DROIT DE REPONSE : Obiang Nguema Mbasogo séduit toujours

COMMUNIQUE DE PRESSE 

Droit de réponse: Obiang Nguema Mbasogo séduit toujours

Le Parti CORED, suite à la parution de l’article en date du 28/01/2016 dans le journal Jeune Afrique sous le titre « Theodoro Obiang Nguema Mbasogo séduit toujours », souhaite apporter les précisions nécessaires à la compréhension de ces ralliements officialisés.

Emily Nchama a été exclue de notre mouvement le 30 Avril 2014 avec d’autres membres, notamment Salomon Abeso Ndong et Filiberto Ntutumu Mabale. La raison de leur exclusion a été expliquée régulièrement dans nos communiqués. Il est apparu qu’Ils agissaient pour le régime Obiang afin d’infiltrer la CORED. Après cette exclusion, ils ont donc créé une CORED dissidente avec pour objectif d’installer une confusion avec notre mouvement. Ils sont soutenus depuis lors par l’opposant historique Severo Moto, qui en mal de notoriété en Espagne leur a prêté son image en signant l’alliance PP-CORED pour donner de la crédibilité auprès des médias.

Nous avons largement détaillé les raisons de ces initiatives dans nos communiqués, une stratégie qui consistait globalement à déstabiliser et décrédibiliser notre mouvement. En effet, Obiang ne se contente pas d’étouffer l’opposition à l’intérieur du pays mais tente d’empêcher toute forme d’opposition à l’extérieur. En résumé, Emily Nchama entretient la confusion en Guinée Equatoriale, tandis que Salomon Abeso Ndong (Président «COALITION CORED »), Filiberto Ntutumu Mabale (Secrétaire General « COALITION CORED ») et Severo Moto le font à l’extérieur du pays. Le cas de Fermin Nguema Esono Mbongono reste similaire et rentre dans le cadre de cette stratégie de cooptation des opposants en exil en leur proposant d’intégrer le régime contre des avantages personnels.

Nous pouvons donc comprendre que la présentation d’une « entreprise de séduction » dans cet article ne correspond en rien à la réalité. Bien au contraire, l’officialisation de ces deux anciens pseudos opposants à des postes politiques et administratifs en Guinée Equatoriale, fait état des remerciements du pouvoir pour les services rendus à l’extérieur depuis de nombreux mois.

Cette officialisation prouve que le régime Obiang considère notre parti politique CORED comme une sérieuse menace contre sa dictature, au point de déployer des moyens humains et financiers à l’étranger afin de tenter de nous détruire. Pour ce faire, le régime Obiang utilise très logiquement une campagne de désinformation, depuis le site gouvernemental et auprès de tous les médias. L’état réel de l’opposition actuelle : A l’intérieur du pays, celle-ci est réduite à se plier au fonctionnement du régime, à l’extérieur le pouvoir tente toutes les manœuvres avec les moyens afférents pour rendre inopérantes nos actions visant à mettre en place un processus démocratique.

En cette période de campagne électorale, il est important que l’ensemble des acteurs soucieux d’une passation démocratique en Guinée Equatoriale, médias inclus, notent les positions de l’opposition réelle. La véritable CORED est un parti d’opposition et non de compromission avec la dictature Obiang. Notre parti politique est un interlocuteur reconnu dans le contexte politique international, pour preuve l’ensemble des réunions de travail qui ont lieu depuis deux ans avec différents représentants de gouvernements ou institutions européens et étasunien (France, Espagne, Portugal, Allemagne, Parlement Europeen et Etats Unis). Nous appelons toutes les vraies forces d’oppositions à ne pas céder à la corruption du régime Obiang et ses tentatives de communications faussement séductrices dans les médias.

Paris 29 Janvier 2016

Le parti politique CORED,
Contact : secretariat@coredge.org

Une délégation du Parti CORED a été reçue au Ministère des Affaires Etrangères d’Allemagne

Raimundo Ela Nsang et Theresa Porzucek

La délégation du Parti CORED représentée par son Secrétaire Général Raimundo Ela Nsang candidat aux élections présidentielles,  a été officiellement reçue par le Ministère des Affaires Etrangères  en Allemagne par la Chargée de Missions de l’Afrique Occidentale et Centrale : MmeTeresa Porzucek.

Cette rencontre entre dans le cadre la campagne initiée par le parti auprès de  la Communauté Internationale pour solliciter leur soutien dans la mise en place des mesures de pression nécessaires pour faire accepter au régime Obiang, l’organisation d’élections libres et transparentes sous la protection de ces instances.

Après le Portugal, l’Espagne et l’Union Européenne, ainsi que la France et les États-Unis, le Gouvernement allemand se joint à la liste des pays Démocratiques qui acceptent de s’entretenir  avec  la CORED  sur les réalités du régime Obiang et sur les différentes propositions de démocratisation qui sont à instaurer.

À cette rencontre, le Secrétaire Général du Parti CORED, accompagné de son représentant en Allemagne Carlos Abaga Ayingono, membre de l’Exécutif  a exposé de manière précise et factuelle la situation de déstabilisation que vit actuellement la Guinée Equatoriale en pleine crise économique, politique et sociale due à la mauvaise gestion de l’actuel régime.

Cet entretien  a mis l’accent sur l’explosion de la délinquance et du  chômage, les pénuries de combustibles et d’électricité subits par la population ainsi que les affaires internationales mettant en cause le régime Obiang et son système de corruption. Le Gouvernement allemand sait aujourd’hui que le régime prépare des élections frauduleuses en organisant une campagne de recensement de la population affaiblie et terrifiée qu’il menace publiquement tout en se fournissant en Belgique de véhicules blindés. De cette manière il exige toute légitimité avec l’aide d’une opposition fictive. Il exige ainsi toute légitimité avec l’aide d’une opposition fictive.

Le Parti CORED a su convaincre ses interlocuteurs sur l’éminence d’une violente révolte en Guinée Équatoriale aux conséquences imprévisibles, dénoncées par les instances internationales si le régime ne fait pas le nécessaire pour une normalisation politique en acceptant que ces prochaines élections se déroulent de manière libre et transparente.

Le Parti CORED a conclu  cette entrevue invitant ses interlocuteurs à considérer ces moyens de pression comme nécessaires pour contraindre le régime aux exigences démocratiques de la Communauté Internationale.

Berlin, le 18 Janvier 2016

Raimundo Ela Nsang Carlos abaga

COP21: Lettre ouverte aux 147 Chefs d’Etats et de gouvernement

CORED UP

Lettre ouverte aux 147 Chefs d’Etats et de gouvernement réunis au sommet de la COP21 à Paris

Excellences:

Les Partis Politiques souscrits à la Déclaration de Madrid pour des élections libres et transparentes en 2016 ont l’honneur d’appeler respectueusement votre attention, en ce grand rassemblement du COP21 où l’humanité défend la vie sur la planète, sur l’absolue nécessité d’une alternance démocratique en Guinée Equatoriale afin d’instaurer un Etat de droit.

 Nous estimons, au non de notre Peuple, devoir vous informer des propos tenues par Teodoro Obiang, contenu dans le support ci- joint, lors du congrès de son parti du 10 au 12 novembre, qui confirment ce que nous dénonçons depuis que notre pays est au bord de la déstabilisation politique, économique et sociale.

En effet, la demande explicite du président Obiang que pour lutter contre la montée de la délinquance des jeunes, qu’on leur « coupe les tendons pour qu’ils soient identifiés dans la rue » est la preuve qu’il ne contrôle plus le pays malgré la répression qui a toujours été la principale méthode d’action politique.

Nous tirons la sonnette d’alarme de la déstabilisation de la Guinée Equatoriale qui a déjà commencé. Les délinquants sont souvent de jeunes miliciens qu’il a armés pour sa protection mais abandonnés, du fait de la crise économique et l’état chaotique dans lequel se trouve le pays. Un petit pays, auparavant paisible malgré la brutalité de la dictature de 46 ans, qui enregistre aujourd’hui la monté d’une extrême violence : voles à main arme, attaques fréquents dans des domiciles souvent avec des violes, assassinats et l’apparition du phénomène de justice populaire incité par ces propos inacceptables venant d’un chef d’Etat.

Cette situation est préoccupante, dans la mesure où seule une issue politique légale peut éviter le chaos en Guinée Equatoriale, mais au regard de l’actualité, l’élection d’Obiang en tant que candidat aux élections présidentielles prévues en 2016 confirme une des hypothèses que nous annoncions depuis longtemps de sa détermination  à effectuer une  succession héréditaire, en se légitimant  encore à  travers des élections frauduleuses et passer ensuite le pouvoir à son fils.

Cette réunion des chefs Etats de la COP21 est la deuxième visite à Paris dans ce mois de novembre du président Obiang. La première fois c’était le tragique soir des attentats du 13 novembre 2015 à l’invitation de l’UNESCO pour la remise du Prix Unesco Guinée Equatoriale « sciences de la vie », le lendemain des déclarations au congrès de son parti. En ce moment où la violence terroriste  frape plusieurs pays et régions du monde, avec ces déclarations inacceptables qu’incite à la violence, Teodoro Obiang n’aurait pas du avoir sa place dans l’événement de la COP21 et à la délivrance du prix UNESCO où on parle de sauver la planète et la vie qu’il méprise.

Le gouvernement portugais après avoir pris connaissant des ces déclaration a travers des medias a condamné publiquement ces déclarations et exiger au régime du président Obiang de respecter l’engagement pris lors de son admission dans la Communauté de Pays de la Langue Portugais (CPLP) contraire à ces déclarations. Nous souhaitons que d’autres pays se joindre a ce prise de position du Portugal.

C’est pourquoi, nous saurions infiniment reconnaissant, que les chefs d’Etats réunie en cette occasion exceptionnelle, soucieux de la paix et l’avenir de l’humanité, aient bien savoir au président Obiang qu’il fasse désormais le choix d’organiser des élections libres et accepte l’idée d’une alternance démocratique afin que la Guinée Equatoriale  ne devienne pas un nouveau « Zaïre », et ne connaisse le sort de la République Centrafricaine ou du Burundi.

Veuillez agréer, Monsieur le Président de la République, l’expression de notre haute considération.

Raimundo Ela Nsang                                                                 Fulgencio Ondo  Olo
Secrétaire Général du Parti CORED                                     Secrétaire Général du Parti UP

PRONONCIATION DES GOUVERNEMENTS ET INSTRITUTION

– Governo português lamenta « veementemente » declarações do Presidente da Guiné Equatorial

LES MEDIAS EN PARLE

AGENCIA LUSA: Oposição exilada da Guiné Equatorial denuncia novas violações do regime de Obiang

Communiqué du Parti CORED à Lisbonne

Apres le congrès du parti au pouvoir en Guinée Equatoriale le PDGE, où le président Obiang, au pouvoir depuis 1979, s’est proclamé comme candidat à sa propre succession pour des élections présidentielles prévues pour 2016, le Parti CORED, dans le cadre de sa campagne pour que ces élections soient libres et transparentes se déplace à  Lisbonne à cet effet.

Dans ce déplacement au Portugal, à l’invitation d’un parti ami de Sao-tomé et Principe, OLD (Ordre Liberal Démocratique), dans le cadre des cérémonies de  l’anniversaire des 40 années de l’Indépendance des pays lusophones, le Parti CORED vient dénoncer la dérive sociale, économique et politique du régime Obiang qui ne correspond pas aux engagements pris lors de l’intégration de la Guinée Equatoriale dans la communauté des pays Lusophones.

Le parti CORED dénonce cette situation en s’appuyant sur des faits et déclarations audiovisuels du régime lors du congrès du PDGE, consultables dans notre site internet : https://coredge.org/declarations-obiang/, dans les termes suivants:

Premièrement.- L’élection d’Obiang en tant que candidat confirme une des hypothèses que nous annoncions depuis longtemps comme un de ses stratagèmes dans sa détermination  à effectuer une  succession héréditaire en Guinée Equatoriale.  Le Président Obiang, la figure symbolique qui incarne encore le consensus de façade au vu de la lutte intestine dans sa propre famille pour la succession héréditaire,  a préféré se maintenir comme candidat, se légitimer encore à  travers des élections frauduleuses et passer ensuite le pouvoir à son fils.  La fermeture de frontières pour l’organisation de ce congrès nous donne déjà un aperçu de la façon dont ces élections seront organisées, en marge de toute légalité si le régime ne subit aucune pression.

Deuxièmement.-  Dans l’extrait audiovisuel, Obiang a reconnu dans ce congrès l’augmentation de la délinquance et violence dans le pays, mais la solution qu’il prône est de couper les tendons des voleurs afin qu’ils soient identifiés dans la société et a nié la suppression de la peine de mort en Guinée équatoriale, engagement fait lors de l’adhésion de la Guinée Equatoriale à la CPLP.  Ce qu’il n’a pas précisé, c’est que ces délinquants sont souvent les jeunes miliciens armés par les factions en confrontations qui, du fait de la crise économique et l’état chaotique dans lequel se trouve le pays, utilisent leurs armes pour attaquer la population.

Ce qui est aussi très remarquable dans ce même exposé est la reconnaissance par ses déclarations de son propre niveau d’enrichissement ainsi que celui de son entourage, ce qui a conduit à l’état de pauvreté dans lequel se trouve la population équato-guinéenne.

Cette situation est préoccupante, dans la mesure où seule une issue politique légale peut éviter le chaos en Guinée Equatoriale, mais au regard de l’actualité de la dictature Obiang, si rien ne change, le futur proche de la Guinée Equatoriale s’annonce sombre.

Au regard de ces circonstances, le Parti  CORED :

Interpelle l’organisation de la CPLP à reconsidérer et faire de pression sur le régime d’Obiang sur les engagements pris par le Président Obiang lors de l’intégration de la Guinée équatoriale.

Sollicite le soutien de tous pour faire pression sur le régime Obiang afin qu’il accepte les conditions édictées dans la Déclaration de Madrid à laquelle s’est joint le parti UP (Union Popular) pour organiser des élections libres et transparentes.

Lisbonne 19 novembre 2015                                                      Contact: secretariat@coredge.org

La Présidentielle 2016 en Guinée Equatoriale : vers une mascarade électorale

Le congrès du parti au pouvoir en Guinée Equatoriale, le PDGE, s’est achevé aujourd’hui. Nous savons donc à présent, depuis sa propre déclaration lors de l’ouverture du congrès mardi, que le président Obiang au pouvoir depuis 36 ans, est le candidat à sa propre succession pour la présidentielle de 2016.

Pour le Parti CORED, ce résultat n’est pas une surprise car c’est une des hypothèses que nous annoncions depuis longtemps comme un des stratagèmes d’Obiang dans sa détermination à effectuer une succession héréditaire en Guinée Equatoriale.

Pourquoi ce choix ?

Il est connu que le fils ainé d’Obiang, Teodoro Nguema Obiang Mangué, soutenue par sa mère la première dame Constancia Mangue d’ Obiang, est le premier en liste pour la succession héréditaire. Par ailleurs, vu l’âge avancé d’Obiang et son état de santé générale, Teodorin Nguema Obiang toujours appuyé par sa mère, est actuellement le président de facto en Guinée Equatoriale.

Les problèmes judiciaires de ce dernier n’étant pas réglés en France comme cela a eu lieu aux Etats Unis, ils ont préféré jouer la prudence, en espérant si possible trouver un arrangement avec la justice française et continuer un processus graduel de réhabilitation pour lui redonner une façade de crédibilité internationale comme ils ont déjà commencé à le faire au Etats Unis. Rappelons qu’en trouvant un arrangement avec la justice américaine, présenté par le régime en Guinée Equatoriale comme une déclaration de non culpabilité et la visite de Teodorin à l’Onu en représentation officielle à l’ONU, obtenant une photo avec le couple Obama, cela permet au régime d’exploiter en interne une supposée caution des USA à la succession héréditaire.

La surprise aurait été, dans ces circonstances, la désignation comme candidat à la succession le deuxième fils, l’éternel ministre de pétrole, Gabriel Mbega Obiang Lima, qui malgré l’ampleur de ses détournements de fond public supérieurs à ceux commis par demi-frère Téodorin, faits connus par le peuple, n’a pas eu d’ennuis judiciaires. Pourtant les frères d’Obiang et beaucoup de barons du régime responsables des mêmes faits de corruption et crimes, craignent aussi la perte de l’hégémonie de la région d’Obiang (Mongomo). Ils soutiennent donc ce deuxième fils qui a une image internationale plus acceptable pour passer à la troisième dictature familiale et ethnique. Or, selon Constancia Mangue d’Obiang, son fils Téodorin est désigné comme bouc émissaire du régime, elle a parfaitement conscience qu’elle-même, son fils et sa famille seront les grands perdants si le pouvoir leurs échappe.

Au vu de cette lutte intestine, Ils ont donc préféré maintenir Obiang père en tête de candidature, la figure symbolique qui incarne encore le consensus de façade, même si en coulisses ils gèrent véritablement le pouvoir et la succession future.

Une stratégie de maitrise de l’opposition à l’intérieur de la Guinée Equatoriale pour valider un faux processus électoral.

A l’intérieur du pays, la situation est telle que l’opposition est contrainte de collaborer avec le régime ou de rester dans la clandestinité. Le parti politique dit principal de l’opposition, le CPDS, a essayé de créer une nouvelle coalition avec deux partis non légalisés mais ayant un poids politique plus important, la FDR (Fuerza Democratica Republicana) un parti de la région d’Obiang et l’UP (Union Popular), pour se présenter avec un candidat unique. Or, par défaut d’un plan concret, le nouvel exécutif de l’UP dirigé par Moises Nve Ela et Fulgencio Ondo Olo, a décidé de s’éloigner de la FOD. Quant à la FDR, elle n’a pu obtenir sa légalisation.

Malgré ce rôle implicite du CPDS à légitimer la dictature lors des quatre dernières élections présidentielles, les menaces ouvertes d’Obiang à l’encontre du CPDS se précisent. En leur demandant de s’allier à son parti, s’ils veulent conserver député et sénateur que le régime leurs offre à chaque élection, cela démontre le retour au système de parti unique ouvertement explicité par Obiang à Malabo où il déclara que « le multipartisme est un système dangereux importé par l’occident pour créer des divisions dans le pays ».

Une stratégie gouvernementale de la confusion à propos des oppositions en exil.

Deux mois après la création de la CORED, certains membres fondateurs avait été expulsés après avoir découvert qu’ils étaient complices du régime. Une fois expulsés, ne pouvant plus la contrôler ou la détruire de l’intérieur, ils se sont constitués en une CORED dissidente et ont choisi Paris pour siège de leurs actions politiques, malgré qu’aucun d’eux ne réside en France.

Pour se faire une crédibilité politique ils ont contacté l’opposant historique Severo Moto qui, en mal de notoriété en Espagne, a volontiers accepté de signer l’alliance PP-CORED donnant ainsi du poids dans leurs interventions auprès des médias.

En vue des élections présidentielles, la CORED originelle s’est constituée et restructurée en parti politique, annonçant sa participation aux élections de 2016, désignant Raimundo Ela Nsang comme son candidat à ces élections et en notifiant la « Déclaration de Madrid », document qui liste les conditions demandées au régime d’Obiang pour la transparence et la légalité de ces élections.

Le parti politique historique de l’intérieur du pays UP (Union Popular) a adhéré à la déclaration de Madrid et commence à travailler avec le représentant de la CORED à l’intérieur du pays, Pedro Nguema Bindang, auprès des représentants diplomatiques sur place pour exposer les exigences relatives à des élections libres.

Dans le même temps la fausse CORED (dissidente) intensifie aussi ses actions, en se légalisant officiellement à Paris en tant qu’association, aidée pour ce faire par un ami français au nom de David Lugasi, car aucun membre de l’association ne réside en France. Mais à l’approche du congrès du PDGE deux courants sont apparus au sein de cette fausse CORED finissant par se séparer en deux entités. Celle qui fut la Secrétaire Générale de cette CORED, Emilia Nchama Jahr, se révèle très proche du régime vers Teodoro Nguema Obiang et l’autre faction, dirigée à présent par Salomon Abeso Ndong, un proche de la famille Obiang qui fut notamment le protégé du frère d’Obiang, Armengol Ondo Nguema, réside à Londres et joue son rôle en affinité avec les frères d’Obiang et certains barons du régime.

Emilia Jahr Nchama a donc participé en Guinée Equatoriale au congrès du PDGE en utilisant l’acronyme CORED pour discréditer notre action politique à l’intérieur du pays, tandis que l’autre faction de la fausse CORED s’établissait à Paris pour créer la confusion en organisant les événements médiatiques où Salomon Abeso Ndong se charge de recruteur des pseudo-opposants, la plupart désœuvrés et qui se servent de ces réunions pour mener grand train de vie dans les hôtels luxueux de Paris.

En résumé, la dynamique actuelle de l’opposition de la Guinée Equatoriale est la suivante : 1) CPDS Andres Esono Ondo, est prêt à aller aux élections pour légitimer la dictature. 2) le Parti CORED en exil et UP à l’intérieur exigent des élections libres et transparentes sous les conditions de la « Déclaration de Madrid ». 3) Les autres groupes d’oppositions, dont certains à l’intérieur du pays, exigent leur légalisation, d’autres groupes isolés à l’extérieur ne se sont pas encore prononcés.

Crise économique, politique et incidences inconnues.

Dans ce contexte, une donnée reste inconnue dans cette équation, la crise économique, due à la diminution de la production et des prix du pétrole, frappe de plein fouet la Guinée Equatoriale. Cette crise fait apparaitre une gestion désastreuse des années passées sans aucune diversification de l’économie. Le président Obiang tente vainement de trouver des investisseurs étrangers, mais le climat délétère des affaires autour de son régime empêche manifestement ces investisseurs de se risquer en Guinée Equatoriale. Obiang a reconnu dans ce congrès l’augmentation de la délinquance et violence dans le pays, mais la solution qu’il prône est de couper les tendons des voleurs afin qu’ils soient identifiés dans la société. Il n’est donc pas exclu de voir l’intensification de protestations populaires avec le renforcement de cette crise, ce qui peut conduire à un véritable chaos.

Cette situation est préoccupante, dans la mesure où seule une issue politique légale peut éviter le chaos en guinée Equatoriale, mais au regard de l’actualité de la dictature Obiang, si rien ne change, le futur proche de la Guinée Equatoriale s’annonce sombre.

La fermeture des frontières en Guinée Equatoriale, pour l’organisation de ce congrès, donne d’avance le ton des élections à venir, en marge de toute légalité, si aucune pression internationale n’est exercée. Obiang est comme tous les dictateurs africains tels Sassou, Kabila etc. qui ne veulent pas quitter le pouvoir, ils vont se soutenir entre eux et s’appuyer sur leurs expériences réciproques, peu importe pour eux de ruiner notre continent.

La question de fond qui se pose au regard de l’histoire : Allons-nous laisser cette situation se dégrader avec comme seul recours une éventuelle réponse populaire violente et spontanée ou faire pression sur le régime Obiang afin qu’une véritable transition démocratique intervienne avant que ce pays ne s’enfonce une fois de plus dans la misère et le chaos ?

Paris 12 Novembre 2015

Réponse au démenti publié sur le site du gouvernement de Guinée Equatoriale

Le 15/10/2015 a été publié, sur le site officiel du gouvernement de Guinée Equatoriale, un démenti à propos d’informations données par de pseudo-opposants pendant une conférence de presse à Paris, concernant une liste de 314 assassinats politiques attribués au régime Obiang.

Il est inutile pour la CORED parti politique de polémiquer sur cette information et les échanges qui en découlent. Le seul élément que nous retenons est, encore une fois, la confusion créée intentionnellement lors de ces communications avec notre mouvement d’opposition dénommé CORED.

Nous rappelons une fois de plus que la CORED est bien un parti politique, les personnes qui se sont exprimées à Paris lors de la conférence de presse mentionnée ont été exclues de notre mouvement. Aujourd’hui, certaines de ces personnes, comme Salomon Abeso Ndong, utilise le sigle « Coalition CORED » en dissidence de notre parti politique. Allié à présent à Severo Moto, ces personnes forment un groupe qui tente désespérément des « coups médiatiques » dont le seul but est de discréditer la véritable opposition en exil. Le démenti publié sur le site gouvernemental reprend point par point la confusion volontaire à propos de notre mouvement politique.

Nous rappelons donc aujourd’hui et avec force, aux opposants réels, au gouvernement de Guinée Equatoriale, que le véritable combat engagé est d’obtenir pour l’année 2016 des élections présidentielles libres, indépendantes, garanties par des instances internationales. Cet objectif a été clairement défini dans notre « déclaration de Madrid » en 10 points et transmise au gouvernement Obiang.

La CORED parti politique n’a que faire de présumées accusations contre le gouvernement Obiang. Par contre, nous faisons comme habituellement le constat critique objectif qui intéresse réellement les citoyens équato-guinéens dans leur vie quotidienne, à savoir :

– Situation économique catastrophique après plusieurs décennies de gestion des ressources pétrolières.
– Etat de corruption généralisé et connu autant par les équato-guinéens que de la communauté internationale.
– Etat de droit complètement bafoué par une oligarchie familiale
– Atteinte permanente aux droits de l’homme, situation dénoncée de manière récurrente par les instances internationales.
– Absence de liberté de la presse, de vie culturelle et sociale, de liberté d’associations.
– Mépris des forces d’opposition dans un système sclérosé par la dictature.
– Impossibilité factuelle d’aller vers une vraie transition démocratique.

Voilà en résumé quelques points qui sont l’enjeu du véritable combat que mène la CORED parti politique, combat qui s’effectue en dehors du « cirque médiatique » auquel se livrent un pseudo-groupe d’opposition et le gouvernement de Guinée Equatoriale par communiqués interposés.

Ce rappel afin de mobiliser toutes les énergies vives, celles de la diaspora, des citoyens équato-guinéens, des instances internationales, autour des vrais enjeux politique et non pas de diversions qui n’ont rien à voir avec l’avenir de la Guinée Equatoriale.

Le Secrétaire Général du Parti CORED, invité à l’émission « Le Grand Débat » sur Africa n°1.

La parti politique CORED vous invite à suivre l’intervention de son secrétaire Général, Raimundo Ela Nsang, ce soir 15 Octobre 2015 de 18 à 19 heures de Paris, dans l’émission « Le Grand Débat » sur la radio Africa N°1 et présentée par Francis Laloupo.

L’émission peut se suivre en direct sur le site http://www.africa1.com/

Mis à part la thématique principale, le Secrétaire Général de la CORED va faire la lumière sur la confusion que des pseudo-opposants, au service du régime Obiang, ont créé auprès des medias français en obtenant la diffusion de leur conférence de presse par l’Agence France Presse.

Seule Radio France International (RFI), après avoir interrogé le Secrétaire General Raimundo Ela Nsang par téléphone, a eu la prudence de ne pas mentionner ces pseudo-opposants en relayant l’article d’AFP.

 http://www.rfi.fr/afrique/20151014-guinee-equatoriale-opposition-accuse-regime-obiang-assassinats-310-personnes

 Thématique de l’émission Le Grand Débat:

A qui profitent les affaires dites des biens mal acquis ?

Benjamin Moutsila, membre de l’ONG Survie

Raimundo Ela Nsang, Secrétaire Général du Parti CORED (Coalition Restauratrice de l’État démocratique)

Dieudonné Tahiro Aperano, président de la section France du Parti Démocratique Gabonais

Par téléphone,

Maître Versini, avocat du Congo-Brazzaville

Angles abordés :

Le point sur les derniers développements, et les dernières saisies et clôture d’enquête…

Les impacts sur la vie politique congolaise/gabonaise/équato-guinéenne – Est-ce un moyen d’opposition politique ?

Y a-t-il une instrumentalisation de la justice française ?

Comparaison avec les émirats ou oligarques russes ?

Question de l’héritage pour le Gabon – Et du poids de la famille dans ces affaires ?

Que faut-il attendre de ces affaires instruites depuis plusieurs années ?

 

Stratagème du régime d’Obiang pour créer la confusion sur la CORED

A deux mois de la création de la CORED (Coalition d’Opposition pour la Restauration d’un Etant Démocratique), le 28 janvier 2014, nous avions expulsé certains membres, après avoir constaté qu’ils travaillaient pour le régime et voulaient détruire la coalition en divulguant des informations. Une fois expulsé, ne pouvant plus la contrôler ou la détruire de l’intérieur, ils se sont constitués en une CORED dissidente et ont choisi Paris  pour siège de leurs actions politiques, malgré qu’aucun d’eux n’habitent en France.

La personne clé de cette démarche est Salomon Abeso Ndong, un proche de la famille Obiang  qui fut notamment le protégé du frère d’Obiang, Armengol Ondo Nguema, il réside à Londres et joue le rôle de recruteur. La plupart des pseudo-opposants qui l’accompagnent sont sans emploi et se servent de ces réunions pour mener grand train de vie dans les hôtels luxueux de Paris.

La figure emblématique de ce mouvement est Severo Moto qui, en mal de notoriété en Espagne, a accepté volontiers de signer l’alliance PP-CORED pour donner de la crédibilité auprès des médias.

La stratégie du régime, avec cette CORED dissidente, est de créer  la confusion auprès du gouvernement français, des medias, l’opinion publique internationale et ainsi discréditer  notre action politique.

Ils ont adopté trois stratagèmes. Le premier, au tout début, consistait à multiplier des visites à Paris pour porter des lettres en main propre à des personnalités françaises, soi-disant.  Cela les a conduits à aller se faire photographier devant le Musée du Petit Palais à Paris et faire un article dans leur site comme s’ils avaient été reçus à l’Elysée[1].

Le deuxième point, sachant que notre parti est une force politique progressiste, a été d’orienter leurs contacts auprès du parti des Républicains. Finalement, ils ont organisé des manifestations devant l’ambassade de Guinée Equatoriale à Paris avec de multiples conférences, portant un message politique contradictoire au notre.

Ils ont ensuite organisé des conférences de presse à Paris, avec la seule présence de la chaine Africa24. Cette chaine de télévision a été dénoncée très justement par l’association Survie comme étant un outil de propagande du régime Obiang.

Dernièrement, ils ont finalement réussi « leur coup médiatique » en obtenant que l’AFP relaie l’information principale de leur conférence de presse qui concernait une liste précise de 310 assassinats politiques présumés depuis qu’Obiang est au pouvoir.[2]

Le seul but de cette annonce était de faire parler d’eux sous la dénomination CORED pour créer encore de la confusion et porter un message contradictoire au notre. Nous avons lu la déclaration finale de leur rencontre, à par la liste, ils déclarent boycotter les élections de 2016 et exiger la démission d’Obiang. Ils savent parfaitement que nous avons annoncé notre participation à ces élections. Nous avons publié une déclaration, à ce propos, des conditions que nous exigeons du régime Obiang pour que ces élections soient libres et transparentes. Nous avons aussi initié une campagne internationale pour faire pression sur Obiang. Sur le déroulé des actions de ces pseudo-opposants, vous pouvez ainsi mieux comprendre leurs contradictions et surtout leur véritable mission qui est de créer une déstabilisation de la véritable opposition.

En définitif une intrusion et manipulation de la dictature d’Obiang dans le rôle des oppositions en exil.

Cette stratégie est utilisée par d’autres dictateurs, nous espérons seulement, avec  l’exposé envoyé à tous les organes de presse, que cette confusion puisse se dissiper.

[1] http://www.france-guineeequatoriale.org/conference-de-presse-a-lelysee-francois-hollande-mentionne-la-guinee-equatoriale-mais-dans-un-lapsus/

[2] http://www.jeuneafrique.com/271393/politique/guinee-equatoriale-310-opposants-assassines-pouvoir-obiang-selon-lopposition/

Soutien de la CORED au Référendum du Parti Socialiste

La CORED parti politique vient s’adresser à toutes les personnes de bonne volonté en association avec notre mouvement : diaspora équato-guinéenne et plus largement africaine vivant en France, membres affiliés à notre parti, afin de délivrer un message de soutien aux forces de gauche françaises à l’occasion du « référendum pour l’unité » proposé par le Parti Socialiste le 16,17 et 18 octobre 2015.

Depuis la création de son siège provisoire à Paris, la CORED est invitée régulièrement aux évènements importants du PS et de l’EELV (écologies les verts), s’affirmant ainsi comme une force de gauche dans son combat pour la démocratie et le développement durable. Consciente aussi du contexte international qui favorise les partenariats de solidarité politique, la CORED vient donc en retour proposer son appui à l’initiative du PS.

Il est incontournable que l’unité de la gauche est à entendre tant sur le plan national qu’international, gage d’une cohérence de réciprocité, pour la pérennité des états de droits et l’engagement commun vers des sociétés capables de mettre en œuvre un développement durable, facteurs de justice sociale et de meilleure gestion des ressources partagées mondialement.

Aux dates indiquées ci-dessus, le PS propose un référendum à toutes les personnes qui se reconnaissent dans les valeurs de la gauche et vivants sur le territoire Français, afin de décider de listes communes aux élections régionales à venir. Ces listes ont pour objectif de renforcer l’union de la gauche dans ce scrutin très important son seulement dans la vie locale de la France, mais aussi sur le plan national. Une élection qui interviendra dans un contexte international de crise migratoire et économique avec la montée en puissance des partis d’extrême droite.

La vision politique de la CORED est axée bien sur vers l’avenir de la Guinée Equatoriale, mais se positionne aussi dans un cadre plus large qui sera celui de relations bilatérales dans le futur. Ces relations permettront d’engager des actions soutenues sur le plan international, notamment avec ses alliés de principes, PS et l’EELV entre autres, qui actent pour soutenir actuellement notre parti politique vers une transition démocratique en Guinée Equatoriale.

La CORED soutient donc pleinement la proposition de référendum du PS qui consiste à renforcer l’adhésion des forces de gauche en présence. A ce titre, nous invitons toutes les personnes se reconnaissant dans notre mouvement, à participer à l’appel du PS au référendum ouvert à toutes et tous le 16, 17 et 18 octobre 2015. Vous trouverez dans le lien inscrit ci-dessous de plus larges informations et la possibilité d’exprimer votre choix directement par vote électronique :

http://www.referendum-unite.com/pourquoi-ce-referendum/

La CORED remercie par avance l’ensemble de ses soutiens de votre attention et éventuelle participation à cette proposition.

Paris 9 Octobre 2015

Raimundo Ela Nsang
Secrétaire Général de la CORED

Libération inconditionnelle de Pedro Nguema Bindang

Pedro Nguema Bindang

Pedro Nguema Bindang

La CORED parti politique vient vous informer que notre demande inconditionnelle de libération de Pedro Nguema Bindang , interpellé sans raison légale, a bien été suivie d’effets à la date du 01/10/2015. Nous pouvons précisé qu’il a été détenu du 28/09/2015 au 01/10/2015, c’est-à-dire au-delà du délai légal de détention provisoire.

Si toutefois  Pedro Nguema Bindang est à ce jour en liberté, nous souhaitons revenir sur les termes de son arrestation avec plus de précisions et d’analyses d’après les éléments d’informations confirmées que nous avons. De plus, nous soulignons que sa mise en liberté est soumise à certaines restrictions, menaces d’être arrêté à nouveau, interdiction d’enseigner, nous faisons part de notre soutien indéfectible afin qu’il recouvre pleinement ses droits.

Pedro Nguema Bindang a donc été interpellé officiellement pour calomnies contre des membres du PDGE et du président Obiang. Officieusement, il apparait que ce sont ses activités d’opposant relatif à la CORED qui sont visées. La CORED ayant son siège provisoire en France, notre parti politique fait l’objet d’allégations mensongères de la part du régime Obiang qui l’accuse d’être dans la volonté d’une déstabilisation avec l’aide occidentale. Pourtant et comme le prouve l’arrestation de Pedro Nguema Bindang, si la CORED est installée provisoirement à Paris c’est du simple fait qu’aucune sécurité n’est garantie sous ce régime et non par choix.

Nous rappelons avec force et vigueur que le combat de la CORED est celui d’un parti politique démocratique contre une dictature. La CORED reste intransigeante sur le point central de la démocratie et des moyens pour obtenir cet état de droit. Cette volonté a été retranscrite dans « la déclaration de Madrid » qui situe exactement l’enjeu de la situation contre le régime Obiang, c’est-à-dire une possibilité d’élection présidentielle 2016 libre, transparente, contrôlée par la communauté internationale. A ce jour le président Obiang et son parti, le PDGE, n’ont pas répondu à cette proposition pour mettre en place un véritable processus de transition vers la démocratie.

Nous soulignons, aussi, que ce pouvoir peut avoir une crainte légitime d’être déstabilisé, cette crainte se fonde par sa propre ligne de conduite, tant sur le plan politique qu’économique : liberté individuelle inexistante, opposants harcelés, partis politiques interdits de tout débat, récession intense dans un climat d’affaires et de corruptions calamiteux. Ce pouvoir peut donc véritablement craindre une réaction spontanée de la population qui a vécu 46 années de dictature, nul besoin d’une ingérence extérieure sur ce point.

Le véritable combat de la CORED est d’accéder à une transition démocratique en évitant un drame de plus pour le peuple équato-guinéen. La déstabilisation de notre pays existe, mais elle est du fait de cette dictature qui n’entend pas les aspirations de sa population, la peur de ce régime est de perdre ses privilèges et d’avoir à rendre des comptes sur son bilan.

Ironie du calendrier, l’arrestation de Pedro Nguema Bindang est arrivée au moment où Téodorin Obiang, fils du président, est intervenu à la tribune de l’ONU pour promouvoir sa future accession à la présidence. Dans son intervention il déclare que : « la Guinée Equatoriale fait l’objet d’une campagne d’allégations infondées » au sujet des droits de l’homme, cette déclaration vient en parfaite contradiction avec la réalité et l’actualité du pays.

Loin de la tribune confortable de l’ONU où est installé illégitimement Téodorin Obiang, les sbires du régime poursuivent les opposants pour seul délit d’opinion et empêcher toute possibilité d’expression et d’organisation politique comme le voudrait un véritable état des droits de l’homme.

La CORED appelle une fois de plus le peuple de la Guinée Equatoriale, les diasporas, la communauté internationale, à intervenir avec nous de façon énergique pour exercer une pression légale sur le régime du président Obiang, afin que les droits des citoyens et des opposants soient respectés.

Paris, 2 Octobre 2015

L’exécutif de la CORED