Arrestation illégale du représentant de la CORED en Guinée Equatoriale, Pedro Nguema Bindang.

Pedro Nguema Bindang

La CORED parti politique, dont les membres du bureau exécutif étaient en déplacement à Madrid dans le cadre de la campagne pour les élections libres et transparentes en Guinée Equatoriale 2016, a appris avec consternation et indignation, l’arrestation illégale et injuste de son plus haut représentant en Guinée Equatoriale, Pedro Nguema Bindang, professeur de philosophie en enseignement supérieur, le mardi 29 septembre 2015 vers 17 heures dans la ville d’Ebebeyin.

La CORED tente depuis des mois d’organiser sa base à l’intérieur du pays pour devenir visible et répondre aux aspirations et aux attentes dans les termes de la déclaration de Madrid, pour des élections libres et indépendantes, avec le parti Union Populaire. Toutefois, les services du régime qui surveillent les activités politiques des opposants ont décidé d’utiliser une fois de plus l’arrestation arbitraire et la répression pour empêcher le libre développement de notre parti.

L’arrestation de Pedro Nguema Bindang est intervenue par ordonnance du chef du district d’Ebebeyin, Justo Ndong Engono, en collaboration avec un membre exécutif du parti présidentiel PDGE dans ce même district, Tomas Esono Ngono.

Cette arrestation se produit dans un contexte de campagne du régime pour promouvoir le successeur héréditaire du président Obiang, à savoir son fils Teodoro Nguema Obiang Mangue alias Teodorin, qui vient juste de représenter son père au 70 ième congrés de l’organisation des Nations Unies, en dépit de tout protocole.

Cela fait pleinement parti de la dynamique du régime Obiang qui entend, pour imposer la succession héréditaire comme seule perspective, utiliser ces opérations de promotion internationale et éviter, par la répression, les manœuvres partisanes et l’installation d’une véritable opposition, la mise en place d’élections libres et transparentes comme le demande la CORED.

Il est lamentable et honteux, une fois de plus, qu’une possible accession à la démocratie en Guinée Equatoriale coûte le prix du sang et des larmes comme par le passé. C’est dans ce contexte que la CORED exige :

1 / La libération immédiate et inconditionnelle de son représentant, le professeur Pedro Nguema Bindang.

2 / Demande l’intervention de la communauté internationale à faire pression sur le régime d’Obiang, afin que le détenu puisse être libéré immédiatement.

3 / Condamne la détermination du Président Obiang Nguema et de ses partenaires pour maintenir notre peuple sous une dictature féroce.

Madrid, 1 Octobre, 2015
L’exécutif de la CORED

Conférence sur l’alternance non violente et développement durable en Afrique

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Le « club éthique » a pris l’initiative de réunir à Paris le vendredi 25/09/2015, dans un salon de l’assemblée nationale Française, les interlocuteurs des oppositions en exil et de la diaspora africaine ainsi que des représentants de partis politiques au pouvoir en Afrique.

Cette réunion de réflexion s’est tenue sous le thème du développement durable, des possibles transitions démocratiques et le rôle que peuvent tenir les différentes composantes politiques, notamment celles tenues à l’écart par les régimes anti-démocratiques.

Raimundo Ela Nsang secrétaire exécutif de la CORED était donc présent dans le cadre des actions informatives menées pour la campagne des élections présidentielles 2016 qui se tiendront en Guinée Equatoriale. De façon plus large, il s’agissait pour le secrétaire exécutif de transmettre la nature des propositions que fait la CORED sur les thèmes proposés et abordés. Pour la CORED il ne fait nul doute que le développement durable est corrélatif d’un contexte politique démocratique, participatif et inclusif, car se sont toutes les couches de la population et institutions qui doivent être concernées pour mener à bien des projets d’envergures et durables, tant sur le plan économique que politique.

Assistait aussi à cette réunion la représentante du PDGE à Paris, Madame Brigida Mangue Edu, qui a fait une intervention sans surprise. A savoir, un éloge habituel du parti au pouvoir en Guinée Equatoriale sans la moindre capacité critique à l’égard des responsabilités de ce parti sur la situation économique et politique catastrophiques du pays. Cela n’est guère étonnant sachant que le président Obiang est aussi président du PDGE, nous savons tous qu’émettre une critique est synonyme de mise au ban. Madame Brigida Mangue Elu est donc intervenue dans une stratégie habituelle de communication qui consiste à faire croire à la possibilité d’un dialogue et de pluralité autour du régime de dictature. Elle a rappelé ainsi le message du président Obiang qui demande aux différents partis politiques en exil de rentrer au pays, sans préciser sous quelles conditions de sécurité. Pourtant et suite à la « table de dialogue » qui s’est tenue fin 2015 où furent sommées de participer les oppositions présentes dans le pays, rien n’a changé depuis, les quelques participants ayant émis des critiques sur le contenu de cette fausse ouverture en ont dû se plier à nouveau au fonctionnement rigide du pouvoir : personnalités politiques retenues de force dans leurs villages, aucune liberté de la presse, personnes toujours emprisonnées pour des faits politiques etc..

Raimundo Ela Nsang a donc pris la parole devant l’assemblée pour répondre à Madame Brigida Mangue Edu et souligner que les conditions actuelles ne sont en aucun cas propices à un dialogue national et inclusif. Car, la structure même du pouvoir reste inamovible, les discours d’ouverture sont en contradiction totale avec les faits et le fonctionnement de l’état qui est celui d’une dictature. Dans ces conditions, il est donc impensable d’organiser un retour des oppositions en exil qui seraient immédiatement soumises à des procédés de répressions directes ou indirectes. Quant aux élections présidentielles de 2016, le secrétaire général de la CORED a rappelé qu’il a été désigné candidat officiel de son parti. A ce titre et afin d’aller vers de vraies élections, transparentes, soumises à contrôle, une proposition en 10 points faite lors de la « déclaration de Madrid » a été envoyée au président du PDGE. Ces points concernent des principes basiques et incontournables pour admettre la validité d’une élection. A ce jour aucune réponse n’a été faite en retour, ce qui démontre, s’il le fallait encore, que la possibilité d’un dialogue autour de la transition démocratie n’existe toujours pas en Guinée Equatoriale.

Paris 26 Septembre 2015

Le Secrétaire Général de la CORED, Raimundo Ela Nsang, en visite de travail au Parlement Européen

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Dans le cadre de la campagne de mobilisation pour des élections présidentielles libres et transparents 2016 en Guinée Equatoriale, le secrétaire général de la CORED, Raimundo Ela Nsang, s’est rendu au parlement Européen à Bruxelles à l’invitation des eurodéputés (donc nous gardons l’anonymat pour l’heure), afin d’échanger et analyser le contexte politico-économique au regard des élections à venir.

Cette première rencontre a permis de faire le point sur les possibles actions ou mesures à prendre de la part de l’union Européenne afin de faire pression pour la tenue d’un cadre démocratique réel et effectif autour des élections à venir

Cette réunion a également été l’occasion d’aborder les manipulations diplomatiques du régime Obiang auprès de l’union Européenne pour tromper habilement ses interlocuteurs pendant que le système répressif et tyrannique continue d’exister. Comme cette réunion organisée dernièrement à Bruxelles auprès de l’union Européenne, avec la participation des représentants de la pseudo-opposition et l’ambassadeur équato-guinéen, pour montrer au parlement Européen que le régime serait dans une dynamique d’ouverture et de dialogue.

Le comble, après cette réunion de dialogue factice, est qu’un des participants de la pseudo opposition est allé déclarer en Guinée Equatoriale que « L’union Européenne dit de rentrer au pays, la politique doit se faire ici et l’opposition recevra l’aide de l’union Européenne ». Obiang n’a qu’un seul but, trouver une crédibilité internationale tout en continuant en interne ses pratiques habituelles, c’est-à-dire juguler la vraie opposition, celle qui ne peut s’exprimer et se servir de cette fausse opposition qui collabore avec lui pour donner une façade de démocratie, si certaines de ces personnes pensent trouver une possibilité de s’inscrire ainsi dans un processus électoral normal et accéder au pouvoir, elles se trompent très lourdement.

La date précise des élections n’est pas encore annoncée officiellement, mais le gouvernement Obiang a déjà engagé une pré-campagne électorale. Il est donc important que la CORED mette en place des actions concrètes de campagne, en ce sens les eurodéputés ont promis au secrétaire général, Raimundo Ela Nsang, de prendre des mesures pour faire pression sur le régime Obiang pour des élections libres et démocratiques.

En effet, pour le secrétaire général de la CORED, il est impensable qu’Obiang puisse à nouveau organiser une élection présidentielle frauduleuse comme il l’a fait lors des quatre derniers scrutins. La secrétaire général a clairement fait savoir qu’il lutte pour toutes celles et ceux qui souffrent de la dictature en Guinée Equatoriale, la CORED mettra en place toutes les actions possibles pour empêcher que le régime dictatorial puisse continuer. Après 46 années de dictature ininterrompue il n’y a plus d’arrangement factuel politique possible, comme donner à ce régime une façade de démocratie qui ne changera rien.

La famille Obiang, son clan, ce régime, doivent accepter que se tiennent des élections où le peuple puisse choisir librement son gouvernement pour sortir des impasses sociale, économique et politique dans lesquelles il se trouve. Cela ne peut être réalisé que grâce à la médiation de la communauté internationale, comme la CORED l’a souligné dans sa « déclaration de Madrid ». Cette possibilité reste la dernière porte de sortie pour la famille Obiang et son régime d’éviter de nouvelles souffrances à la population sans en passer par une transition éventuellement violente avec effusion de sang et permettre à un nouveau gouvernement de mettre en place un programme inclusif et de renouveau.

La CORED vous informe ainsi de l’efficacité des actions en cours auprès de la diplomatie internationale afin d’atteindre l’objectif de démocratie. La balle est donc dans le camp du peuple équato-guinéen s’il veut mettre fin à la dictature en accompagnant la CORED et la feuille de route inflexible qui est à présent fixée

Ouverture de la campagne pour des élections libres en Guinée Equatoriale en 2016

Les membres du bureau exécutif de la CORED se sont rencontrés à Paris du dimanche 6 au mardi 8 septembre 2015, pour initier la campagne internationale pour des élections libres et transparentes en Guinée Equatoriale en 2016, campagne qui débute donc au siège provisoire du parti.

Le principal événement de cette rencontre a été la soirée débat et concert de solidarité pour la démocratie en Guinée équatoriale et en Afrique qui s’est tenue le 6 septembre 2015. Cette cérémonie d’ouverture et de rencontres a compté l’assistance d’importants invités politiques français et africains. Côté français ont répondu à l’invitation le parti socialiste français, qui était représenté par Alexander Minet responsable de l’International de la Fondation Jean Jaurès et le parti Europe Ecologie les Verts EELV, représenté par François Hoffet membre de la commission Afrique qui a effectué notamment une mission en Guinée Equatoriale en 1982. Côté africain étaient là les représentants politiques des partis en exil de Djibouti, Mali, Rwanda et Togo.

CORED PS AFRIQUE

La soirée a commencé par le discours du secrétaire général du parti politique CORED, Raimundo Ela Nsang, qui a développé différents aspects de la situation actuelle en Guinée équatoriale en faisant d’abord un rappel historique de la première dictature Macias et l’arrivée consécutive au pouvoir d’Obiang.

Ces rappels sur l’histoire de la Guinée équatoriale permettent de comprendre une certaine forme de logique qui nous conduit à la situation politique présente et l’état d’esprit du régime en place. Il serait très réducteur d’analyser le présent à la seule lueur de la crise pétrolière. Cette crise très dure que vivent tous les équato-guinéens connait un ensemble de facteurs autres que la simple chute des cours et du volume de pétrole. Nous sommes ici au sommet de 46 années de dictature qui a créé un système de préemption familiale et clanique, dilapidation du bien commun, gestion hors droit du patrimoine national. Si la crise pétrolière précipite le pays dans un gouffre financier évident ce n’est que proportionnellement aux pratiques du gouvernement Obiang. Ce pouvoir, à la veille des élections présidentielles de 2016, est aujourd’hui dans une impasse, dans l’obligation de prendre des mesures de plus en plus dures, non à l’encontre de son propre fonctionnement mais contre les citoyens et l’opposition qui demandent un changement de direction, le départ de la famille Obiang, la restauration d’un état de droit démocratique. Nous pouvons observer tous les signes d’une crispation autoritaire encore plus forte, avec des alliances internationales qui rappellent celles de la dictature Macias, les tentatives de discréditer l’opposition par tous les moyens, fermer la possibilité d’un déroulement transparent des élections à venir. Il s’agit là d’une fuite en avant de la part d’un régime qui est au pied du mur de son propre bilan, incapable de renverser la situation économique dont il est le seul responsable.

Attentive à cette analyse, l’assemblée présente a pu échanger de façon plus informelle sur l’ensemble des thèmes présentés ici en résumé. Chacun s’accorde à dire que cette situation en particulier ressemble, par certains aspects, à celles d’autres pays africains où perdurent depuis des décennies les mêmes systèmes de pouvoirs familiaux et claniques et l’absence de cadre démocratique.

La soirée s’est ensuite poursuivie autour d’un rassemblement, cette fois-ci musicale, pour reprendre aussi des thèmes d’actualités concernant la culture et la récente répression du centre culturel Rebola en Guinée équatoriale qui a été fermé par décision arbitraire du régime Obiang. La culture étant ce qui permet de penser, de se rassembler, de créer de l’échange, du lien et de l’entente sociale, nous constatons comme à l’habitude que les dictatures empêchent toute possibilité aux populations de se ressourcer sur le plan culturel.

CORED Artistes

Cette soirée musicale était animée par l’artiste franco-camerounaise Helma beker et le groupe « Afro Star » de Richard King du studio « Rking Productions ». Une soirée donc pour lier expression politique et culturelle dans un cadre de rencontres menant aux journées de travail qui ont suivies.

Les invités ont pu, tout au long de la soirée, déguster les plats typiques de la Guinée Equatoriale.

A partir de lundi les membres de la CORED ont aussi profité de leurs présences physiques pour travailler au siège du parti et planifier les actions à venir et faire un point de presse où ils ont communiqué le contenu de l’événement.

Les prochains événements de cette campagne internationale seront annoncés au fur et à mesure de la programmation des dates par le bureau exécutif.

La CORED remercie l’ensemble des participants de leur présence à cette soirée débat.

CORED EELV Ofice

Crise économique et sociale en Guinée Equatoriale « l’urgente nécessité d’une alternative démocratique »

COMMUNIQUE DE PRESSE :

Le parti politique CORED a initié à Paris sa campagne internationale pour des élections présidentielles 2016 libres et transparentes en Guinée Equatoriale, avec l’organisation d’une soirée débat et concert de solidarité pour la Démocratie le dimanche 6 septembre 2015 et ce point de presse pour parler de la grave crise économique, sociale et politique.

La Guinée Equatoriale est en récession depuis presque trois ans, le président Obiang tentant vainement de trouver des investisseurs pour relancer l’économie. Malgré cette situation le régime Obiang a été incapable de réorienter l’économique et s’obstine avec sa stratégie de constructions infrastructures, un énorme gaspillage qui entretient un système de corruption généralisée : palais présidentiels, villes nouvelles fantômes de Sipopo et Oyala, cliniques luxueuses inaccessibles aux revenus des citoyens, la liste de ce gaspillage est longue. Cette stratégie lui avait permis d’assurer une certaine paix sociale avec les emplois précaires générés.

Or avec la baisse de la production et les récentes chutes du prix du pétrole, le pays est en crise totale et quasi banqueroute. La réalité de la situation de la Guinée Equatoriale, est aujourd’hui une économie basée à 90% sur les recettes pétrolières sans aucune diversification, un système de corruption étatique généralisée, une défection des investisseurs internationaux, la perte massive d’emplois augmentant le chômage de masse des concitoyens les plus démunis.

Malgré le déclin économique, le pays est encore riche de 1200 millions de barils à venir mais, le dictateur Obiang va se battre jusqu’au bout pour trouver les partenaires prêts à l’aider à exploiter ces richesses et finir de détruire l’économie de Guinée équatoriale.

Force est de constater aujourd’hui que le pouvoir de Malabo se radicalise : préparation d’élections en refusant toute possibilité de transparence, pressions constantes sur les oppositions dites légalisées, jeux troubles à travers l’opposition en exil pour discréditer le parti politique CORED, dénigrement systématique des partenaires occidentaux afin de retourner les responsabilités de la situation de crise économique actuelle, alliances internationales militaires et sécuritaires vers des pays peu sensibles à la démocratie comme l’a fait, son oncle, l’ancien dictateur Macias, utilisation de différents médias pour mener des campagnes de désinformations et de dénigrements, annonces menaçantes vers le retour au parti unique.

Or la seule issue pour éviter un chaos en Guinée Equatoriale est l’instauration d’un régime démocratique, qui peut restaurer les institutions, en finir avec la corruption et donner confiance aux investisseurs.

Les élections 2016, sans être annoncées, sont entrain de se préparer pour être truquées par son puissant parti le PDGE en utilisant encore l’opposition interne dite légalisée, pendant que l’opposition en exil, notamment la CORED, subit des pressions et des manipulations constantes. Le dialogue national reste un théâtre où les hommes politiques deviennent des acteurs du pouvoir et le panafricanisme un slogan pour dictateur en mal de longévité.

La question de fond qui se pose au regard de l’histoire : Allons-nous laisser cette situation se dégrader avec comme seul recours une éventuelle réponse populaire violente et spontanée ou faire pression sur le régime Obiang afin qu’une véritable transition démocratique intervienne avant que ce pays ne s’enfonce une fois de plus dans la misère et le chaos. La CORED ne veut pas que la chute de la tyrannie implique pour le peuple équato-guinéen encore plus de souffrances. Nous voulons éviter que la Guinée équatoriale ne soit la prochaine Somalie, la Libye ou l’Irak de l’Afrique centrale.

 Paris, 8 Septembre 2015

Le parti politique CORED,

 

Soirée débat et concert de solidarité pour la démocratie en Guinée Equatoriale et en Afrique

invitation CORED

Dans une dynamique de sensibilisation de la diaspora africaine et des citoyens français et européens, la CORED en collaboration avec l’artiste franco-camerounaise Helma BAKER organise une soirée de débats et de concerts autour de la question de l’alternance démocratique en Guinée Equatoriale et dans le reste de l’Afrique. Cette soirée sera l’occasion de rencontrer les autres membres de la CORED.

Rappelons que, bien qu’en exil, la CORED est la principale force de l’opposition politique en Guinée Equatoriale, et en tant que tel, elle lutte pour que toutes les élections – notamment les présidentielles qui se tiendront en 2016 – soient libres et transparentes.

Cet événement permettra également de fédérer la diaspora africaine autour des principes primordiaux et universels que sont le respect de la constitution, le respect des libertés fondamentales et la transparence économique. Ces valeurs doivent plus que jamais animer les consciences des africains.

Et pour joindre le plaisir à la réflexion, plusieurs artistes indépendants viendront ajouter une touche musicale et festive au débat. Des rafraîchissements et des plats africains seront proposés à tarif préférentiel.

Nous serions tout à fait honorés de pouvoir compter sur votre présence. L’événement aura lieu le dimanche 6 septembre 2015 de 18h à 0h00 au GARAGE – 43/45 Rue Bérégovoy 92110 Clichy (Metro Mairie de Clichy). La participation aux frais est libre. Cette soirée étant ouverte à tous, n’hésitez pas à en parler autour de vous, et à le diffuser sur vos réseaux, blogs et émissions radiotélévisées à travers des publications, des tweets ou des articles.

En espérant avoir le plaisir de vous y croiser, nous vous envoyons nos salutations.

Raimundo Ela Nsang
Email: secretariat@coredge.org

Aggravation du chômage: responsabilité du gouvernement Obiang

Au fait de l’actualité la CORED vient, avec cet article, démontrer une fois de plus les manœuvres dilatoires du gouvernement de Malabo concernant sa responsabilité de la crise économique et de l’emploi qui frappe durement notre pays :

Désinformation du gouvernement.

Suite à une information diffusée au journal télévisée de Guinée équatoriale et reprise par « Malabo news » [1] en date du 29/08/2015, on nous informe que la crise de l’emploi a fait réagir le « deuxième vice-président » à propos des entreprises Chinoises qui ne respecteraient pas le quota de 10% maximum d’étrangers employés, comme le prévoit la loi sur le travail. Face à cette situation Theodoro Nguema Obiang aurait demandé aux ministres concernés de réagir. Si la loi du travail s’appliquait à la plupart des entreprises occidentales, ce ne fut pourtant pas le cas avec les entreprises Chinoises et pour cause ! Comme le sait parfaitement Théodoro Nguema Obiang des accords spécifiques lient le gouvernement Chinois et celui du Président Obiang. Dans le cadre de ces accords les entreprises Chinoises n’ont jamais été soumises à la loi des 10% et peuvent employer les ressortissants Chinois à 100%.

Déresponsabilisation et dénigrement

Comme à son habitude quand il s’agit de prendre ses responsabilités en matière d’emplois et de résultats, le gouvernement Obiang, par la voix du « deuxième vice-président », rejette la responsabilité sur un tiers. Depuis quelques semaines le président Obiang accusait lui-même les entreprises partenaires occidentales d’être la cause de certains maux, ce sont à présent les entreprises Chinoises qui sont visées. Aucun citoyen équato-guinéen n’est dupe de cette situation, les contextes de coopération ont bien été gérés par le gouvernement Obiang et nul autre.

Défection de l’investissement étranger et aggravation du chômage

La situation de crise mondiale due à la baisse du prix du baril de pétrole n’explique pas à elle seule la crise sans précédent que connait la Guinée équatoriale aujourd’hui : dépenses insensées dans des infrastructures non adaptées aux besoins du pays, clientélisme et corruption généralisée dans le secteur de la construction, économie centrée à 90% sur les recettes du pétrole, sont les trois points clés de cet état de fait. L’économie de la Guinée équatoriale est à présent exsangue et les seuls responsables de cette situation sont le président Obiang et son gouvernement qui tentent des manœuvres de désinformation de plus en plus ridicules. Nous pouvons comprendre les conséquences d’une telle situation : plus aucune société étrangère ne voudra investir en Guinée équatoriale, le défaut de paiement de l’état étant maintenant un fait avéré, cela signifie clairement que la dégradation de l’emploi va continuer.

Exigence démocratique et retour à l’emploi

Devant l’urgence de cette situation, nous appelons tous les citoyens équato-guinéens à refuser de s’enfoncer plus loin dans le gaspillage, l’état de corruption et la discrimination politique. Le retour à une transformation et dynamisation de l’économie équato-guinéenne ne pourra se faire qu’avec de nouveaux acteurs et dans un contexte de démocratie exigeant. Les élections à venir sont un enjeu majeur, la gestion cohérente des ressources restantes sera la garantie d’un retour à l’emploi pour tous. Dans cette visée nous ne pouvons accepter que se tiennent à nouveau des élections truquées d’avance, nous devons lutter tous ensemble pour que les exigences de démocratie et d’une économie de développement durable puissent être mises en place dans un délai rapide voire immédiat.

Réponse au document diffusé par Africa24 à propos de la CORED et ses positions politiques

RÉPONSE DE LA CORED

Lors du journal télévisé de 12H en date du 19/08/2015 la chaine africa24 a diffusé un document concernant différentes structures supposées se nommer CORED avec une interview d’Emilia Nchama Jahr. Dans ce document la chaine fait allusion à la personne de Raimundo Ela Nsang avec une photo. En commentaires, ils qualifient ses prises de positions péjorativement comme étant « radicales » relativement à celle d’Emilia Nchama Jahr.

Outre le fait qu’ils ne devraient pas utiliser sa photo sans son autorisation, ce commentaire ne correspond pas aux prises de positions réelles de la CORED et dénigre notre structure politique.

En effet, La CORED était une structure politique fédérative officialisée en décembre 2013. L’ensemble des représentants des différents partis politiques et associations (13 au total) ont adhéré à cette structure en signant la « charte CORED ».  Cette structure fédérative est devenue un parti politique lors du congrès de Madrid (tenu du 18 au 22 mai 2015), par approbation de l’ensemble de ses membres.

Emilia Nchama Jahr ainsi que cinq autres membres ont été exclus de notre mouvement. Les raisons de cette exclusion et manœuvres postérieures ont été largement expliquées dans nos différentes publications. Pour résumer nous avons découvert que Salomon Abeso Ndong, qui était le représentant du Royaume Uni et Emilia Nchama Jahr, collaboraient parallèlement avec le régime du Président Obiang avec l’objectif de prendre le contrôle de l’organisation ou la détruire. N’ayant pas pu détruire la CORED, les exclus ont créé une CORED « dissidente », nommant Emilia Nchama Jahr Secrétaire General. Depuis lors, bien qu’aucun des membres de cette pseudo CORED ne réside en France et fortement financé par le régime, ils ont choisi Paris comme siège associatif pour mener leur campagne de pseudo opposition dans le but d’entretenir volontairement la confusion en utilisant le sigle CORED.

Leur manque de résultats, malgré les dizaines des voyages dans des hôtels de luxes, pour  semer le trouble dans l’information à propos des prises de positions de notre parti politique la CORED, les a même conduits à faire une photo devant le musée du Petit Palais à Paris accompagné d’un article expliquant qu’ils avaient été reçus officiellement à l’Elysée.

Malgré cela, le travail de la CORED contre la dictature est resté constant et reconnu, avec le soutien ouvert des partis comme l’EELV et le PG, ou l’invitation par le PS dans leur récent congrès à Paris.

Concernant les personnes exclus de notre mouvement, l’actualité du document d’Africa24 nous donne raison puisqu’Emilia Nchama Jahr s’est établie aujourd’hui en Guinée équatoriale avec l’accord des autorités en continuant à se servir du sigle CORED. Parallèlement à Paris France un troisième mouvement associatif appelé « coalition CORED », avec comme président Salomon Abeso et Secrétaire General Filiberto Ntutumu qui réside à Saragosse Espagne, a été créé. Ce groupe a réussi à rallier Francisco Ela Abeme comme « opposant historique ». Nous voyons là distinctement une stratégie d’ensemble pilotée par Malabo pour entretenir la confusion avec notre parti.

Prenant acte de ces faits, la CORED a déposé deux plaintes pour usurpation de nom, ces plaintes seront instruites comme il se doit afin de clarifier définitivement la situation. Nous pouvons rappeler ici à ces personnes que le SIGLE CORED est bel et bien protégé par différents statuts juridiques dont nous donnerons le détail à l’instruction des plaintes.

Africa24, connaissant cette situation, mène une campagne de désinformation en faveur du régime car cette chaine donne de la couverture médiatique à ces groupes à l’occasion de leurs rassemblements à Paris et tente de présenter la CORED péjorativement comme radicale face au régime Obiang.

Pourtant, et si Africa24 avait pris la peine de nous interroger, nous aurions pu expliquer que les positions de notre parti politique ne sont en rien radicales. S’il a été effectivement proposé au Président Obiang de démissionner, ce n’était pas pour prendre le pouvoir de facto, mais pour assurer la possibilité d’une transition démocratique effective et réelle. Cette proposition devrait s’effectuer en deux temps, mise en place d’un gouvernement de transition fédératif pour la mise en place d’élections dans un climat de réelle transparence et accession à un régime démocratique par des élections. Suite au congrès de Madrid et en vue des élections présidentielles de 2016, nous avons aussi proposé une deuxième option au président Obiang avec la tenue d’élections sous conditions strictes de transparence et de contrôles. Cette proposition a été transmise par courrier à la présidence, nous n’avons reçu aucune réponse en retour.

Force est de constater aujourd’hui que c’est le pouvoir de Malabo qui se radicalise : préparation d’élections en refusant toute possibilité de transparence, pressions constantes sur les oppositions dites légalisées, jeux troubles à travers l’opposition en exil pour discréditer le parti politique CORED, dénigrement systématique des partenaires occidentaux afin de retourner les responsabilités de la situation de crise économique actuelle, alliances internationales militaires et sécuritaires vers des pays peu sensibles à la démocratie comme l’a fait l’ancien dictateur Macias, utilisation de différents médias pour mener des campagnes de désinformations et de dénigrements, annonces menaçantes vers le retour au parti unique.

La liste n’est pas exhaustive et elle met en évidence une radicalisation de la dictature qui prétendait ouvrir un dialogue pour avancer vers la démocratie.

La CORED est donc à l’antithèse de cette radicalisation en proposant à tous les citoyens équato-guinéens d’accéder réellement à un processus démocratique afin de sortir de la crise et des impasses dans lesquelles se trouve la Guinée équatoriale aujourd’hui »

Nous avons envoyé une lettre à la chaine africa24 pour demander un droit de réponse aux allégations à l’encontre de notre parti.

Nous interpellons donc les différentes autorités et opinions en matière d’information, celle de la France et plus largement à l’international, les opinions africaines sur le terrain, celles des différentes diasporas africaines, pour  soutenir notre demande de droits de réponses et en soulignant des faits de diffamations à l’encontre des oppositions qui luttent pour accéder à la démocratie, la liberté et le plein développement économique.

Paris, 31 Août 2015

Raimundo Ela Nsang
Secrétaire Général

CORED : rentrée et reprise de l’action politique

Les journées d’été de l’EELV se sont tenues à Lilles du 20 au 22 août. A cette occasion Raimundo Ela Nsang, secrétaire exécutif de la CORED, était invité au colloque ayant pour thème « Alternance et armée Française en Afrique ». Le débat, réunissant les représentants des oppositions du Tchad, de Djibouti et du Gabon, était animé par Benjamin Bibas et Felix blanc responsables Afrique, avec la participation de Michèle Rivasi eurodéputée et Leila Aïchi sénatrice.

EELV Raimundo Ela

Lors des débats portant sur les dynamiques géostratégiques et les possibles alternances démocratiques à partir de l’année 2016 (plusieurs élections présidentielles), Raimundo Ela Nsang a pu informer les participants de ses analyses concernant les changements de stratégie du Président Obiang et les nouvelles alliances internationales de la Guinée Equatoriale avec la Corée du nord, la Russie et la Chine, dans le but de perpétuer le régime de dictature. En effet, de plus en plus marginalisé dans ses relations avec l’occident, Obiang choisit à présent une ligne de conduite similaire à celle de l’ancien dictateur Macias : après avoir tenté une façade de « démocrature » Obiang annonce le retour au parti unique avec des alliances militaires et sécuritaires radicalisées (Russie, Corée du nord) et un soutien financier focalisé vers la Chine.

Ce contexte, à présent officialisé depuis plusieurs semaines, annonce donc une impossibilité de transition démocratique en Guinée équatoriale, il était important de cadrer cette perspective dans le débat « alternance et armée Française en Afrique », la Guinée équatoriale jouant un rôle prépondérant en Afrique centrale Golfe de Guinée et, par répercussion, sur les autres régions d’Afrique.

EELV CORED

Raimundo Ela Nsang a assisté ensuite à la session plénière portant sur la COP21 qui se tiendra à Paris du 10 au 12 décembre 2015 sous la présidence de Laurent Fabius actuel ministre des affaires étrangères de la France, ainsi qu’à la session concernant « les lanceurs d’alertes d’actes illégaux » tel que Julien Assange et « Wiki ». Enfin, présence effective au colloque sur la finance internationale et l’implication des banques, avec la participation d’Eva Joly eurodéputée et anciennement juge anti-corruption touchant aux affaires dites « des biens mal acquis », affaire dans laquelle le clan Obiang, dont le fils du président, est particulièrement visé.

Raimundo Ela Pascal Canfin Eva Joly

Ces journées de travail intense furent aussi l’occasion d’échanger sur la situation de dictature en Guinée équatoriale avec différents interlocuteurs européens tels qu’Eva Joly, Députée Européenne des Verts et  Pascal Canfin, ancien ministre du développement. Echanges portants aussi sur les manipulations d’Obiang à propos des partis d’oppositions légalisés ou en exil, les flux financiers illégaux du régime de Malabo étant un point important pour permettre ces manipulations. Ces analyses pour envisager un travail contre ces flux illégaux, de la part d’eurodéputés nous soutenant ou de l’ONG « human rigths watch » luttant pour une plus grande transparence de la finance internationale.

La CORED et son secrétaire exécutif Raimundo Ela Nsang remercient l’EELV ainsi que tous les participants de cette invitation et de leur attention aux problématiques exposées.

La Présidentielle 2016 en Guinée Equatoriale: la fin de l’espoir d’une alternance démocratique

COMMUNIQUE DE PRESSE :

 

2016, comme dans plusieurs pays africains, est une année d’élection présidentielle en Guinée Equatoriale. Pourtant un silence perdure quant à la tenue de ces élections, aucune date n’est annoncée. Malgré ce silence officiel, une campagne gouvernementale parallèle vient de s’achever avec une tournée nationale du président. Même si le message principal était d’alerter le peuple du risque des ennemis de la patrie (opposition en exil appuyée par l’Occident, plus précisément la CORED appuyée par la France), le discours de Malabo a révélé la position d’Obiang, qui après avoir accusé ouvertement l’Occident d’être responsable du terrorisme, notamment dans la sous-région, a dénoncé le multipartisme qu’on lui aurait imposé dans le seul but de créer les divisions dans le pays[1]. Pour la CORED, voilà une réponse claire d’Obiang qui ne permettra pas  une alternance démocratique en Guinée Equatoriale. Ce discours clôt le processus qu’il avait lui-même baptisé « d’essai démocratique » après les accords de Baule.  Mais ces déclarations ne sont pas anodines car elles sont liées aux pressions de l’opposition, notamment celles de la CORED depuis sa création.

En effet, à l’approche de la présidentielle 2016, la CORED exigeant la démission d’Obiang et la création d’un gouvernement de transition, a refusé de participer au simulacre de dialogue national convoqué par Obiang avec une loi d’amnistie  sans effet. La CORED a surpris Obiang en annonçant sa participation aux élections, se transformant en parti politique au Congrès de Madrid et désignant  Raimundo Ela Nsang Secrétaire Général candidat à l’élection présidentielle. Le document appelé « Déclaration de Madrid[2] » faisant état des conditions de la participation de la CORED aux élections a été envoyé à Obiang. Le président Obiang, avant d’annoncer la date des élections et d’exclure la CORED, qui réclamait la tenue d’élections libres et transparentes sous tutelle de la communauté internationale, a décidé d’en finir avec l’espoir d’une alternance démocratique en appelant l’opposition dite légale à former une grande coalition autour de son parti, le PDGE, vers un retour au Parti unique. Par ces déclarations et actions, nous voyons clairement se mettre en œuvre une stratégie d’ensemble où Obiang est seulement préoccupé de sa propre succession, soit :

  1. S’appuyer sur l’opposition dite légale, notamment le CPDS qui a formé une coalition avec d’autres partis, la FOD (Front d’Opposition Démocratique), prêt à aller aux élections pour légitimer encore le régime.
  1. Donner les moyens économiques à la fausse CORED, désormais avec un bureau permanent à Paris, pour entretenir la confusion avec notre parti, en définitif une structure de la dictature d’Obiang jouant le rôle d’opposition en exil.
  1. Sur le plan international, Obiang suit la dérive autoritaire de son oncle, Francisco Macias Nguema, qui avait rompu les relations avec l’Occident en déclarant le parti unique. Après ces déclarations, les actes d’Obiang annoncent clairement une rupture avec l’Occident, sollicitant une protection militaire de la Corée du Nord et de la Russie. En effet, Obiang vient d’attribuer un contrat de 3 milliards de dollars à la Corée du Nord pour sa sécurité personnelle[3]. Autre signe explicite, il a donné l’autorisation à la marine de guerre Russe[4] de faire escale en Guinée Equatoriale, cela consécutivement à  une visite officielle à l’ambassade des USA en Guinée Equatoriale où il déclara, alors,  que celle-ci constituait la garantie de sa protection[5].

De plus, une crise économique frappe de plein fouet la Guinée Equatoriale, où apparait une gestion désastreuse des années passées sans aucune diversification de l’économie, le président Obiang tentant vainement de trouver des investisseurs pour relancer l’économie. Au regard de l’Histoire, Allons-nous laisser cette situation se dégrader avec comme seul recours une éventuelle réponse populaire violente et spontanée ? Ou faire pression sur le régime Obiang afin qu’une véritable transition démocratique intervienne avant que ce pays ne s’enfonce une fois de plus dans la misère et le chaos ?

Paris, 3 août 2015

[1] http://www.guineaecuatorialpress.com/noticia.php?id=6759

[2] https://coredge.org/declaration-de-madrid/

[3] http://tinyurl.com/cor-e-du-nord

[4] http://sputniknews.com/military/20150721/1024880521.html

[5] http://www.guineaecuatorialpress.com/noticia.php?id=6585