effectivement proposé au Président Obiang de démissionner, ce n’était pas pour prendre le pouvoir de facto, mais pour assurer la possibilité d’une transition démocratique effective et réelle. Cette proposition devrait s’effectuer en deux temps, mise en place d’un gouvernement de transition fédératif pour la mise en place d’élections dans un climat de réelle transparence et accession à un régime démocratique par des élections. Suite au congrès de Madrid et en vue des élections présidentielles de 2016, nous avons aussi proposé une deuxième option au président Obiang avec la tenue d’élections sous conditions strictes de transparence et de contrôles. Cette proposition a été transmise par courrier à la présidence, nous n’avons reçu aucune réponse en retour.
Force est de constater aujourd’hui que c’est le pouvoir de Malabo qui se radicalise : préparation d’élections en refusant toute possibilité de transparence, pressions constantes sur les oppositions dites légalisées, jeux troubles à travers l’opposition en exil pour discréditer le parti politique CORED, dénigrement systématique des partenaires occidentaux afin de retourner les responsabilités de la situation de crise économique actuelle, alliances internationales militaires et sécuritaires vers des pays peu sensibles à la démocratie comme l’a fait l’ancien dictateur Macias, utilisation de différents médias pour mener des campagnes de désinformations et de dénigrements, annonces menaçantes vers le retour au parti unique.
La liste n’est pas exhaustive et elle met en évidence une radicalisation de la dictature qui prétendait ouvrir un dialogue pour avancer vers la démocratie.
La CORED est donc à l’antithèse de cette radicalisation en proposant à tous les citoyens équato-guinéens d’accéder réellement à un processus démocratique afin de sortir de la crise et des impasses dans lesquelles se trouve la Guinée équatoriale aujourd’hui »
Nous avons envoyé une lettre à la chaine africa24 pour demander un droit de réponse aux allégations à l’encontre de notre parti.
Nous interpellons donc les différentes autorités et opinions en matière d’information, celle de la France et plus largement à l’international, les opinions africaines sur le terrain, celles des différentes diasporas africaines, pour soutenir notre demande de droits de réponses et en soulignant des faits de diffamations à l’encontre des oppositions qui luttent pour accéder à la démocratie, la liberté et le plein développement économique.